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 '  7 4  CRDSTACÉS  
 T a i i t ô l  les  quatre  antennes,  quoique  de  proportions  différentes  dans  
 p l u s i e u r s ,  ont  e s sent iel lement  la  m ê m e  forme  et  les  môme s  usages  ;  les  inf 
 é r i e u r e s  ne  ressemblent  point  à  des  pieds  et  n 'en  font  point  les  fonctions.  
 TJn  sous -genre,  q u e  nous  avons  é tabl i  sous  la  dénomination  
 D ' I O N E ,  
 (lONE.)  
 (Pl.  59,  fig.  I.)  
 Mais  uniquement  d'après  une  figure  de  Montagu  (  Oniscjis  thoracicus  ,  
 T r a n s ,  l inn,  soc.,  IX,  m ,  3,  4 ) ,  nous  présenle  des  caractères  Irès  parlicul 
 i e r s  el  qui  l'éloignenl  de  tous  les  a u t r e s  du  même  o rdre.  Le  coi-ps  s e  comp 
 o s e  d'environ  quinze  art icles,  mai s  q u e  l 'on  ne  distingue  que  p a r  des  inc 
 i s i o n s  latérales,  en  forme  d e  dents.  Les  q u a t r e  ant enne s  (a)  sont  très  court 
 e s ;  les  externes, -  p lus  longues  que  les  deux  aut res,  sont  seules  visibles  ,  
 l o r s q u e  l 'animal  est  vu  sur  le  dos.  Les  deux  premiers  segmens  du  corps  
 s o n t  pourvus  c h a c u n ,  dans  la  femel le,  de  deux  cirrhes  allong»>s,  charnus,  
 a p l a t i s ,  semblables  à  des  r ame s .  Les  pat tes  sont  très  cour tes,  cachées  sous  
 l e  corps  et  c rochue s ,  les  six  derniers  segmens  sont  muni s  d'appendices  
 l a t é r a u x ,  charnus,  allongés,  fasciculés,  s imples  d ans  le  mâle,  en  rameaux  
 d a n s  l'autre  sexe.  On  voit  aus s i ,  à  l 'ext rémi t é  postérieure  du  corps,  six  
 a u t r e s  appendices  simples,  recourbés,  et  dont  deux  plus  grands  que  lis  
 a u t r e s .  Les  valves  abdomina l e s  sont  ti è s  g r ande s ,  recouvrent  toute  la  pai"  
 t i e  inférieure  du  corps,  et  forment  une  espèce  de  réceptacle  pour  les  
 oe u f s  {é).  Ce  c rus tacé  se  tient  caché  sous  le  test  de  la  Catiianasse  soi/lerruine, 
   et  y  forme  sur  l 'un  de  ses  côtés  u n e  t ume u r .  Montagu  a  consei 'vé  en  
 vie,  pendant  plusieurs  jour s ,  ce  c rustacé.  qu'il  avait  ret i r é  do  s a  demeure.  
 Les  femel les  sont  toujours  a c compagné e s  de  leui-s  mâles  (c),  qui  se  fixent  
 s o l i d e m e n t  sur  leurs  appendices  abdominaux,  à  l'aide  de  leur s  pinces.  Ce  
 c r u s t a c é  est  rare,  et  se  r approche ,  à  l 'égard  d e  ses  h abi tude s ,  des  bopyies.  
 {Voyez  les  Atmales  des  sciences  naturelles,  décembr e  1820,  XLIX,  10,  le  
 m â l e ;  11,  la  femelle.)  
 T o u s  les  amphipodes  suivans  ont  les  segmens  du  coi-ps  parfaitement  
 d i s t i n c t s  d ans  toute  l e u r  é t endue ,  et  a u c u n  d'eux  et  d ans  a u c u n  sexe  n'oil're  
 ces  longs  c i r r h e s ,  en  forme  de  rame,  que  l'on  voit  aux  deux  premiers  des  
 i o n e s .  
 («)  Pl.  5i|,  li  m  fi. Si,. Cf.  ib.  w  i'i.59,te.,.  
 AMPHIPODES,  17B  
 Dans  ceux-ci ,  la  griffe  o u  le  doigt  mobi le,  lorsqu'il  existe  des  p ieds  term 
 i n é s  en  pince,  n'est  formée  que  d'un  seul  article,  {a)  
 P a r m i  ces  d e rni e r s ,  il  en  est  d o n t  les  ant enne s  supérieures  sont  beaMc 
 o n p  plus  courtes  que  les  inf é r i eur e s ,  el  m ême  que  leur  pédoncul e  (i);  la  
 l i g e  d e  celles-ci  est  compos é e  d 'un  g rand  nombr e  d'articles.  
 LES  ORCHESTIES.  
 (ORCHESTIA.  Leach.)  
 (Pl.  59,  fig.  3  et  4.)  
 Ont  les  seconds  pieds  terminés,  dans  les  ma l e s  ,  p a r  une  grande  pince,  
 avec  la  griffe  o u  le  doigt  mobi l e  long,  u n  peu  courbe;  el  p a r  deux  doigts  
 d a n s  les  femel les.  Le  t roisième  article  des  antennes  inférieures  est  a u  plus  
 d e  la  longueur  de  celles  des  d e u x  p r é c édens  réunis.  (1)  
 LES  TALITRES  
 (TALITKUS.  Latr.)  
 (Pl.  59,  fig.  2.)  
 N ' o n t  aucun  pied  e n  forme  de  serre.  
 L e  troisième  a r t icl e  des  antennes  inférieures  est  plus  long  que  les  deux  
 p r é c é d e n s  r é u n i s ;  ces  ant enne s  sont  grandes,  épineuses.  (25  
 Dans  les  suivans,  les  a n t e n n e s  s u p é r i e u r e s  n e  sont  jamai s  b e a u c o u p  plus  
 c o u r t e s  que  les  inféi-ieures.  (c)  
 Q u e l q u e s - u n s ,  ayant  d'ai l leurs  l eur s  ant enne s  a l longées ,  sétacées,  cl  term 
 i n é e s p a r  u n e  tige  p l u r i a r t i c u l é e  et  sans  serres  r ema rquabl e s ,  se  rapproc 
 h e n t  des  précédens  en  ce  q u e  les  antennes  supérieures  sont  un  p e u  plus  
 [l)  Oiiisms  gnmai-clhis,  Pali.,  Spicil.  
 zool..  fase.  IX,  IV,  S;  Cancer  gammams  
 iittorem,  Montag.;  Desinar.,  Consid.,  
 p.  261,.XLV,  3.  
 (a)  Ontsais  hcmta,  Pall.,  Spicil.  zool.,  
 läse.  IX,  IV,  7;  Cancergammants  saltator,  
 Montag.;  Desm.,  Consid.,  xr.v,  2.  
 (»)  Pl.  59, fig. 2 «, 3, 4 ;  l'I.  fi», fig. 1. 3,  (i.  
 (c)  I'l.  fio,  fig.  I,  ete.  
 •  (i)  PI.  5a,  fig.  ao.  3  ct  4.  
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