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de l'autre, qu'on appelle v u l g a i r e m e n t d ' é c r e v i s s c ,
et qui , disparaissant après la mue, donnent lieu de présumer
qu'ils Iburnissent la matière du renouvellement du
test. L e foie (") consiste en deux grandes grappes de vaisseaux
aveugles , remplis d'une humeur hilieuse, qu'ils
versent dans l'intestin, pr è s du pilore. L e canal alimentaire
est court et droit ('). Le s flancs offrent une rangée
de t rous , placés immédiatement à l'insertion des branchies,
mais qu'on ne découvre que lorsqu'on enlève ces
organes ('). L e plas t ron, vu à l'intérieur, présente, du
moins dans plusieurs grandes espèces, des loges transverses
formées par des lames crustacées, et séparées dans
leur milieu par une arête longitudinale de la même consistance.
Le s organes sexuels des mâles sont situés près de l'origine
des deux pieds postérieurs. Deux pièces articulées,
de consistance solide, sous la forme de cornes, de
stylets ou d'antennes sétacées, placés à la jonction de la
queue et du thorax, et remplaçant la première paire
d'appendices sous-caudaux, sont regardés comme les organes
copulateurs mâles, ou du moins leurs fourreaux ('').
DÉCAPODE S EN GÉNÉ RAL . ^ ^
Mais, d'après nos observations sur divers Déc apodes , ils
consisteraient chacun en un petit corps membr aneux,
tantôt en forme de soie, tantôt fihforme ou cylindrique,
sortant d'un trou situé à l'articulation de la hanche des
denx pieds postérieurs avec le plastron ("). Le s deux vulves
sont placées sur cette pièce, entre ceux de la troisième
paire, ou à leur premier article, dispositions qui
dépendent de l'élargissement et du rétrécissement du
plastron ('). L'accouplement se fait ventre à ventre. L a
croissance de ces animaux est lente, et ils vivent longtemps.
C'est parmi eux qu'on trouve les plus grandes espèces
et les plus utiles à notre nour r i ture, mais leur
chair est difficile à digérer. L e corps de quelques Langoustes
acquiert jusqu'à un mètre de longueur. Leur s
pinces , comme on le sait, sont fort redoutables, et d'une
telle force, dans quelques grands individus, qu'on en a
vu soulever et faire perdre terre à une chèvre. Ils se tiennent
habituellement dans l'eau, mais ne périssent pas
sur-le-champ à l'air; quelques espèces même y pas sent
une partie de leur vie, et ne vont à l'eau que dans le
temps de l'amour, et afin d'y déposer leurs oeufs. Elles
sont cependant obhgées de faire leur séjour, soit dans des
( « ) P lmc j e 5, Cg. . / .
(c) Planche 7, ily. 1 k.
{ i ) Plancljc- 5, fig. i i.
(i/JPlanclje^.fijî. i n, 1 o ; pl. 8, lig. 2c , etc. (fl) Plancbc li, fig. a ; pl. Ug- 1 h etc.
(4) PI, .0, f.g.