îiOG ACÉPHALES
On en trouve quelques-unes à rélal fossile, (i)
M. De Lamarck a séparé des moules,
LES MODIOLES,
(MODIOLUS. Lam.)
(PI. 895», fig. 1.2.)
Oil le sommet est plus bas et vers le tiers de la charnière. Ce sommet
est aussi plus saillant et p lus ari ondi, ce qui rapproche davantage les modioles
de la forme ordinaire des bivalves. (2)
On pourrait en séparer encore
LES LITHODOMES,
(LITHODOMUS. Cuv.)
(Pl. 89 ¿>is. fig. 3.)
Qui ont la coqui l l e oblongue presque également a r rondi e aux deux bouts,
et les sommet s tout près du bout antérieur. Ils se suspendent d'abord aux
pierres, comme les moules communes, mais ensuite ils les percent pour s'y
i n t r o d u i r e et y creusent des cavités, dont ils ne sortent plus. Une fois
qu'ils y ont pénétré, leur byssus ne prend plus d'accroissement. (3)
(i) M. Brongiiiart a cru devoir en faire
un sous - genre qu'il nomme Myliloïdc.
(Ap. Cuv., ossem. foss., lome II, pl. III,
f. 4.)
(a) M Y til II s modiolus, Cbemii., VIIÏ,
I.XXXV, 75'3-76o, et celui de Müll., Zool.,
daa., II, LUI, qui parait J'tmc nuire espèce
;
M. Discors, Cliem., VIII, xciv, 7G4-
Ü« ;
M. testaceus, Knorr., Vevgii., IV, v,
4 , etc.
(3) M. Sowevl)y a couteslé ce lait, (]iii a
cependant un bon garant dans M. Poli, témoin
oculaire; Test, neap., II, j). ai5.
La pt. xxxir du même ouvrage, fig. 10, 11,
12, i3, prouveaussi (lucl'animal dulithodome
ressemble aux moules et non pas aux
Pholades ]ii au.\ Pétrîcoles.
La manière dont les Lithodomes, les
Pholades, les Pélrtcoles et ([uelqiies autres
bivalves creusent les p'orres, a donné lieu
à des discussions; les uns croient y voir
l'eiTet de l'action mécanique des valves;
d'autres celui d'une dissolution. ?'vy. le
meni, de M. Fleuriau de Bellevue, Jourii.
de pbys., floréal an x, p. 345; Poli, Test,
neap.. II, 2i5 et Edw. Osier., Trans,
TESTA d i s . 207
L'un d'eux Mylihn lilkophagns, l.), Chemn. VlU, LXXXII, 730,
est fort commun dans la Méditerranée, où il lournit une nourriture
assez agréable, à cause de son goût poivré.
11 y en a unWodiola caudigcrn, Encycl., pl. 221, f. 8), qui a au bout
de chaque valve un petit appendice très dur, qui lui sert peut-être à
creuser sa demeure.
LES ANODONTES , Vulg. Moules détaiicj.
(ANODOIiTES. Briig.)
(l'I. 90; pl. <)0 his )
O n t l'angle antérieur arrondi comme le postérieur, et
l ' a n g l e voisin de l'anus o b t u s et p r e sque rect i l igne; leur coq
u i l l e , m i n c e et m é d i o c r eme n t b omb é e , n' a point d e d ent s du
t o u t à la cha rni è r e , mais seidement un l igament qui en occ
u p e toute la longueur . L'animal { L i m n oe a , Poli) manque
d e byssus : son pied , q u i est très g rand , compr imé , à-peup
r è s quadrangulai re, lui sert à r amp e r sur le sabl e o u sin- la
v a s e . L e bout postérieur d e son manteau est garni de beauc
o u p d e petits tentacules. Les anodontes vivent dans les eaux
d o u c e s .
Nous en avons ici quelques espèces, dont une fort grande [Uytilus
eyiineiis, I,.), Chemn. , VIII. Lxxxv, 763, qui se trouve dans toutes nos
eaux à fond -vaseux. Ses valves, minces et légères, servent à écrémer le
lait. On ne peul la manger à cause de son goût fade. (1)
M. De Lamarck dislingue sous le nom d'iRiDlSE (mlDlKA)(<i) une espèce
[iliil., 1S26, 3' i>.irl., 1». 3.',2. Tout examen
fait, la premiere (le ees oiiiniotis,
(|ueUliies diffieullés ([u'elle présente, lions
paraît encore la pins proliable.
'(i) Aj. Jl/. tif/nl/i>i¿.í, Clieinn,, VHI,
i.xxxvi, 70,3;
Wl'l.!l>-
jV.JÍM¡at¡lh,l.ht., ci.vii. 12;
M. slagiialis, Schroetl,, Ilnv., 1, i;
JV. zelh^itsis, ill., II, 1;
M. iltti'iHS, Allans., XVIt, 9.1; et les
pl. 9.01, -209., 2(13 et 9.«.(le l'Eneyel.
ni(-thoii.. Test.
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