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 LES  GALATHÉES  
 {GALAÏIMA.  Brug.)  
 (Pl. io,,fig.3.)  
 Ont  la  coquille  Iriansulairc  droite;  les  dénis  du  sommet  au  nombre  de  
 trois  à  une  valve  et  de  deux  à  l'autre,  formant  des  chevrons;  les  lames  
 latérales  sont  rapprochées  Cl)- 
 On  n'en  connail  qu'une  des  eaux  douces  des  grandes  Indes.  
 C'est  encore  ici  que  doit  venir  un  autre  démembrement  
 des  venus,  
 LES  CORBEILLES,  
 (coRiiis.  Cùv.  FiMBEiA.  Mcgerl.)  
 (Pl.  
 Coquilles  de  mer  transversalement  oblongttes,  qui  ont  aussi  
 de  fortes  dénis  au  milieu  et  des  lames  latérales  très  marquées;  
 leur  surface  extérieure  est  garnie  de  côtes  transverses,  croisées  
 par  des  rayons  avec  une  régularité  comparable  à  celle  des  
 ouvrages  de  vannerie.  
 L'empreinte  de  leur  manteau  n'ayant  pas  de  repli,  leurs  
 tubes  doivent  être  courts  (2).  
 Il  y  en  a  de  fossiles (3).  
 [t)VÉgérte, Roiss. ou Gaîathée, Brug.,  
 Eue., 249,etlam.,  Ann. mus., V,x  
 et Ven. bennaphreditaj Cliemn., VI,  
 327-29? ou fera, subvirtdh, Gm.  
 (2)F^enrijyfiMÎiïi)<a,Chcmn.,VII, 43,448.  
 (3)  Foyez Deshayes,  coq.  foss.  dos  environs  
 de Paris, I,  xiv,  Brong., méni. sur  
 le Vicentin, pl. v,  1'. iî.  
 LES  TELLINES  
 (TELLINA.  L.)  
 (l'I.  io3, llg.  I, 2 )  
 Ont  au  milieu  une  dent  à  gauche  et  deux  à  droite,  souvent  
 fourchues,  et  à  quelque  distance  en  avant  et  en  arrière,  à  la  
 valve  droite,  une  lame  qui  ne  pénètre  pas  dans  une  fosse  de  
 l'autre  valve.  Les  deux  valves  ont,  près  du  bout  postérieur,  un  
 pli  léger  qui  les  rend  inégales  dans  cette  partie,  oit  elles  sont  
 un  peu  bâillantes.  
 L'animal  des  tellines  (Feronoea,  Poli)  a,  comme  celui  des  
 donaces,  deux  longs  tubes  pour  la  respiration  et  pour  l'anus,  
 lesquels  rentrent  dans  la  coquille  et  s'y  cachent  dans  un  repli  
 du  manteau.  
 Leurs  coquilles  sont  généralement  striées en  travers,  et  peintes de  jolies  
 couleurs.  
 Les  unes  sont  ovales et  assez  épaisses.  
 Les  autres  oblongues  et  très  comprimées.  
 Les autres  lenticulaires.  Au  lieu  du  pli,  l'on  y  voit  souvent  une  simple  
 déviation  des  stries  transversales  (l).  
 On  pourrait  séparer  quelques  espèces  oblongues,  qui  n'ont  aucunes  
 dents  latérales  (2), et  d'autres  qui,  avec  la  charnière  des  tellines,  n'ont  pas  
 le  pli  du  bout  postérieur.  Ce  sont  les telukides,  Lam.  (3).  
 (l) Ce sont les trois divisions de Gmctin ;  
 mais notez que l'on  doit òtev de son genre  
 telline  :  i» Tell. KnorU,  qui est une eapsc  
 liotie ;  2"  Tdl.  iitoetjuhalvis ,  qui  est te  
 genre  pandore;  les  Tell,  cornea^  larustris, 
   amiùcci, Jlumimlts,  ftum'mea,  Jlunatills, 
  qui  sont  des eyclades ou  des  cy- 
 (2)  Tell, hyalina, Cliemn., VI, xi,  99 ;  
 Tell,  vitrea,  ib.,  loi.  
 (3)  Tcliinictes  limoriensis.  Lam.  
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