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-»•'I ^ MOLLUSQUHS
choires latérales, et le long du ventre des lilets nommés
cirrhes, disposés par paires, composés d'une multitude de
petites articulations ciliées, et représentant des espèce^
de pieds ou de nageoires, comme celles qu'on voit sous
laqueuedequelqiiescrustacés;('') leur coeur est situédans
la partie dorsale, et leurs branchies sur les côtés; leur
système nerveux forme, sous le ventre^ une série de
ganglions. Cependant on peut dire que ces cirrhes ne
sont que les analogues des battans articulés de certains
tarets, tandis que les ganglions ne sont à quelques égards
que des répétitions du ganglion postérieur des bivalves.
Ces animaux sont placés dans leur coquille de manière
que la bouche est dans le fond, et les cirrhes vers l'orifice.
Entre les deux derniers cirrhes est un long tube
charnu qu'on a pris quelquefois mal à propos pour leur
trompe, et à la base duquel, vers le dos, est l'ouverture
de l'anus. A l'intérieur, on observe un estomac boursouflé
par une multitude de petites cavités de ses parois,
qui paraissent remplir les fonctions de foie; un intestin
simple, un double ovaire, et un double canal serpentin
que les oeufs doivent traverser, dont les parois produisent
la liqueur prolifique, et qui se prolonge dans le tube
charnu pour s'ouvrir a son extrémité. Ces animaux sont
toujours lixés; Linnaeus n'en faisait (|u'un genre (les
(rt) Pl. i37, lig. I, I «, ut,..
CIRRHOPODES.
LEPAS), que Bruguières a divisé en deux, eux-mêmes
subdivisés plus nouvellement (i).
LES ANATIFES,
( ANATIFA. BrU^.)
(Plaoclie 137.)
Dont le manteau, comprimé, ouvert d'un côté et suspendu
à un tube charnu, varie beaucoup pour le nombre de pièces
testacées qui le garnissent. Les anatifes ont douze paires de
cirrhes, six de chaque côté ("); les plus près de la bouche sont
les plus courts et les plus gros. Leurs branchies sont des appendices
en pyramides allongées, adhérentes à la base extérieure
de tout ou partie de ces cirrhes.
Dans les espècesles plus nombreuses (pEKTALASMis,Leach)('),
les deux principales valves ressembleraient assez à celles d'une
moule ; deux autres semblent compléter une partie du bord
de la moule opposé au sommet, et une cinquième, impaire,
réunit le bord postérieur à celui de la valve opposée ; ces
cinq pièces garnissent la totalité du manteau. De l'endroit où
serait le ligament, naît le pédicule charnu; un fort muscle
transverse réunit les deux premières valves près de leur sommet
; la bouche de l'animal est cachée derrière lui, et l'extrémité
postérieure de son corps avec tous ses petits pieds
articulés, sort un peu plus loin entre les quatre premieres
valves.
L'espèce la plus répandue dans nos mers {Upas anatiftra, L.) a pris
( i ) Ce nom de Upas apparteiiait autrefois
aux Patelles. Linnjeus supposant qu'il
existe aussi de ces cirrhopodes sans coquilles,
leur donnait alors le nom de TRITON ;
( , ) Pl. 13,, Cb. la,«.
mais l'existence de ces TRITONS dans la nature
ne s'est pas confirmée, et l'on doit
croire que Liniifeus n'avait vu qu'un animal
d'anatife a r raché de sa coquille.
{b) Pl. 137, Cy. t.
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