
 
		GASTÉROPODES  
 LES  SIGARETS  
 (SIGARETUS.  Adans.)  
 (PI.  
 Ont la  coquille aplatie,  à ouverture  ample  et  ronde,  à  spire  peu  considérable  
 ,  dont  les tours  s'élargissent  très  vite  et  se voient  par  dedans,  et  
 cachée pendant  la  vie  dans  l'épaisseur  d'un bouclier  fongueux qui  -la  déborde  
 de beaucoup,  ainsi que le pied,et  qui est  le  véritable manteau.  On  
 remarque  en avant  de  ce manteau  , une  écliancrure  et un  demi-canal  qui  
 servent  à  conduire  l'eau dans  la cavité branchiale,  et qui forment  un  passage  
 à  la famille suivante ; mais dont la coquille ne porte aucune  empreinte.  
 Les  tentacules  sont  coniques  et  portent  les  yeux  à  leur  base  extérieure ;  
 la verge  du mâle  est  très  grande.  
 Nous  en avons quelques espèces  sur nos  cdles.  
 LES  CORIOCELLES  
 (COMOCELLA.  Blainv.)  
 Ne sont  que des  sigarets  dont la  coquille est cornée  et presque  membraneuse, 
   comme  celledesaplysies.  (1)  
 (i)  La  CorioccUe  notre.  Eiainv.  Malac.,  
 XLir,  f. I. Ce mollusque n'est  pas  dépourvu  
 de  coquille,  comme  l'a  cru  l'auleur  du  
 genre;  mais  elle  est mince  et  flexible.  
 PECTINIBRANCHKS.  
 LES  CRYPTOSTOMES  
 (CRÏPTOSTOMA.  Blainv.)  
 {Pl.  49,  H -  >•)  
 Ont  une coquille assez  semblable à  celle  des sigarets,  portée  avec  la  tête  
 et  l'abdomen  qu'elle  recouvre  sur un  pied quatre  fois  plus  grand,  coupé  
 carrément  en  arrière,  et  qui  produit  en  avant  une  partie  charnue  et  
 oblongue,  qui fait  près de moitié  de  sa  masse.  L'animal  même  à  la  tête  
 plate,  deux  tentacules,  un  large  peigne branchial  au  plafond  de sa  cavité  
 dorsale;  la verge sous le tentacule  droit  ;  mais je ne  lui  vois pas  d'échancrure  
 au manteau.  (I)  
 La  troisième  famille  des  Gastéropodes  pectinibranches,  ou  
 LES  BUCCINOIDES,  
 (Pl.  5o  à  6i  
 h  
 A u n e  coquille  spirale,  dont  l'ouverture  a ,  près  de  l'extrémité  
 de  la  columelle,  une  échancrure  ou  un  canal  pour  le  
 passage  d u  syphon,  ou  tuyau  qui  lui-même  n'est  qu'un  repli  
 p r o l o n g é  d u  manteau.  Le  plus  ou  moins  de  longueur  du  can 
 a l ,  quand  il  existe,  le  plus  ou  moins  d'ampleur  de  l'ouver.  
 ( i )  Cuire  l'espèce  du  Muséum  britannique  
 {CF. leadut,  Blainv.),  Malac.,  XLII,  
 3,  nous  eu  avons  une  {Cr.  caroiinum,  Nob.)  
 envoyé de  la  Caroline  par  M.  L'Herminier.  
 i8