La grande espèce île nos côles ! Osirn/ m./j/ViKi, 1. ) (a) , à valves convexes,
l'une hlanchâlre, l'autre roussftlrc, chacune à quatorze côles,
larges et striées sur leur longueur , est connue de tout le monde sous le
n o m de coqui l l e de Saini-Ja^qnes , de Pèlerine, etc.
E l l e se mange.
On peut aussi remarquer la Sole de l'Océan Indien (Oslr. soUa),
Chemn., VII, LXI, 595 ( i ) , à valves extrêmement minces, presque égales
, l 'une brune, l'autre blanche, à côtes intérieures, fines comme des
cheveux, rapprochées deux à deux. (1)
TESTACÉS.
11 y en a une d'un beau blanc dans la Méditerranée ( OHrea Lima , !.. ),
Chem. Vi l , Lxvin , 65t . (1) M
E l l e se mange.
L E S HOULETTES
(PEnllM. Brug.l
'f?
I . E S IJMES
(LIMA. Brug.)
(l'I. 16, fif. I, 2. 3.)
Diffèrent des peignes par une coquille plus allongée dans le sens perpendiculaire
à la charnière, dont les oreillettes sont plus courtes, les côtés
moins égaux, et qui forme ainsi un ovale obl ique. La plupart ont les côtes
relevées d'écaillés. Les valves ne peuvent se joindre dans l'état de v ie, et
l'animal a à son manteau une quantité innombrabl e de filets de différentes
longueurs sans tubercules, et plus intérieurement un large rebord qui
ferme l'ouverture de la coquille, et forme même un voile en avant. Le pied
est petit comme dans les peignes, et le byssus peu considérable. Les limes
nagent très vite au moyen de leurs valves.
(Pl. ,6, 6g. 4.)
Ont la coquille oblonguc, oblique, et à petites oreillettes , des l.mes ;
mais le urs valves sont inégales, et la plus bombée a seule une échancrurc
profonde pour le byssus. L'animal est assez semblable à celui des Innés,
mais son manteau ne porte qu'une seule rangée de petits tentacules grêles.
Son byssus est plus considérable.
On n'en connaît qu'une, de la mer des Indes. (2)
On peut placer ici quelques coquilles fossiles qui ont la
cliarnière, le ligament el le muscle central des huîtres, des
pèlerines, des limes, mais se distinguent par quelques détails
de leurs tests.
( i ) Ajoutez les quatre-vingt-onze premières
espèces d'Oiirea de Gmel. ; mais il
s'en faut de beaucoup que toutes soient établies
sur une bonue critique. Pour les es-
(») Pl. ,5, «
pèces fossiles, consultez Sowerby ( ¡Uineral
conchology), et M. Brooguiart, ap. Cuvier,
Osi. loss., t. 2, env, de Paris.
(A) l'I. 75. fi{î.
( i ) Ajoutez Ottrea gladalis, Clienni. ,
Oslr. excavala, ib. 654 ;
Osir.friigilts, ib., 65o ;
Oslr. Iiians, Ouall., i.xxxïnl, FF. G.
(,.) PI ;C, Bg. I
Consultez pour les espèces fossiles Lamarck,
Ann. du Mus., Vltt, p. 461 i Broccbi,
Conch. foss., et Sowerby. min. Conch.
(2) Osireaspondylo'tdea, Gmel.,Chemm.
\ in, i.xx\xu, 669. 670.