GASTÉROPODES
LES CERITHES, Adans.
(CEKITHIUM. Brugo
(Pl. 5;, lig. 3, 5,6.)
Démembrés avec raison des MDHEX de Linnieus, ont une coquille à
spire lurriculée, c'est-à-dire très élevée en pointe, l'ouverture ovale et un
canal court, mais bien prononcé et recourbé à gauche ou en arrière.
Leurs animaux por tent un voile sur la tête, deux tentacules écartés ayant
les yeux sur le côté, et u n opercule rond et corné.
On en trouve beaucoup parmi les fossiles. (l)
M. Brongniar t a dist ingué des cérilhes,
LES POTAMIDES
(Pl. 5; , iig. 6.)
Qui, avec la même forme de coquille, ont un canal très cour t , à peine
é c h a n c r é , point de gout t ière au haut du bord droi t , et la lèvre extérieure
( i ) ilurex vertagus, List. 1020, 83 ;
M. aluco, Lisi., 1025, 87 ;
Mur. annularis, Martini, IV, clvii,
i i 8 6 ;
Mur. cingulatus, ib., «492;
AJur. terebella, iJ., clv, I 4 5 3 , g •
Mur.fnscatus, Guall., 56, H. ;
Mur. gramtlatus, Martini, IV, clvk,
i 4 f i 3 ;
Mur.moluccanus,\b., 1484, S., etc., et
celle quant i t é d'espèces fossiles décrites par
M. de Lamarck, Ann. Mus. M. Deshayes a
séparé des céritlies, sons le nom de t r i -
PHORE, quelques petites espèces dont le
bord se prolonge dans l'ouverlure, et la
pariage en trois orifices distincts.
C'est aussi auprès des cérillies qu'il faut
placer plusieurs coquilles fossiles, doul
M. Defrance a fait son geure mer inée, et
qui s'en dislingueut par des plis très prononcés
sur chaque tour et à la cohimelle,
dont le centre est eu ouire creux dans toute
sa longueur. On en connaît déjà neuf espèces.
PECTINIHRANCHES, iUi
dilatée. Elles vivent dans les rivières ou au moins à leur embouchure,
et l'on en trouve quelques-unes fossiles dans des terrains où il n'y a d'ailleurs
que des espèces de terre ou d'eau douce. (1)
LES ROCHERS
{MUREX. L.). (2)
( l ' I . S ; , Cg. r, 9., 4, 7, 8; pl. 58,59,60, 61, <lg. i.)
Comprennent toutes les coquilles à canal saillant et droit (3). J'ai trouvé
aux animaux de tous les sous-genres une t rompe, des tentacules rapproc
h é s , longs, portant les yeux sur le côté externe; u n opercule corné et
point de voile à la tête : ils ressemblent d'ailleurs à ceux des buccins,
s a u f l a longueur dn siphon. Bruguières les divise en deux genres , subdivisés
ensuite par MM. L ama r c k et Montfort.
J.ES MUREX, Brug.
(Pl. 57, fig. I, 2, 4, 7. 3; pl. 5S. fcg. 2 à 4.)
Sont foutes les coquilles à canal saillant et d roi t , et à varices en travers
des lours. (4)
(1) Foyez Brong., Ann. Mus . , XV, 367.
On doit mettre dans ce sous-genre, Ceriihiiim
atrum, Brug., List., pl. i i 5 , f. 10;
Cer. palustre.^ il) , 836, f. 62 ;
C. Tnuricatum,\\i., 121, f. i7,elc.,el
parmi les fossiles, la Potámide Lamarck.,
Brongn., lor. cit., pl. xxu, f. 3.
(2) M. de Blainville fail de ce grand
^(:Mr8 sa famille des siphokostomes.
(3) Encore Linnaîus y joignait-il plusieurs
do n t le canal n'est pas saill
a n t , et toutes les cérithes na il est recourbé.
( 4 ) Lesvariccs sont des bourrelets saillans,
dont l'animal borde sa bouche chaque
fois qu'il interrompt l'accroissement de sa
coquille.
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