ACÉPHALES
h'HUITRE PARASITE {Osfrea parasitica. L.), Chemn. Vlll ,
LXXIV, 681.
Ronde et plate, qui se fixe sur les racines des mangliers et des autres
arbres de la Zone torride, que les eaux salées peuvent atteindre.
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VHUITRE FEVILLE{Oslrea folium. L.), Ib. Lxxi, 662-666.
Ovale, à bords plissés en zigzag, qui s'attache par des dentelures du
dos de sa valve convexe, aux branches des gorgones et autres lithophytes.
(!)
M. de Lamarck sépare, sous le nom de
GRYPHÉES,
{GRYPH^A. Lam.)
(Plaoche -ji.)
Certaines huîtres, la plupart fossiles, d'anciennes couches calcaires et
schiteuses, où le sommet de la valve plus convexe saille beaucoup et se
(ly Lesespèces d'huîtres soni difficiles à
distinguer à cause de leur irrégularité ; à ce
genre se rapportent les Osir. orèiciilaris ;
Fornicata ;
Sinensis ;
Forskahin ;
Rostrata }
Virglmca ;
Cornucopia ;
Stellata ;
Ovalis ;
Pnpjracea et les Myiilus crista Galli ;
Hyotis ;
Frons, de Gmel. ; el celles que Bniguière
a représentées dans l'Encycl. inétliod.,
Pi. 179-188.
Mais il est presque indubitable que plu-
XESTACÉS.
recourbe plus ou moins en crochet ou en portion de spirale L'autre valve
est souvent concave. La plupart de ces coquillages paraissent ^
bres, quelquefois cependant il y en a qui semblent avo.r eu le cod.et
adhérent. (1)
On n'en connail qu'une espèce vivante ( Gn,,k. iHcarinala ).
LES PE[GNES, PÈLERINES OU MANTEAUX,
(l'ECTEN. Brug.)
(Pianelle 75.)
Séparés avec raison des Imitres par Bruguière, quoiqu'ils en aient la
charnière, sont aisés à distinguer par leur coquille inéquivalve, dem, c.rcnlaire
, presque toujours régulièrement marquée de eûtes , qut se rendent
en rayonnant du sommet de chaque valve vers les bords , et munies de
deux productions anguleuses appelées „r^.iie».., qui élargissent les côtes
de la charnière. L'animal ( . «Go s , Poli) n'a qu'un pef t pied ovale
porté sur un pédicule cylindrique au-devant d'un abdomen en forme de
L pendant entre les branchies. Dans quelques espèces reconnaissables
à une forte échancrure sous leur oreillette antérieure , il y a un
byssus. Les autres n'adhèrent point; elles nagent môme avec assez de
v L s s e , en fermant subitement leurs valves. Le manteau est entoure de
deux rangées de filets, dont l'extérieure en a plusieurs termines par'un
petit globule verdatre. La bouche est garnie de beaucoup de tentacules
branchus au lieu des quatre feuillets labiaux ordinaires. La coquille
des peignes est souvent teinte des plus vives couleurs.
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ISIIsieurs
de ces prétendues espèces sout des
variétés l'une de l'autre.
Ostr. semiaurita, Giialt. , S4 , II. est
une jeune aronde oiseau.
(1) Voy. Brug., Encjcl. method., vers.,
Pl. 189.
(2) C'est ce que M. Poli nomme nial-àpropos
trachée abdomidalc.
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