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204 CRUSTACÉS
pag. 316), a i l é IrouTce sur les côLcs d'Aiiglelcrre, parmi les varecsel les
ulves.
LES MRA
(JiERA. Leach.)
(l'I. Ils. ..)
N'onl i la place des stylets du bout de la queue, que deux tubercules.
On n'en a aussi déciit qu'une seule espèce {Jmra nlhifnns, Leaeh;
Desm., Consid., pag. 316), et qui est très commune sur les côtes d'Angleterre,
sous les pierres et au milieu des varecs.
Enfin, les isopodes de la sixième et dernière section (CLOr
o R T i D E s , Oniscides, Lat.) ont bien quatre antennes, mais
dont les deux intermédiaires très petites, peu apparentes et
de deux articles au plus c); les latérales sont sétacées. La
queue (') est composée de six segmens, avec deux ou quatre
appendices, eu forme de stylets, au bord postérieur du dernier
et sans nageoires latérales. Les uns sont aquatiques et les
autres terrestres. Dans ceux-ci, les premiers feuillets du dessous
de la queue offrent ime rangée de petits trous, oi'i l'air
pénètre et se porte aux organes delà respiration, qui y sont
renfermés (').
Les u n s ont le sixième article de leurs antennes ou leur tige compose, do
manière qu'en comptant les pelites articulations de cette partie, le nombre
total de lous les articles est au moins de neuf. Ces isopodes sont marins
et forment deux sous-genres.
LES TYLOS
(TYLOS. Lai.)
(l'l,70Î'/i, ûs. 2.)
Paraissent avoir ia faculté de se rouler ca boule. Le dernier seguienl du
corps est demi-circulaire et i-emplit exaclcinent i'échaiicrure formée par
(«) iig, ,, pt. (ig, 3.
i'I. yoiis, Cg. 2 i , 3 ; pl. 71, iig. X, I A.
(c) Pl. 70ÎÎÎ, fig. 2d, i e ; 1)1. 71. fig. r ¿, t
le précédent; les appendices postérieurs sont très petits et entrèrement
inférieurs («;. Les antennes n'ont que neuf articles, dont les qua t r e derniers
composant la lige. De chaque côté est un tubercule enfoncé, représentanl
chacun l 'une des antennes intermédiai res; l'espace intermédiaire est élevé.
Les branchies (¿) sont vésîculeuses, imbriquées, et recouvertes par des
laines, (l)
LES LIGIES
(LIGÏA. Fab.)
(Pl. 70^.«, fig. 3.)
Ont la tige des antennes latérales composée d'un grand nombr e de petits
articles et deux stylets très saillans, partagés au bout en deux branches, à
l'extrémité postérieure du corps.
La Ligie océanique {Oniscns oceanicjis, Linn.), Desm., Consid., XLIX,
3, 4, est longue d'environ un pouce, grise, avec deux grandes taches
jaunâtres sur le dos. Les antennes latérales sont de moitié plus courtes
que le corps, et leur tige est divisée en treize articles. Les stylets sont
de la longueur de la queue. Elle est très commune sur nos côtes maritimes,
où on la voit grimper sur les j-ochers ou sur les parapets des
constructions maritimes. Lorsqu'on cherche à la prendre, elle replie
promptement ses pat tes et se laisse tomber.
Dans la Li<jie italique {Ligïa Halica, Fab.), les antennes latérales
sont presque de la longueur du corps, avec la tige ou la sixième articulation
divisée en dix-sept petits articles. Les stylels sont beaucoup plus
longs que la queue.
La Ligie des mousses {Oniscus hypnorum, Fab.; Cuv., Journ. d'hist.
n a t u r . , 11, xxvi , 3, 4, 5; Oniscus agilis , Panz. , faun., Ins. germ., fasc.,
IX, XXIV]. Les antennes latérales sont plus courtes que la moitié du
c o r p s , et leur tige n'a que dix petits articles. Le pédoncul e des stylets
postérieurs a, au côté interne, une dent et une soie.
Dans les aut res, et lous terrestres, les antennes latérales n'offrent au
(i) Tj-los armadillo, Latr., figuré sur
h'ij planches il'tiist. naUir. du grami ou-
(ii) l'I, -jol-is, flg. ai. -ic.
vragc sur l'Égypte; de la Métlilerrauéc
{b) Pl. -,obis, fig. 3 A, v</.
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