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10 GASTÉKOPODES
deux longs tenlacules rétracliles, et sur la bouche un voile échancré ou
formé de deux lobes triangulaires et déprimés.
L'anus et l'orifice de la respiration sont sous le bord postérieur du
manteau, où est un peu plus profondément la cavité pulmonaire. Près
d'eux, à droite, s'ouvre l'organe femelle de la génération ; l'organe màle
est au contraire sous le grand tentacule droit, et ces deux ouvertures
sont réunies par un sillon qui règne sous tout le bord droit du manteau.
Ces mollusques, dépourvus de mâchoires, ont un gésier musculeux
suivi de deux estomacs membraneux. Plusieurs se tiennent sur les bords
de la me r , mais dans les lieux oii le reflux découvre alternativement le
fond ; en sorte qu'ils peuvent très bien respirer l'air en nature. (1)
Les pulmonés aquatiques à coquilles complètes ont aussi
é t é placés par Linnseus dans ses genres IIELIX, EDLLA et VOLUTA,
dont on a dû les retirer.
Dans celui des HELIX étaient les deux genres suivans, dont
l'ouverture a, comme dans les helix, le bord interne en arc
rentrant.
LES PLANORBES
(PLANORlilS. Brug. )(2)
(Planche 26, iig. 4.)
Avaient déjà été distingués des hélix parBruguières^ et mêmeaupara-
PlILMONÉS. " I
vant par Guettard, parce que leur coquille roulée presque dans un même
plan, aies tours peu croissans, et l'ouverture plus large que haute; elle
renferme un animal à longs tentacules minces et niiformcs , dont les
yeux sont placés à la base intérieure de ces tentacules; il exprime des bords
de son manteau une liqueur abondante et rouge, mais qui n'est pas son
san». Son estomac est musculeux, et sa nourriture végétale, comme
celle des limnées, dont les planorbes sont les compagnons fidèles dans
toutes nos eaux dormantes.
LES LIMNÉES,
(LIMN^EUS. Lara.)(0
(Plam'he iig. 3.)
Sépares des bulimes de Bruguières par M. de Lamarck, ont, comme les
bulimes, la spire oblongue et l'ouverture plus haute que large; mais
leur bord, comme celui de ambrettes, ne se réfléchit point , et leur columelle
a un pli longitudinal qui rentre obliquement dans la cavité. La coquille
est mince ; l'animal a deux tentacules comprimés, larges, triangulaires,
portant les yeux près de la base de leur bord interne. Ils vivent
d'herbes et de graines, et leur estomac est un gésier très musculeux,
précédé d'un jabot. Hermaphrodites comme tous les pulmonés, ils ont
l'organe femelle assez éloigné de l'autre, ce qui les oblige à s'accoupler
de manière que celui qui sert de mâle à l'un sert de femelle à un troisième,
et l'on en voit quelquefois de longs chapelets ainsi disposés.
Ils vivent en grand nombre dans les eaux dormantes, et on en trouve
abondamment, ainsi que des planorbes, dans certaines couches marneuses
ou calcaires, que l'on reconnaît par là avoir été déposées dans de
l'eau douce. (2)
{i)Foyez Chamîsso.Nov. act.nat. cur.,'X.I
part. 1 , p. 348. et VaaHasselt, Bullet,
univ., 1824, sept., Zool. 83.
(2) Bel. njorlex •
U. cornea;
H. spiforbis /
n.polygyra;
H. contorta ;
H. nitida;
H. alba;
H. similis ;
Voyez les citatious de Gmel. cl ajoutez y
Draparnaud, pl.I, f. S g - S i , cl p. \i.
{t) H. stagnalis, L., doQt H.fragilis, est
une variélé ;
U. palustris ;
II. peregra ;
il. limosa.
H. auricularia. rojei: Draparn. pl. 11,
f. 28-42 et pl. ill , f. 1-7.
(2) Le Limn. glut i nos us a , comme les
physes, le manteau assez ample pour envelopper
sa coquile. C'est le genre amphiplrr.
EA , Nilson, Moll, succ.