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gulières. D'après l'impression des bords du manleau, leurs tubes doivent
être grands. (1)
LES CORBULES,
(CORBULA. Brug.)
{Pl. 106. 11g. 5.)
Semblables pour la forme aux cythérées triangulaires ou en
coeur, n'ont qu'une dent forte à chaque valve, au milieu,
répondant à côté de celle de la valve opposée. Leur ligament
est intérieur. Leurs tubes doivent être courts et leurs valves
sont rarement bien égales. (2)
Les espèces fossiles sont bien plus nombreuses que les vivantes (3).
Quelques-unes vivent dans l'intérieur des pierres. (4)
LES MACTRES
( m a c t r a . L;)
(Pl. 107, fig. 1,2,3.)
Se distinguent parmi les coquilles de cette famille parce
que leur ligament est interne et logé de part et d'autre dans
une fossette triangulaire, comme dans les huîtres, elles ont
toutes un pied comprimé propre à ramper.
(1) Fen. lapicida, Chemn., X , 17a,
1664 , et les RurELLAiRES de M. Fleuriau
de Beiievue;
ren. perforans, Montag., Test. Brit.,
pi. nt, f. 6 ;
Donax irus? Chemn., VI, xxvi, 2-0.
(2) Foyez VEnryclop. method., Vers.
pi. 23o, fig. I, 4, 5, 6.
(3) Corb. gallica, complanata, ambo—
nella, Desh., Coq. foss. des env. de Paris,
I, I, pi. 7, 8 el 9.
(4) ren. monstruosa, Chemn., VII, 42,
445-6.
TESTACl-S.
Dans
LES MACTRES, proprement dites,
(MACTEA. Lom.)
(PI 107, lig. i-l
Le ligament est accompagné i la valve gauche, en avant el en arrière,
d'une lame saillante qui pénètre entre deux lames de la valve opposée.
Toul près du l igament, vers la lunule, est , de port el d'autre, une petite
lame en chevron. Les lubes sont réunis et courts. (1)
Nous en avons quelques-unes sur nos côtes.
Dans les LivionoNs (a), les lames latérales sont presque effacées ; on ne
voit qu'une petite dent près du ligament interne, et on observe en outre
un petit ligament extérieur; le côté postérieur de la coquille est le plus
court. Les valves bâillent un peu. Les tubes sont séparés et fort longs,
comme dans les tellines.
Nous en avons une sur nos côtes (Chemn. , VI, m , 21, sous le nom de
Uya. hispanioa. ), qui vit à plusieurs pouces sous la vase. (2)
La cinquième famille des acéphales testacés, ou
LES ENFERMÉS, 3)
A le manteau ouvert par le bout antérieur, ou vers
son milieu seulement, pour le passage du pied, et pro-
(i) Le genre mactra de Gmel. peut rester
tel qu'il est, quand on en a retiré les
Lavignons et les Lutraires ; mais les espèces
sont loin d'être bien distinguées. Ajoutez
Mya australis, Chemn., VI, iit, 19, 20.
Les ÉRYCiNES, Lam-, sonl voisines des
Macnvs el assez mal caracicrisces. foyez
Ann. mus., IX , xxxi , et Deshaycs, Coq.
foss., I , VI ; nue partie rentrera peut être
dans les crassatelles. Les ampuidesmes
de M. Lamarck, on les i.i(iui.F.s de Mmitagu.
W Pl. 10:, lig. ...
MOI.I.i;SQUF..S.
paraissent \ oisinrs des Madrés ; mais elles
sont trop mal connues pour qu'ou puiss*
leur assigner des caractères distinclifs.
(2) Gmel. l'a nommée mal-à-propos yfac-
Ira piperata.
Ajoutez Mactra papyrucea, Cliemn., VI,
xxiii, 231;
M. complanata, id., xxiv, 238;
^fya iìicol'ai'ìca,ìd., ui, 17, 18.
(3) M. de Blainville, de celle famille en
tait dwix : ses tyloridées et les 1
.{/.) Pl. lo; , lit;. 3.
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