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i.'aulre est le ScylLare large {Scytlurns cqninoxiulis , Fab. ; Sri/lh/rus
nrimlalis, Risso; Squille large ou OrhoUa, llondcl. ; Gesn. , Hist, anim.,
I l l , pag. 1097). Elle esl g rande, chagrinée, sans aréles. Les crôles n'ont
point de dénis. Les segmens de la queue sont crénelés sur leurs bords. Sa
chair est très estimée. Ses oeufs soni d'un rouge vif.
2° Ses THÈMES {Tkenus) onl Ic ihorax, mesuré en devant , plus large que
long, avec une incision profonde h ehaqiie bord latéral ,et les yeux situés
à ses angles antérieurs, (i)
3" Ses IBAGUS [_Umcns) ne diffèrent des thènesque par la position des
yeux, qui sont rapprochés de l'origine des antennes intermédiaires ou
beaucoup plus intérieures.
Dans une espèce de la Nouvelle-Hollande {Ibacus Peroriti, Leach.,
Zool. Misceli., cxix. j Desm., Consid., x\x, 12) le troisième article des
pieds-màchoires extérieurs est slrié transversalement, et dentelé en
manière de crête au bord latéral externe- (2)
LES LANGOUSTES
(PALINUROS. Fab.)
(Pl. 46, fig. r.)
Ont les antennes latérales grandes, sctacées, et hérissées de
piquans.
(i) Thenns indlciu, Leacti ; Scyllams
onenmlh. Fai).; Rumph., Mus., II, D. .
Herbst.,XXX. i ; Enrydop. atl. d'iiist. nal.,
cccxfv; UesmaT., Consid., xxxi, i (n).
W Pl. «5, llg.
(?.) Ajoutez scyllams anlarcOcus ; Fab.,
Hei-bst., xxx; 2 ; Kiimph., Mus. il, D. (¿J.
ConsiiIIez rarlicle Scyllare de rEncycIopcdie
mérhodiqne.
•4) l'I. iS, (¡B- :i.
FAMII.I.E DES MACROIIRES. 151
Parmi ces crustacés apjielés par les Grecs Carahon, par les
Latins Locusta, et sur lesquels Arislote a donné jilusieurs observations
importantes, il en est qui acquièrent avec l'âge jusqu'à
près de deuxmètres tie long, eny comprenant les antennes,
[.'espèce de nos climats se tient, pendant l'hiver, dans les profondenrs
de la mer, et ne se rapproche du rivage qu'au retour
du printemps. Elle préfère les rochers ou les parties rocailleuses.
Elle fait alors sa ponte et ses oeufs, qui sont petits et
très abondans, sont d'un beau rouge, ce qui leur a valu le
nom de corail. L'on prend alors plus de mâles que de femelles,
tandis ([ue celles-ci sont plus communes après la ponte. SuivantM.
Risso, il y aurait lui second accouplement, sui\ i d'une
autre ponte, au mois d'août. Les langoustes sont répandues
dans toutes les mers des zones tempérées et intertropicales,
mais surtout dans celles-ci. Leur test est raboteux, hérissé de
l)iquans, et présente en devant de fortes épines ou dents très
fortes, avancées et plus ou moins nombreuses. Ses couleurs,
ainsi que celles de la queue, consistent en un mélange agréable
de rouge, de vert et de jaime. La queue présente souvent
des bandes transverses, ou des taches, quelquefois en forme
d'yeux, disposées par séries. Leur chair, surtout celle des
femelles, avant et pendant la ponte, est très estimée.
Dans l'espèce de nos côtes et probablement dans les autres,
les femelles ont à l'extrémité de l'avant-dernier article des
deux pieds postérieurs une saillie, en forme d'ergot ou de
dent, exclusivement propre à ce sexe. Les scyllares nous ont
présenté la même différence.
ha La/if/otisle commune {Puliimrus quadricornis , Fab.; llerbsL,/JÎΫ-
cns Hepliris, \i\ , Lcacli., Matac. Iîril..xxx) (a) a quelquefois près
(„) pl. lie.