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 plus  que  huit  articles,  dont  les  proportions,  vers  l'exl^'émité,  diminuent  
 graduellement,  ou  sans  qu'aucun  d'eux  paraisse  ê t r e  divisé  ou  composé,  (a)  
 Ici  les  appendices  ou  stylets  postérieurs  s'avancent  au-delà  du  dernier  
 segment  Le  corps  ne  se  contracte  point  ou  que  très  imparfai tement  en  
 boule.  
 LES  PHILOSCIES  
 (PHILOSCIA.  Lat.)  
 Ont  les  anlcnnes  latérales  divisées  en  huit  articles  et  découvertes  à  leur  
 base.  Les  quatre  appendices  postérieurs  sont  presque  égaux.  
 On  ne  les  trouve  que  dans  les  lieux  très  humides  (I).  
 LES  CLOPORTES  propres  
 (ONISCUS.  Lin.)  
 (Pl.  -Ibis,  fig.  3.)  
 Ont  aussi  huit  articles  aux  antennes  latérales,  mais  leur  base  est  j-ecouverte, 
   et  les  deux  appendices  extérieurs  du  bout  de  la  (jueue  sont  beaucoup  
 plus  grands  que  les  deux  internes.  Ces  crustacés  et  ceux  des  deux  sousgenres  
 suivans  sont  appelés  vulgairement  clous-à-jwHc,  et  par  abréviation  
 cloporte,porcelets  de  Saint-Antoine.  Ils  fréquentent  les  lieux  retirés  etsombres, 
   comme  les  caves,  les  celliers,  les  fentes  des  murs,  des  châssis,  et  se  
 trouvent  aussi  sous  les  pierres  et  les  viei l les  poutres.  Ils  se  nourrissent  de  
 matières  végétales  et  ajiimales  corrompues,  et  ne  sortent  guère  de  leurs  
 r e t r a i t e s  que  dar»s  les  temps  pluvieux  ou  humides.  Ils  njarchent  lentement,  
 à  moins  que  quelque  danger  ne  les  menace.  Les  oeufs  sont  renfermés  dans  
 une  poche  pectorale.  Les  petits  ont  à  leur  naissance  un  segment  thoracique  
 derîioins,  et  n'ont,  par  conséquent,  que  douze  pattes.  On  a  f^énéralement  
 renoncé  à  l'usage  médical  qu'on  en  faisait  anciennement  (2;.  
 (:)  O m se us  sylvestris.  Fa!).  ;  On ¡s eus  
 muscorum,  Ciiv.,  Joiiin.  d'iiist.  iialur.,  II,  
 XXVI,  6,  8;  CoqucI).,  Illusi,  icon,  insect.,  
 dec.  I,  VI,  12.  
 (2)  OitisciismHiaiius,\-a\t.\Ç.\\\.,  Jour».  
 (a)  m  7i,íig.  :ìùu,  fig.  4¿.  5.  
 (I'hisL.  iiiilur.,  I I ,  XXVI,  11  ,  i3  ;  Ic  Clnporle  
 ordinaire,  Geoll",,  Insect.,  II,  xxii,  
 i ;  Cloporle  asdic,  Deg.  Tiisccl.,  Vil,  
 XXXV,  3;  Dcsmaiesl,  Consider.,  xi.ix,  5.  
 {0)  I'l.  7t,  fig,  I ;  1,1.  ^ibis,  (¡iJ.  ;t.  
 ISOPOMS.  
 LES  PORCELLÏONS  
 [POKCELLIO.  Lat.)  
 (PI.  71,  fig.  I.)  
 S e  distinguent  des  cloportes  par  le  nombr e  des  art icles  des  antennes  iatérales, 
   qui  n'est  que  de  sept.  Ces  isopodes  leur  ressemblentd'ailleurs  par  
 les  autres  caractères  (l).  
 L à ,  comme  dans  
 LES  ARMADILLES,  
 (ARMADILLO.  Lat.)  
 (Pl.  7riii,fig.4-)  
 Les  appendices  postérieurs  du  corps  ne  font  point  de  saillies  («) ;  le  dernier  
 segment  est  triangulaire;  une  petite  lame,  en  forme  de  triangle  renversé, 
   ou  plus  large  et  tronquée  au  bout,  formée  par  le  dernier  article  des  
 appendices  latéraux,  remplit,  de  chaque  côté,  le  vide  compri s  entre  le  segment  
 et  le  précédent.  Les  antennes  latérales  [b) n ' ont  que  sept  articles.  Les  
 écailles  supérieures  sous-caudales  ont  une  rangée  de  petits  trous.  (2)  
 (i)  Oniscus  asdlns,  Cuv.,  ihid. ;  Panz.,  
 Faun.  Ins.  Gem. ,  IX,  xxt;  Cloporte  ordinaire, 
   var.  C,  Geoff.  ;  
 Porcellio  leuvis,  Latv.  ;  Cloporte  ordinaire, 
   var.  B,  Geoff.  
 ( i)  Oniscus  armadillo,  Lin. ; Cuv.,  ibid.,  
 14,  i5;  Oniscus  cinereus,  Panz.,  ibid.,  
 fase.  LXI I ,  xxri.  
 (a)  P1.7I¿¿Í,  ßg.4y.  5a.  
 Oniscus  t'ariegaius,  Vill.,  Entom.  IV,  
 XI,  16  ;  Àrmadillc  pustule,  Desni.,  Con- 
 Sid.,  XI.IX,  (î.  
 Armadille  des  boutiques,  Dnmér,,  Dicl.  
 des  se.  naliir.,  I I I ,  pag.  117,  espèce  venant  
 d'Italie,  et  employé anciennement  pâlies  
 apothicaives.  
 (¿)  Pl.  71  bis,  fig.  /(T.  
 1«,