
 
		M  
 1 5 8  GAS T ÉROPODE S  
 tiire  et  les  formes  del à  columelle,  donnent  leur  division  en  
 g e n r e s ,  que  l'on  peut  grouper  diversement,  (i)  
 LES  CONES,  vulgairement  CORNETS,  
 (CONUS.  Lin.)  W  
 (i>l.  5o,  fig.  1,2,  3.)  
 A i n s i  n ommé s  de  la  forme conique de  leur  coquille;  la spire,ou  toul- 
 S-fait plaie ou peu saillante , forme la base  du cône ; sa  pointe est à l'extrémité  
 opposée;  l'ouverture  est  étroite,  rectiligne  ou à-peu-prés,  étendue  
 d'un  boutà  l'autre  , sans  renflement  ni plis ,  soit  au  tord  ,  soiti  la  columelle. 
   L'animal  est  d'ime  minceur  proportionnée  à  l'ouverture  qui  lui  
 donne passage ; ses tentacules et  sa trompe  s'allongent  beaucoup  ; les  premiers  
 portent  les  yeux  en  dehors  près  de  la  pointe ;  l'opercule  placé  
 obliquement  sur l'arrière  de  son  pied  , est  étroit  et trop  court  pour  fermer  
 toute l'ouverture  de la  coquille.  
 Les coquilles de ce genre  ont  généralement  de très belles couleurs  ,  ce  
 qui  les a fait recueillir  en grande abondance  dans  les  cabinets.  Nos  mers  
 n'en  produisent  que  très peu. (3)  
 On  les distingue  selon que leur spire  est  plate  ou  peu  saillante,  et  que  
 (1)  Ce  sont  tes  Paracéphaiophores  dioiqiies  
 sypbonobranchas  de  M.  de  Rlairiville.  
 (2)  M.  de  Blainville  réunit  les  Cornell,  
 les  Porcelaines,  les  Omtcs,  les  Tarières  
 e l  les  Volutes,  eu  une  famille  qu'il  nomme  
 AHGTOSTOMES.  
 Eu  plaçant  ici  ces  genres  à  ouverture  
 é t r o i t e  ,  nous  n'entendons  point  précisément  
 les  rapprocher  de  la  famille  précéd 
 e n t e ;  mais  seulement  les  présenter  'es  
 p r e m i e r s ,  comme  ayant  les  earaetères  les  
 plus  saillans  parmi  ceux  à  syphon.  
 (3)  Ou  peut  voir,  sur  les  espèces  de  ce  
 beau  genre,  l'articleet  les  planches  de  Brnliuicres  
 dans  l'Encycl.  méthod.  ,  où  il  est  
 parfaitement  décrit  et  reprcseulé,  et  l'énumération  
 encore  plus  complète  qu'en  a  
 faite  M.  de  Lamarck,  Auu.  Mus-,  tome  
 PECTINIBRANCHIiS.  
 les toursen  sont ou non tuberculeux,  ou qu'elle est  plus saillante  et  même  
 pointue,  ayant  aussi, ou non,  des  tubercules.  
 Il y en  a  même  dont  la  spire  est assez  saillante  pour  les  fatre  para,tre  
 cylindriques  , etalors  ellepeut  aussi être  lisse  ou  tuberculeuse,  (t)  
 On appellespire  couronnée  celle quia  des tubercules.  
 LES  PORCELAINES  
 (CYPHTEA.  Lin.)  
 (Pl.  5o, i g .  4,  5,  6.)  
 O n t  aus s i  la  spire  très peu saillante,  et  l'ouverture  étroite  et  s'élendatit  
 d'un  bout  à  l'autre ; tnais lenrcoquille  bombée  au  milieu et  presque  également  
 rétrécie  aux deux bouts,  offre une forme ovale , et leur  ouverture,  
 dans  l'animal  adulte,  est  ridée  transversalement  à  ses  deux  côtés.  Le  
 manteau est assez  ample pour  se recourber  sur  la  coquille et l'envelopper ;  
 ¡1 la  couvre  à un certain âge d'une  couche  d'une autre  couleur,  en  sorte  
 nue celte différence, jointe  à  la  forme que  prend l'ouverture,  fera.t  prendre  
 l'adulte pour  une  autre  espèce. L'animal  a  des tentacules  méd.ocres,  
 portant  les  yeux  à  leur  base externe  ,  et  un  pied  mince  sans  opercule.  
 Ce sont  aussi  des  coquilles  très  belles  en couleurs  ,  et dont  on  a  beaucoup  
 rassemblé  dans  les  cabinets , quoiqu'elles  viennent presque  toutes  
 des  mers des pays  chauds.  (3)  
 1  •  
 ( i )  Espèces  à  spire  couronnée,  Con.  cedonulli, 
   L.  Coq.,  recherchée  et  qui  admet  
 u n  grand  nombre  de  variétés,  Encyel.  
 m é t h . p l .  3if>,  Cg-I;  Con.  marmoreus,  L.,  
 E u e . ,  pl.  317,  Cg.  5  ;  Con.  arenatili,  Erug.  
 Eue.,  pl.Sao,  6,  etc.  
 Espèces  à  spire  non  couronnée.  Con.  liliei 
 oiiu,  L.,  encycl.,  pl.  3a:i,ûg.  t;  
 Con.  tessellatus,  lirug.,  Encyc.,  pl.  3a6,  
 nu-1 - 
 Con.  'oirgo  . B r u g . ,  Eneyc.,  pl.  3 a6,  fig.  
 5 ,  etc.  
 (2)  Voyez,  pour  les e spèces,  le  geure  c j - 
 frasa  dcGmel.,  et  les  figures  recueillies  par  
 Bruguières  pour  rEncyclopédie,  le  Gen.  of  
 shells  de  M.  Sovverby,  xvii»  livr.  et  surtout  
 une  Monographie  de  M.  Cray,  publiée  
 dans  le  Zool.  Journal,  n"®  2  ,  3  
 et  4.  
 r  .'i  
 i  
 ¡1  •  \ i  rt  
 Vï  i