CRUSTACÉS DÉCARODES.
(run dcrai-niètre de long, el, chargée d'tcuis , pèse de douze à quatorze
livres. Sou lesieslépineux, garni de duvels, avec deux Tories dents,
denlelées en dessous , au devant des yeux. Le dessus du corps esl d'un
brun verdâtre ou rongeâtre. l.a queue est tachée et ponctuée de jaunâtre
; ses segniens ont un sillon transversal, interrompu an milieu , et ses
bords latéraux forment un augle avec des dentelures. Les pattes sont entrecoupées
de rouge et de jaunâtre. Elle habite nos côtes, mais plus particulièrement
celles de la Méditerranée. On la trouve aussi en Italie , ù
l'état tossile. (1)
La quaIl'ième section, celle des HOMARDS (ASTACINI, Lalr.%
se distingue de la pi-écédente par la foi'nie des deux pieds antérieurs,
et souvent aussi par celle des deux paires siiivante.s,
qui se terminent par une pince à deux mordaus ou une main
didactyle ("). Dans quelques-iins, les deux ou quatre derniers
sont beaucoup plus petits que les précédens, ce qui les rapproche
des anomaux Q; mais la nageoire en éventail de Texti^
émité de leur queue et d'autres caractères les éloignent de
ceux-ci. Le thorax se rétrécit en devant ('), et le front s'avance
plus ou moins, en manière de bec ou de museau pointu.
Quelques-uns ( Galathadées, Leach) ont, ainsi que les macroures
précédens, quatre paires de fausses pattes, et les an-
( [ ) M . Desmarest en meiilionlie (Hist.
nal. des ci'ust. foss.,pag. iSa) deux autres
espèces dans le même état, mais dont la
.seconde pourrait bien appartenir au sonsgenre
d'écrevisse proprement dit, et se rapprocher
de Vasiacus nofivegtctis de l'abri—
ci us.
f o y c z , pour les autres espèces vivantes,
les Annales du Mus. d'Iiist. nalur , lom. Ht,
pag. 391 et sniv.; l'article PiiUnurc de
riincyclop. method., et son allas d'hisl.
nalur.; l'article Laitgoiisle de la seconde
édilion du nouv. Did. d'hist. nalur., et te
niônie article de l'ouvrage de M. nesmarest
sur le.s crustacés Consultez encore, quant
au système nerveux de l'espèce de nos côtes,
MM. Andouin et Mihie tidwards; suivant
eux, Ions les ganglions thoraciques
sont, pour ainsi dire, soudée bout à bout.
FAMILLIi DES MACROURES.
tenues mitoyennes coudées, et avec les deux filets, représetttant
la lige , manifestement plus courtes que leur pédoncule
(•). Celui des anteimes latérales n'est jamais accompagné
tl'tuie lame en forme d'écaillé (')• Les deux pieds antérieurs
se terminent seuls par une main didactyle, et qui est souvent
très aplatie. Le dernier segment de la queue est bilobé, du
mouis dans la plupart. Q
En téte de cette division viendront ceux dont les deux (i)
pieds postérieurs sont beaucoup pins menus que les précédens,
filiformes, repliés, et inutiles à la course. C)
LES GALATHÉES
( G A I . A T H E A . Fab.)
(Pl. «
Ont la queue étendue, le thorax presque ovoide ou oblong,
les antennes mitoyeimes saillantes, et les pinces allongées. Le
dessus du corps est ordinairement très incisé ou strié, épmeux
et cihé. Les espèces les plus remarquables de nos mers sont :
La .„nucus. Fa b . ; t e o , R o . K l c l . , H i s l . d e s
W Pl. 4IÌ, (ig. pl. 47, 48, (Ç).
H l'I. i s . «g ^
(¿) t'I. /,ti, lig. pl. 47, lig. I
( i ) D'après une observation qui m'a ètc
communiquée verbalement par le docteur
Leach, dans la galalhee ampkciem de Falirichis,
non-seulement le» deux pieds pos-
(«) l't. 41). Cg. pl-47. lis- •'•«
(c) Pl. 4ti, fig- "Si pl. 47. fis- ••
lérieurs, mais encore les avant-derniers,
seraient plus petits que les autres. Cette
espèce lormerait alors un genre propre.
(/,) Pl. 4 > fig. • ». 3«. "<••
{d) Pl. 46, fig. 2; pl. 47, tig. I, 3.