S'io ACÉPHALES
Il est nécessaire de distinguer des tellìnes
LES LORIPËDES,
(loeipes. Poli.)
(PI. io3, Cg. 3, 4.)
Qui ont la coquille lenticulaire et les dents du milieu presque
effacées, et en arrière des nates ini simple sillon pour le
ligament. L'animal a un court tube double, et son pied se |)rolonge
comme en une corde cylindrique. En dedans des valves
on voit, outre les empreintes ordinaires, un trait allant obliquement
de l'empreinte du muscle antérieur qui est très longue
vers les nates. L'empreinte du manteau n'a pas de repli
pour le muscle rétracteur du tube (i).
LES LUCINES
( l u c i n a . Brug. )
(Pl. 104, fig. 1,2.)
Out, comme les carcliums, lescyclades, etc., des dents latérales
écartées, pénétrant entre les lames de l'autre valve, au
milieu sont deux dents souvent très peu apparentes. Leur coquille
est orbiculaire, sans impression du muscle rétracteur
du tube; mais celle du muscle constricteur antérieur est très
longue. Ayant ainsi les mêmes traits que les loripèdes, leurs
animaux doivent avoir de ranalogie (2).
Les espèces vivantes soni jusqu'à present beaucoup moins nombreuses
(i) Tellina lacte.a.
(a) Fmus pcnsylmnica, Cheiiin. VIF ,
rxxvii, 3r)4-3ij(i, x.\xix. 4<)S, 4o<)j
/•'. rih-nddu, id,, xt,, 427, 47.<j.
TESTACÉS.
que les fossiles : celles-ci sont très communes aux environs de Paris, (i)
On doit rapprocher des lucines les oNGULiNES(fl), qui ont comme elles la
coquille orbiculaire, deux dénis cardinales, mais les latérales leur manquent,
et l'impression musculaire antérieure n'est pas si longue. (2)
LES VÉNUS
(VESDS. L.)
(Pl. ro4,Cg.«.)
Comprenant beaucoup de coquilles dont le caractère commun
est d'avoir les dents et lames de la charnière rapprochées
sous le sommet en un seul groupe. Elles sont en général plus
aplaties et plus allongées parallèlement à la charnière, que les
bucardes. Leurs côtes, quand elles en ont, sont presque toujours
parallèles aux bords, ce qui est l'opposé des bucardes.
Le ligament laisse souvent en arrière des sommets ime impression
elliptique , à laquelle on a doimé le nom de vulve
ou de corselet, et il y a presque toujours en avant de ces
mêmes sommets une impression ovale qu'on a nommée anus
ou lunule. (3)
L'animal des venus a toujours deux tubes susceptibles de
plus ou moins de saillie, mais quelquefois réunis l'un à l'autre,
et un pied comprimé qui lui sert à ramper.
M. De Lamarck réserve le nom de vÉNUS à celles qui ont trois petites
dénis divergentes sous le sommet.
(i) Lucina Sa.vomm, Lam., Dcsliiiyes,
C0(|. foss. dcs environs de P.iris, 10m. i,
5, G; ,
pi. XV
r. ^rata, Defr. : ll/id., pi. xvr, us.
r>, ().
/AIC concentrica. Lam., Desli. , iùid,
pl. XVt, iig. I I , 12.
(a) UnguUna transversa, Lam., Sowerby,
Gen. of Shells, ro'' cahier.
(3) Ce sont prohahlcmcnt ces noms lii-
(,0 (M. 10/,. lifi. H.