A l i . : !
' ti
il H
point placé dans la coquille conimela plupart des autres, mais
que ses parties sont toutes dirigées ou comme pressées vers
le devant. Le côté antérieur du manteau est largement ouvert
pour le passage du byssus; un peu au-dessous de l'angle antérieur
, il a une autre ouverture qui introduit l'eau vers les
branchies, et au milieu du côté inférieur en est une troisième
plus petite , qui répond à l'anus; en sorte que l'angle postérieur
n'a besoin de donner passage à rien, et n'est occupé que
par une cavité du manteau ouverte seulement au troisième
orifice dont nous venons de parler.
Il n'y a qu'un seul muscle transverse répondant au milieu
du bord des valves.
Dans
LES TRÏDACNES proprement dites, Lam.
{Pianelle 96.)
La coquille a en avant, comme le nianlean , une grande ouverlure à
bords dentelés pour le byssus; celui-ci est bien sensiblement denature
tendineuse, et se continue sans interruption avec les fibres musculaires.
Telle est la coquille de la mer des Indes, fameuse par son énorme
g r a n d e u r , dite la TuUée ou le Bénitier {Chama gigas, L., Chemn.,VIl,
xLix, qui a de larges côtes relevées d'écaillés saillantes demi-circulaires.
Il y en a des individus qui pèsent plus de trois cents livres. Le byssus
tendineux , qui les suspend aux rochers, est si gros et si tenace , qu'il
faut le trancher à coups de hache. La chair est mangeable, bien que fort
dure.
Dans
LES HIPPOPES,
(HIPPOPUS. Lam.)
(Planche 97.)
La coquille est fermée et aplatie en avant, comme si elle eût éti3 ti-onquée
(1).
( i ) Chamahippopus, L., Chemn,, VII, l , 4y8-499-
l
TESTACIES.
LES CAMES propreaient dites
(CHAMA. lirug.)
(i>i. 5)5, r.g. 1.)
Ont la coquille in-égulière, à valves Inégales, le plus souvent lamelleuses
et hérissées, se fixant aux rochers, aux coraux, etc., comme les hu.tres,
ses sommets sont souvent très saillans, inégaux et recoquillés. Souvent
aussi leur cavité intérieure a cette forme, sans qu'on s'en aperçoive à 1 extérieur.
L'animal ^Psilopus, Poli) a un petit pied , coudé presque comme
celui de l'homme. Ses tubes, s'il en a, sontcourts et disjoints, et l'ouverture
du manteau qui sert au passage du pied n'est guère plus grande qu'eux.
Nous en avons quelques espèces dans la Méditerranée (1).
Il y en a aussi plusieurs de fossiles (2).
LES DIGERATES Lam.
(fi.95, >.)
Ne paraissent différer des cames en rien d'essentiel ; seulement leur dent
cardinale est fort épaisse, et les spirales de leurs valves sont assez saillantes
pour rappeler la forme de deux cornes (3).
LES ISOCARDES
(ISOCARDIA. Lam.)
(Plauclie 98.)
Ont une coquille libre, régulière, bombée, et des sommets recoquillés en
spirale, divisés vers le devant. Leur animal IGlossus, Poli) ne diffère de
celui des cames ordinaires, que par un pied plus grand et ovale, et parce
(i) chôma liizanis, Clieiim.,YII, i
507, 509;
eu. gryphoïdcs, il>., 5io-5i3;
Ch, arcinelLa^ ici., LU, 523 ;
Ch. macmphylla, il).. 514, 5[5 ;
Ch.foltacm, ib., 521;
Ch. citrea, Regciir, IV, 44,
Ch. htcornis, il»., 5i(;-52o.
(2) Voyez la Conch. foss. S)il)ap. de
lïrocchi, et les Coq. , foss. des cnv. de Paris
de M. De Lamarck.
(<i) Ce sont des coquilles fossiles des 1er
rains jorassiques. Dk. nrietïna , L am. , de
Saussure, Voyage aux All>es, 1, pl. n, f.
' K -
w :
i l