
 
		I f  i;¡:Í  
 m..  
 iiül  
 'i-i  
 1 3 0  GA S T K R O P O D E S  
 OIU u n  grand  pied,  des  lenlaciiles  simples,  porlanl  les  yeux  à  leur  base  
 et  un  opercule  corné.  (1)  
 LES  NERITES  propres  
 (NEEITA.  Lam.  PELOKONTA.  Oken.)  
 (in.  46,fig.  3,/„5.)  
 N'ont  point  d'ombilic.  Leur  coquille  est  épaisse,  leur  columelle  dentée,  
 leur  opercul e  pierreux  ;  leur  animal  port e  les  yeux  sur  des  pédicules  à  côté  
 des  tentacules,  et  n' a  qu'un  pied  médiocre.  (2)  
 On  en  distingue  peut-être  assez  légèrement.  
 LES  VÊLÂTES  (Montf.),  
 (IM.46,  Bg.  6.)  
 Où  le  côté  de  la  eolumelle  est  recouvert  d'une  couche  calcaire,  épaisse  
 et  bombée  (3),  et  
 LES  NÉRITINES  (Lam.),  
 (Pl.  47,  H -  I  à  4.)  
 Qui  ont  la  coquille  sans  ombi l ic,  mince  ,  l'opercule  corné  ;  elles  vivent  
 ( r )  Voyez  pour  les  espèces  la  première  et  Sowerl>y,  Gen.  of  sh.,  quinzième  lidiv. 
   de  Gm.  et  Chcmn. ,  V,  pl.  ci.x.\xvi-  vraison.  
 CLXXXIX.  (3)  ferita  perversa,  Gmel.,  grande  es- 
 ( a )  ro}ez  pour  les  espèces  la  troisième  péce  fossile;  Cliemn  .  TX.  cxiv,  975,  97(1.  
 d i v .  de  Gm.  et  Cliemn.,  V,  pl.  xc-sciii,  
 P E C T I N l B R A S l i l l t S .  151  
 dans  les  eaux  douces.  L'animal  est  comme  dans  les  nérites  propres.  Le  
 plus  souvent  leur  columelle  n'est  pas  dentée.  
 Nous  en  avons  une  petite  agréablement  variée  en  couleur,  très  abond 
 a n t e  dans  nos  rivières  {Nerila  fluviaiUis  ,  L.  ),  Chemn. ,  IX,  oxxiv.  
 188.(1)  
 Quelques-unes  y ont  cependant  de  fines dentelures  (2),  e t  dans  ce  nombre  
 il  en  est  dont  la  spire  est  armée  de  longues  épines  (  les  clithoks  ,  
 ]VIonf.(i'».  (3)  
 C'est  des  trochoïdes  que,  d'après  nos  nouvelles  observations, 
   nous  croyons  devoir  rapprocher  une  famille  que  nous  
 appellerons  
 C4PUL0IDES,  (ii  
 ( P l .  47.  fig-5»  «U' I - 4 8 ,  49.)  
 Et  qui  comprend  cinq  genres,  dont  quatre  démembrés  des  
 patelles.  Ils  ont  tous  une  coquille  largement  ouverte,  à  peine  
 turbinée,  sans  opercule,  sans  échancrure  ni  syphon;  du  reste,  
 leur  animal  ressemble  aux  autres  pectinibranches  ,  et  a  de  
 même  les  sexes  séparés.  Leur  peigne  branchial  est  unique  ,  
 disposé  en  travers  à  la  voûte  de  la  cavité,  et  ses  filets  sont  
 souvent  très  longs.  
 (1)  Ajoutez  /Vertía  turrita,  Cliemli,,  IX  ,  
 c:\xiv,  io85.  
 (•i)  Nerita  piilligera,  Chemn.,  loc.  cit.,  
 1 8 7 S - 1 8 7 9 ;  
 A',  wrgiitea.  Lister,  6o4,  606.  
 („)  Pl.  17,  «g.  2.  
 (3;  ñ'erita  eoroaa,  CliCinn.,  11,83-84.  
 (4)  M.  de  Elainville  eu  met  ia  [ilupai  t  
 dans  ses  Paracépìtaìapfiores  hermaphrattiti'í  
 non  symétrlqttes  OU  calyplraderis  ;  mais  ils  
 nie  paraissent  tous  t!ion¡nes.  
 (4)  Pl.  47,  lig.  'i.