
 
		1,1  
 3 0  MOLLUSQUES.  
 Les  variations  de  leurs  enroulemens  et  J e  leurs  syphons  donnent  
 les  motifs  de  leurs  subdivisions.  
 On  réserve  parliculièrement  le  nom  (I'ammoimtes  .  Lam.  (sliiplegades,  
 Montf.,  82  )  aux  espèces  qui  montrent  tous  leurs  tours (»).  Leur  syphon  
 est  placé  près  du  bord.(l)  
 On les  a  distinguées  dernièrement  en  celles  qui  ont  le  bord  des  cloisons  
 foliacé  (les  ahj igs i t e s ,  les  plaki tes,  de  Haan),  et  en  celles  qui  l'ont  
 simplement  anguleux  et onduleux(les  cérat i tes  ,  de Haan).  
 Celles où  le  dernier  tour enveloppe  tous les  autres,  sont  les  orbclites,  
 L a m . ,  ou  GLOBiTES  et  gokiat i t e s ,  de  Haan  ('),  ou  pélaguses  ,  Montf.,  
 62.  Le  syphon  y est  comme  dans  les  précédentes.  
 On a  donné  le  nom  de  scaphites,  Sowerb.  f ) ,  îi  celles  dont  les  tours  
 sontcontigus  et  dans  le  même  plan,  excepté  le  dernier,  qui  est  détaché  
 et  se  reploie  sur  lui-même. (2)  
 On  en  voit  de  toutes droites  ,  sans  aucune  partie  en spirale (les  bacu- 
 LITES,  Lam.jC).  
 Les  unes  sont  rondes (3) ;  d'autres  sont  comprimées  (4). Quelquefois  on  
 voit  à ces  dernières  un  syphon  latéral.  
 ( r )  Les  espèces  dVMMOiriTEs  ont  été  
 long-temps recueillies etdéerltesavee moins  
 de  soio  que  celles  des  coquilles  ordinaires.  
 On  peut  commencer  leur  étude  par  l'articie^ 
 mmoniies  de  TEnc. met.,  vers,  i,  28,  
 et  par  celui  de M.  de  Roissy,  dans  le  Eiiffon  
 deSonnini,  mollusques,  V,  16.  Il  faut  
 aussi  consulter  la Monographie  qu'eu  a donnée  
 M.  de  Haan,  sous  le  titre  de  MonographicB  
 ammonilerum  etgoniateorum  tpecimen, 
   Leid.,  rîaS.  
 (2)  Se.  obUqunSt  Sowerb.,  Cnv.,  Os.  
 foss.  ,11,  2«  part.,  pl.  I t ,  f.  i3.  
 l'i)  liacnlt/cs  vertebraììs,  Montf.,  342;  
 Fanj.,  mont,  de  Saint-Pierre,  pl.  xxi.  
 (4)  Le  Tiranile,  Montf.,  346;  Walcii.,  
 Pétrif.,  Suppl.,  pl.  XI  r.  M.  de  Haaii  en  
 fait  son  genre RHABDITES ,  et  il  y  rapporte  
 les  icBTHYosARcoi.iTES  dc  M.  Ucsuiarcsl.  
 MOLt.USQUES.  3t  
 Il y en  a d'arquées  à  leurs premières  logcs(les  Hamites,  Sowerb.). (-)  
 Enfin  celles  de  toutes  qui  sorlentle  plus des  formes  ordinaires  à  
 cette  famille,  ce  sont  les  tukrilites,  Montf.,  118,  où les tours,  loin  de  
 rester  dans  le  même  plan  ,  descendent  avec  rapidité,  et  donnent  à  la  
 coquille  cette  forme  d'obélisque  qu'on  nomme  turriculée.(l)  (»)  
 On  croit  encore,  toujours  d'après  des  motifs  semblables,  
 devoir  rapporter  à  la  famille  des  céphalopodes,  et  considérer  
 comme  des  coquilles  intérieures  
 L E S  CAMÉRINES,  
 lirug.  (NUMMULITES.  Lam.  )  Vulg.  
 Pierres  nummulaires,  numismales  et  lenticulaircs,  
 PI.  14-16.  
 Qui  ne  se  trouvent  également  que  parmi  les  fossiles,  et  
 pi'ésentent  à  l 'extérieur  une  forme  lenticulaire,  sans  aucune  
 ouverture  apparente,  et  à  l'intérieur  une  cavité  spirale  divisée  
 par  des  cloisons  en  une  infinité  de  petites  chambres ,  mais  
 sans  syphon.  C'est  un  des  fossiles  les  plus  répandus,  et  qui  
 ( i )  Montf.,  Journal  de  phys.,  therm,  
 an  v i l ,  pl.  I ,  f.  I.  Il  y  a des  doutes  sur  
 la  position  du  syphon.  Peut-être,  selon  M.  
 Audouin,  ce  qii'on  a  pris  pour  tel,  est  l'eoroulenient  
 columellaire.  
 (o)  Pl.  i3.  I!g.  i-J.  (4)  1>1.  t3.  lig.  ê  (c)  Pl.  i3.lig.  5.  (¿)P1.  i3.0g.  II.  («)  PL  ,3.  lig.  6.  7.  {!')  PI-  .2.  Cg.  9