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 GASTÉROPODES  
 LES  DOLÀBELLES  
 (DOLABELLA.  Lam.)  
 (Pl.  34, tig.  I.)  
 Ne diffèrent des aplysies  que  parce  que  les  branchies  et  ce  qui  les  entoure  
 sont  à  l'extrémité  postérieure  du  corps,  qui  ressemble  à  un  cône  
 tronqué.  Leur  crête  latérale  se  serre  sur  l'appareil  branchial,  ne  laissant  
 qu'un  sillon  étroit;  leur  coquille  est  calcaire.  
 On  en  trouve  dans  la  Méditerranée  et dans  la  mer  des  Indes,  (l)  
 LES  NOTARCHES  
 (NOTARCHUS.  Cuv.)  
 (Pl.  34, fig. 2.)  
 Ont  leurs  crêtes  latérales  réunies  et  recouvrant  le  dos,  sauf  une  échancrure  
 longitudinale,  pour  conduire  aux  branchies,  qui  n'ont  point  de  
 manteau  pour  les  couvrir,  mais  ressemblent  d'ailleurs  à  celles  des  aplysies, 
   ainsi  que  tout  le  reste  de  l'organisation.  (2;  
 ( i )  Dolabella  Rtimphii,  Cuv.  ,  Ami.  
 Mus., V, XXIX ,  I ;  et Rumpb.,  ïhes. amb.  
 pl.  X,  6,  des Moluques,  ou  Aplysia  l{iim~  
 /j/ti7,Rang.,  pl.  i ;  
 Jpl.  ecaudata, Rang., pl.  n;  
 À.  trúncala,  id.  ;  
 yá.  feremidi,  id.,  III,  i  ;  
 J.  g-igas,  id.,  III,  4;  
 Hasseltiï,  id.,  XXIV,  i.  
 (2)  Noiarchus  gelatinosus,  Cuv.,  auquel  
 M. Rang associe  le  Dursatella  Savigniana,  
 Descr. del'Eg.,Zool.gastér.,  pl. it,f.  1,2,  
 fit  Rang.,  Api.,  pl.  xx  , et son  pl.  Plcii,  
 pl.  xx:,  el quelques polites  espèces.  
 TECTIRR ANCHES.  
 Dans  
 LES  BURSATELLES  (Blainv.),  
 (Pl. 34,  fig.3-)  
 Les  crêtes  latérales  se  réunissent  en  avant,  de  manière  à  ne  laisser  
 qu'une  ouverture  ovale  pour  l'arrivée  -de  l'eau  aux  branchies,  qui  n'ont  
 pas non  plus de  manteau  pour  les  couvrir,  (l)  
 Mais  ces  deux  genres  rentrent  probablement  dans  un  seul.  
 LES  ACERES  
 (AKERA.  Müller.)  
 (Pl.  35  et  36.)  
 Ont  les  branchies  couvertes  comme  les  genres  précédens  ;  mais  leurs  
 tentacules  sont  tellement  raccourcis,  élargis  et  écartés,  qu'ils  paraissent  
 n'en  avoir  point  du  tout,  ou  plutôt  qu'ils ne  forment ensemble  qu'un  grand  
 bouclier  charnu  et  à-peu-près  rectangulaire  sous  lequel  sont  les  yeux.  Du  
 reste,  leur  hermaphroditisme,  la  position  de  leurs  deux  sexes,  la  complication  
 et  l'armure  de  leur  estomac,  la liqueur  pourpre  que  répandent  plu- 
 (i)  Dursatella ZeacAi¿»Blainv., Malac.,  
 pl. XLIlIjf.  6.  
 N.  B. On a  aussi  rapproché  des aplysies  
 y Api.  wnW/j,Monlag., Trans.  Lin.,  "VII,  
 pl.  vir,  doul  M.  Oken  fait  son  genre  
 ACTvEON,  et  qui est au moins Irès voisin de  
 VÉlrsie  iîm/We,Risso,Hist.  uat.,  mérid.,  
 IV,  pl.  I ,  f.  3 ,  4;  mais,  n'en  connaissant  
 pas les branchies , je ne  puis classer ni l'un  
 ni l'autre.