plusieurs ra|)ports ; les deux pieds antérieurs ne sont
poiiit annexés à la tête, et dépendent, ainsi que les suivans,
d'un segment propre. Ils sont toujours au nombre
de quatorze, onguiculés, et sans appendice vésiculeux à
leur base. Le dessous de la queue est garni d'appendices
très apparens, sous la forme de feuillets ou de bourses
vésiculaires et dont les deux premiers ou les extérieurs
recouvrent ordinairement , totalement ou en
grande partie, les autres ('). Le corps est généralement
aplati, ou plus large qu'épais. J ,a bouche se compose des
mêmes pièces que dans les crustacés précédeiis {voyez
les généralités des malaeostracés ) ; mais ici celles qui
répondent aux deux pieds-mâclioires supérieurs des décapodes
présentent encore plus que dans les derniers
après avoir traversé l'appareil respiratoire,
reviendrait au coeur, en traversant les vaisseau.
v braneliio-cardiaques. Cette disposition
étaLlimit le passage du système circulatoire
des crustacés décapodes à celui de
certains crustacés hranchiopodes. Selon
M. Cuvier, les deux cordons anomaux composant
la partie moyenne du système nerveux
des cloportes (et proI)alilemeut des
autres isopodes et même des amphipodes),
ne sont pas entièrement rapprochés, et on
les distingue bien dans toute leur étendue.
Il y a neuf ganglions sans compter le cerveau
; mais les deux premiers et les deux
derniers sont si rapprochés, qu'on pourrait
les réduire à sept. Le second et les six suivans
fournissent des nerfs .aux sept paires
de pattes ; les quatre antérieures , quoique
analogues, par l'ordre de succession des
parties, aux quatre derniers pieds-niàclioires
des décapodes, sont réellenient des
pieds proprement dits. Les segmens qui
viennent immédiatement après, ou ceux
qui forment la queue, reçoivent leurs nerfs
du dernier ganglion ; ces segmens peuvent
être considérés comme de simples divisions
d'un segment unique , représenté par ee
ganglion; aussi voyons-nous que le nombre
de ces segmens postérieurs varie.
M l'i (U.Ce- ««i pb 65, rig. a/ , ; pl. oe, Cg. n ; iii pb r,«, tig. , ; , , l i , eu.
W l'b l«J. lig. 1 i ,- pl. 70, f,g. 2 i, v -
ISOPODES.
l'apparence d'une lèvre inférieure, terminée par deux
palpes (*). Deux des antennes, les mitoyennes, s'oblitèrent
presque dans les derniers crustacés de cet ordre ('),
qui sont tous terrestres , et tliffèrent encore des autres
par leurs organes respiratoires. Les organes sexuels masculins
s'annoncent le plus souvent par la présence d'appendices
linéaires ou filiformes, et quelquefois de crochets
placés à l'origine interne des premières lames
sous-caudales ('). Les femelles portent leurs oeufs sous la
poitrine, soit entre des écailles, soit dans une poche on
sac membraneux ('') qu'elles ouvrent, afin de livrer passage
aux petits, qui naissent avec la forme et les parties
propres à leur espèce, et ne font que changer de peau
en grandissant. Le plus grand nombre vit dans les eaux.
Ceux qui sont terrestres ont encore besoin , ainsi que
les autres crustacés vivant aus.si hors de l'eau , d'une
certaine humidité atmosphérique, pour pouvoir respirer
et conserver leurs branchies dans nu état propice à cette
fonction.
C e t o r d r e , dans L innneus , embras s e le genre
DES CLOPORTES,
( O N I S C U S )
Q u e n o u s par tage rons en si x sections.
(o) m. 6 6 , lig, 1 4, 5 J pb 68, lig. •!./: c
M pi.6.'i.fig.iiri 1.1,71«.., ig, 1, !«,•
( i ) Pl. 71. fig,
(i/) IM. 6,5, llg, 2 »,