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MM. Quoy et Gaimard viennent de découvrir ce genre à
l'état de vie. L'animal a, en effet, comme les arches, un
manteau ouvert sans orifice séparé, même poiu' l'anus. Son
pied est grand, trancliant et en forme de crochet à sa pai'tie
antérieure.
Les Irigonies vivantes ressemblent aux biicardes par la l'orme de leur
c o q u i l l e et les côtes qui les s i l lounenL Leur intér ieur est naci'é. (l)
Les Irigonies fossiles sont assez diirérentes. Leur coquille est aplatie
d ' u n còlè, oblique, plus longue d ans le sens perpendiculaire h la charn
i è r e , et traversée en sens conU\ i i r c par des séries de tubercules. Î2)
L a deuxième famille des acéphales testncés, ou
L E S MYTILACÉS,
A le manteau ouvert par devant, mais avec uue ouv
e r t u r e séparée pour les excrémens.
T o u s ces bivalves ont un pied servant à ramper, ou
a u moins à tirer, à diriger et à placer le byssus; on
les connaît vulgairement sous le nom générique de
moules.
LES MOULES PROPRES ou 3Ioules de mer,
(MYTILUS. Lin.)
(t>l. 89; pl. 89 for.)
Ont une coquille close, à valves égales, bombées, en triangle.
Un des côtés de l'angle aigu forme la charnière et est
(1) La trigome nacrée^ Latn., An. mus., Tr. nac/j, ib., 3;
IV, Lxvir, I. T,-. aspera, il)., A'ty cs aussi Par-
(2) Trig. scabra, Encycl, méthod.. Pl. kins, Org. rem., UI. pl. xir-
23-, f. i ; Tr. rioriulosa, il)., 2;
muni d'un ligament étroit et allongé. La téte de l'animal est
dans l'angle aigu ; l'autre côté de la coquille, qui est le plus
long , est l'antérieur, et laisse passer le byssus ; il se termine
par un angle arrondi , et le troisième côté reuionte vers la charnière,
à laquelle il se joint par un angle obtus; près de ce
dernier est l'anus, vis-à-vis duquel le manteau forme une ouverture
ou un petit tube particulier. L'animal ( CALLrrniCHE,
Poli) a les bords de son manteau garnis de tentacules brancluis
vers l'angle arrondi, parce que c'est par là qu'entre
l'eau nécessaire à la respii-ation. Il y a un petit muscle transverse
en avant près l'angle aigu, et un gi-and en arrière près
l'angle obtus. Son pied ressemble à une langue.
Dans les moules p roprement dites le sommet est tout près de l'angle
aisu.
Il y e n a d e sUnées et de lisses.
La .VOULE COMMUNE (Mt/Ulus edulù. L.)
(VI S9; pl. 89WÎ, iig. I.)
Est r épandue e n a b o n d a n c e ext raordinai r e l e l o n g de toutes nos côtes,
o ù elle se suspend souvent en longues g r appe s , aux rochers, aux pieux,
a u x vaisseaux, etc. Elle forme u n article assez impor t ant de nourriture,
m a i s elle e s t dangereus e quand on en p rend trop, (l)
VIII.Lxxxiv, 749;
M. angulatuSj ib., 756;
M. Indens, ib., 742, 745;
M. afer, il)., lxxxih, 739-7415
M. s ma ragdin h J, i b., 7 4 5 ;
M. rersicolor, ib., 74 S ;
M. lincatus, 7 53 ;
M. exustus, il)., 754 ;
M. striatiihis, ib. 744 ;
JU.' hilocularts, ib., i.xxxtt, 7 3 6 ;
.V. Wg-nrii, ib., 73a;
M. saxatilis, Riimiili. Miis., xi.vi, D.;
M. fulguhis , Argenv., xxii, D.; \n-obablement
le même que Mya perna, Gm.,
Chemn., V n i , lxxxui, 73S;
M. azureiis, il)., IL;
jV. muriints, ib., K.;
M. puuice.us, Adans., I, xv, a;
M. niger, ib., 3;
M. hci'igatus, ib., 4, cli;-; mais '1 t'aul
i'enKivc(iier que plusieurs de ces espèces
pourraient bien renUcv les unes dans les
iiutres.
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