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tiire et les formes del à columelle, donnent leur division en
g e n r e s , que l'on peut grouper diversement, (i)
LES CONES, vulgairement CORNETS,
(CONUS. Lin.) W
(i>l. 5o, fig. 1,2, 3.)
A i n s i n ommé s de la forme conique de leur coquille; la spire,ou toul-
S-fait plaie ou peu saillante , forme la base du cône ; sa pointe est à l'extrémité
opposée; l'ouverture est étroite, rectiligne ou à-peu-prés, étendue
d'un boutà l'autre , sans renflement ni plis , soit au tord , soiti la columelle.
L'animal est d'ime minceur proportionnée à l'ouverture qui lui
donne passage ; ses tentacules et sa trompe s'allongent beaucoup ; les premiers
portent les yeux en dehors près de la pointe ; l'opercule placé
obliquement sur l'arrière de son pied , est étroit et trop court pour fermer
toute l'ouverture de la coquille.
Les coquilles de ce genre ont généralement de très belles couleurs , ce
qui les a fait recueillir en grande abondance dans les cabinets. Nos mers
n'en produisent que très peu. (3)
On les distingue selon que leur spire est plate ou peu saillante, et que
(1) Ce sont tes Paracéphaiophores dioiqiies
sypbonobranchas de M. de Rlairiville.
(2) M. de Blainville réunit les Cornell,
les Porcelaines, les Omtcs, les Tarières
e l les Volutes, eu une famille qu'il nomme
AHGTOSTOMES.
Eu plaçant ici ces genres à ouverture
é t r o i t e , nous n'entendons point précisément
les rapprocher de la famille précéd
e n t e ; mais seulement les présenter 'es
p r e m i e r s , comme ayant les earaetères les
plus saillans parmi ceux à syphon.
(3) Ou peut voir, sur les espèces de ce
beau genre, l'articleet les planches de Brnliuicres
dans l'Encycl. méthod. , où il est
parfaitement décrit et reprcseulé, et l'énumération
encore plus complète qu'en a
faite M. de Lamarck, Auu. Mus-, tome
PECTINIBRANCHIiS.
les toursen sont ou non tuberculeux, ou qu'elle est plus saillante et même
pointue, ayant aussi, ou non, des tubercules.
Il y en a même dont la spire est assez saillante pour les fatre para,tre
cylindriques , etalors ellepeut aussi être lisse ou tuberculeuse, (t)
On appellespire couronnée celle quia des tubercules.
LES PORCELAINES
(CYPHTEA. Lin.)
(Pl. 5o, i g . 4, 5, 6.)
O n t aus s i la spire très peu saillante, et l'ouverture étroite et s'élendatit
d'un bout à l'autre ; tnais lenrcoquille bombée au milieu et presque également
rétrécie aux deux bouts, offre une forme ovale , et leur ouverture,
dans l'animal adulte, est ridée transversalement à ses deux côtés. Le
manteau est assez ample pour se recourber sur la coquille et l'envelopper ;
¡1 la couvre à un certain âge d'une couche d'une autre couleur, en sorte
nue celte différence, jointe à la forme que prend l'ouverture, fera.t prendre
l'adulte pour une autre espèce. L'animal a des tentacules méd.ocres,
portant les yeux à leur base externe , et un pied mince sans opercule.
Ce sont aussi des coquilles très belles en couleurs , et dont on a beaucoup
rassemblé dans les cabinets , quoiqu'elles viennent presque toutes
des mers des pays chauds. (3)
1 •
( i ) Espèces à spire couronnée, Con. cedonulli,
L. Coq., recherchée et qui admet
u n grand nombre de variétés, Encyel.
m é t h . p l . 3if>, Cg-I; Con. marmoreus, L.,
E u e . , pl. 317, Cg. 5 ; Con. arenatili, Erug.
Eue., pl.Sao, 6, etc.
Espèces à spire non couronnée. Con. liliei
oiiu, L., encycl., pl. 3a:i,ûg. t;
Con. tessellatus, lirug., Encyc., pl. 3a6,
nu-1 -
Con. 'oirgo . B r u g . , Eneyc., pl. 3 a6, fig.
5 , etc.
(2) Voyez, pour les e spèces, le geure c j -
frasa dcGmel., et les figures recueillies par
Bruguières pour rEncyclopédie, le Gen. of
shells de M. Sovverby, xvii» livr. et surtout
une Monographie de M. Cray, publiée
dans le Zool. Journal, n"® 2 , 3
et 4.
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