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 tijiguent  par  des  pieds  articulés,  au  nioius  au  nombre  
 de  six(i).  Chaque  article  est  tubuleux  et  contient,  dans  
 son  intérieur,  les muscles  de  l'article  suivant  ("),  qui  se  
 meut  toujours  par  gynglinie,  c est-à-dire  dans  un  seul  
 sens.  
 Le  premier  article,  qui  attache  le  pied  au  corps,  et  
 qui  est  le  plus  souvent  composé  de  deux  pièces  (a),  se  
 nonnne  la  ha^iche,-  le  suivant,  qui  est  d'ordinaire  dans  
 ime  situation  à-peu-près  horizontale  est  la  cuùse;  le  troisième, 
   le  plus  souvent  vertical,  se  nomme  lajamùe;  
 enfin, il  en  reste  une  suite  de  petits  qui  posent  à  terre,  
 ce  qui  forme  proprement  le  pied,  ou  ce  qu'oii  appelle  
 le  tarse.  
 dureté  de  lenveloppe  calcaire  ou  cornée  (3)  du  
 pai'liculière  des  insectes  myriapodes  ou  
 m i l l e - p i e d s .  Les  aracliuides  trachéennes  
 pourraient  encore,  sous  des  considérations  
 anatomiqiies,  en  composer  un  autre;  mais  
 elles  ont  tant  d'afCnilés  avec  les  arachnides  
 pulmonaires,  que  nous  n'avons  pas  en:  
 devoir  les  séparer  classiquement.  
 ( i )  Hexapodes.  Ceux  où  leur  nombre  
 est  au-delà  de  six  sout  appelés  apiropodes  
 par  M.  Savigny.  Je  les  ai  désignés  d'une  
 manière  pins  précise  sous  la  dénomination  
 d'Lyperhexapes  (au-delà  de  six  pieds).  
 f a )  DausLeaucoup  de  crustacés,  la  seconde  
 pièce  des  liaucbes  parait  faire  partie  
 des cuisses.  Les  jambes ,  ainsi  que  celles  des  
 arachnides,  sont  divisées  en  deux  articles.  
 (3)  D'après  les  recherches  de  M.  Auguste  
 Odiet  (Mëm.  de  la  Soc.  d'hist.  nat.  
 de  Paris,  iSaS,  t.  I ,  p.  agct suiv. ) ,  la  
 substance  de  cette  enveloppe  est  d'une  iia- 
 («)  Insectes,  IM,  fig.  4,  etc- (¿)  luscctcs.  !>(.  8.  Cg.  10,  Crustacés.  Pl.  etc.  
 A  PIEDS  ARTICULÉS.  
 [)lus  grand  nombre  de  ces animaux  tient  à  celle  de  l'excrétion  
 qui  s'interpose  entre  le  derme  et  lepiderme,  ce  
 qu'on  appelle  dans  Fliomme  le  tissu  muqueux.  C'est  
 aussi  dans  cette  excrétion  que sont  déposées  les  couleurs  
 souvent  l)rillantes  et  si  variées  qui  les  décorent.  
 Ces animaux  ont  toujoui-s  des  yeux  qui  peuvcjit  être  
 de  deux  sortes;  les  yeux  simples  ou  lisses(i),  qui  se  
 présentent  sous  la  forme  d'une  très  petite  lentille,  communément  
 au  nombre  de  trois,  et  disposés  en  triangle  
 sur  le  sommet  de  la  têteO;  et  les  yeux  composés  ou  à  
 facettes,  dont  la  surface  est  divisée  en  une  infinité  de  
 lentilles  différentes, appelées/¿zceifei,  et  à  chacune  desquelles  
 répond  un  filet  du  nerf  optique  (').  Ces  deux  
 sortes  peuvent  être  réunies  ou  séparées  selon  les  genres;  
 on  ne  sait pas  encore si,  lorsqu'elles  existent  simultanéture  
 particulière  qu'il  nomme  chitine.  Suivant  
 lui,  le  phosphate  de  chaux  forme  la  
 plus  grande  partie  des  sels  des  téi^umens  
 des  insectes;  tandis  que  la  carapace  ou  le  
 test  des  crustacés  eu  offre  peu,  et  abonde  
 en  carbonate  de  chaux  ,  que  l'on  ne  trouve  
 point  dans  les  animaux  prétcdens.  D'autres  
 recherches,  celles  de  M.  Straus-s  surtout,  
 démontrent  que  les  téguraens  remplacent  
 ici  lapeaii  des  vertébrés,  ou  qu'ils  n e  forment  
 point  de  vérital)!e  squelette.  Les  observations  
 de  M.  Odier  combattent  aussi  
 louies  les  analogies  que  l'on  avait  voulu  
 établir  à  cet  égard.  
 (i)  Ocelli,  stcmmala.  
 ia)  lusectcs.  Pl.  2.  ilg.  8  et  2.  Arachnides.  {h)  Insectes.  Pl.  2.  fig,  io-i'5,  etc.  
 Pl.  2.  fig.  I.  2 . 3;  pl.  3.fig.  I  c,  etc