50 GASTÉROPODES.
L'ouverture de la coquille, et par conséquent aussi le
dernier tour , sont plus ou moins grands, par rapport
aux autres tours, selon que la tête ou le pied de l'animal
qui doivent sans cesse en sortir et y rentrer, sont
plus ou moins volumineux par rapport à la masse des
viscères qui restent fixés dans la coquille.
Cette ouverture est d'autant plus large ou plus étroite,
que ces mêmes parties sont plus ou moins épaisses. Il y
a des coquilles dont l'ouverture est étroite et longue ;
c'est que le pied est mince et se replie en deux pour
rentrer.
La plupart des gastéropodes aquatiques à coquille spirale
ont un opercule {"), ou pièce tantôt cornée, tantôt
calcaire, attachée sur la partie postérieure du pied, et
qui ferme la coquille quand l'animal y est rentré et replié.
Il y a des gastéropodes à sexes séparés, et d'autres qui
sont hermaphrodites, et dont les uns peuvent se suffire
à eux-mêmes, tandis que les autres ont besoin d'un accouplement
réciproque.
Leurs organes de la digestion ne diffèrent pas moins
que ceux de la respiration.
LEUR DIVISION. 61
Cette classe est trop nombreuse pour que nous
n'ayons pas dû la diviser en un certain nombre d'ordres
que nous avons tirés de la position et de la forme de
leurs branchies.
LES PULMONÉS
Respirent l'air en nature dans une cavité dont ils ouvrent
et ferment à volonté l'étroit orifice ; ils sont hermaphrodites
avec accouplement réciproque; les uns n'ont
point de coquille, les autres en portent, et même souvent
de complètement turbinées, mais ils n'ont jamais
d'opercule.
LES NUDIBRANCHES
N'ont aucune coquille, et portent des branchies de
diverses formes à nu sur quelque partie de leur dos.
LES INFÉROBRANCHES,
(a) Pl. 43. H- Ifi. etc.
Semblables d'ailleurs aux précédens, portent leurs
branchies sous les rebords de leur manteau.