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 7.1  CR U S T A C É S  nÉCAl'OUKS.  
 Elles sont  inférieures  ou  recouvertes  par  cette  partie,  dans  
 LES  GRÂPSES.  
 ( O R A P S I I S .  Lamk.)  
 {l'I.  î ï .Cg .  1.)  
 Leur  test  est  un  peu  plus  large  en  devant  qu'en  arrière,  
 ou  (lu  moins  pas  plus  étroit,  tandis  qu'il  s'élargit  un  peu  de  
 devant  en  arrière  dans  les  plagusies.  
 Les  grapses  sont  répandus  dans  toutes  les  parties  du  monde  
 , mais  plus  particulièrement  dans  celles  qui  sont  situées  
 près  des  tropiques. On n'en trouve plus  en Europe  au-delà  du  
 5o° environ  de  latitude.  Il me paraît  qu'à  la Martinique  on  les  
 appelle  cériques.  Marcgrave  en  a  figuré  des  espèces  du  Brésil, 
   sous  les  dénominations  à'aratu,  aratupinima  [Grapsus  
 cruentatus,  Latr. ),  et  de  carara-una.  A Cayenne  on  les  appelle  
 raijabeumha,  qui  veut  dire  soldat.  
 Ces  animaux  se  tiennent  cachés  pendant  le  jour  sous  les  
 pierres  et  autres  corps  qui  sont  dans  la  mer.  Quelques-uns  
 même,  à  ce  qu'il m'a  été  raconté,  grimpent  sur  les  arbres  du  
 rivage  et  se  retirent  sous  leurs  écorces.  La  forme  large  et  
 aplatie  de  leur  corps  et  de  leurs  pieds  leur  donne  la  faculté  
 de  se  soutenir  momentanément  sur  l'eau;  ils marchent  toujours  
 de  côté,  tantôt  à droite,  tantôt  à  gauche. Certaines  espèces  
 vivent  dans  les  rivières,  où  la marée  monte,  mais  plus  
 souvent  sur  les  bords  ou  hors  de  l'eau.  Ils  se  rassemblent  en  
 nombre  considérable,  et  lorsqu'il  paraît  quelqu'un  dans  les  
 lieux oil  ils  se  trouvent,  ils se  sauvent  dans  l'eau  , en  faisant  
 FAMILLE  UES  EKACHVUKES.  '<>  
 un  grand  bruit  avec leurs  serres,  qu'ils  frappent  l'une  conti e  
 l'autre.  Leur  manière  de  vivre  est  d'ailleurs  la  même  que  
 celles  des  autres  crustacés  carnassiers  {Voye^  l'Hist.  nat.  des  
 crust.,  par  M. Bosc.).  
 Nos  côtes  offrent :  
 Le  grat^,  mairi  (.Grafsus  varíus.  Lair, i  l'ai)  ;  
 Oliv  Zool.,  Adr.,  II,  1 i  le  Canore  madr é  de  Rondelet ;  Herbsl . ,  XX,  li4).  
 Il  est  de  taille  moyenne,  presque  carré,  à  peine  plus  large  que  long,  
 i a n n à t r e  ou  livide,  très  allongé  en  dessus,  avec  u n  grand  nombre  de  
 lignes  très  Unes  et d e  petits  points,  d'un  b r u n  rougeâtre;  quaU  e  émmenc 
 ê s ,  aplaties,  disposées  transversalement ,  à  la  base  du  chaperon,  et  trois  
 d e n t s  à  l'evlrémitê  antérieure  de  chaque  bord  latéral.  Ses  tarses  sont  
 (CUV.,  Régne  anim.  IV,  Rump h . ,  Mus.X  
 2 •  Desm. ,  Consid.,  XV,  1 )  est  remarquable  par  les  poils  nombreux  ,  
 longs  et  noirâtres,  qui  garnissent  le  dessus  des  doigts  des  pmces.  Les  
 tarses  n'ont  point  d'épines,  caraetère  qui  lui  est  exclusivement  propre.  
 Cette  espèce  (1)  se  t rouve  aux  Indes  orientales.  
 Notre  quatrième  section,  les  o r b i c u l a i b e s  (orbicul 
 a t a )  (3),  a  le  test  soit  sub-globuleux'"  ou  rliomboïdal«,  
 soit  ovoide«,  et  toujours  très  solide;  les  pédicules  oculaires  
 toujours  courts  ou  peu  allongés«;  les  serres  d'inégales  
 grandeur,  selon  les  sexes  (plus  grandes  dans  les  
 mâles ) ; la  queue  n'offre jamais  sept  segniens  complets  
 ( i )  Voj.,  pour  d'autres,l'article  
 de  l 'Eucyclopédi e  méthodique,  et  l'Histoire  
 des  auliiiaux  sans  vertèbres  de  M.  de  Lamarek, 
   genre  grapse.  
 (2)  Les  ori thj ies  et  les  dorippes  me  paraissent, 
   dans  ime  série  naturelle,  appartenir  
 à  eette  section  ,  et  conduire  aux  cori.st 
 e s ;  leur  test  est  en  foruae  d'ovoide  tronqué.  
 C„)  rl.  lie.  
 {,;) t't.ai, tlg.Sail'l -".'B-:  
 (6)  Pl.  •„  lis.  3.  (c ) r i . , 3 . r . s . i e t a .  
 etc.  w  pt  î3,  fie-  •  ' i  pl.  y  -  !''•  ""  'S'  
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