
 
		GASTÉROPODES  
 El  une dans  la mer  des Indes  ( Carinaria  fragilis,  Bory  Saint-Vincent,  
 Voyage aux  quatre  Iles d'Afr., I,  yi,  4). (1)  
 L'argonaute  vitré  des  auteurs,  Favanne,vii,  c.  2;  Mart ini ,  I,  xiii,  
 163,  doit  être  la  coquille  d'une  grande  carinaire;  mais  on  ne  connaît  
 pas  encore  son  animal.  
 LES  ATLANTES  
 (ATLANTA.  Lesueur.)(2)  
 (Pl.  38,%.  a  )  
 Seraient,  d'après  les  nouvelles observations  de  M.  Rang,  des  animaux  
 de  cet  ordre  , dont  la  coquille  au  lieu  d'être  évasée  comme  celle  des  carinaires, 
   a  sa  cavité étroite  et  roulée en spirale  sur  le même  plan  ; !e  contour  
 en  est  relevé  d'une  crête  mince.  
 Ce sont  de  très  petites  coquilles  de  la  mer  des  Indes,  dans  l'une  desquelles  
 Lamanon  avait  cru  retrouver  l'original  des  cornes d'Ammon (3)  
 Atlanta  Peronii  et  Atlanta  Keraudrmii  ^  Lesueur ) ,  Journ.  de  phys.,  
 Lxxxy,  nov.  1817,  et Hang., Mém.  de  la  Soc.  d'hist.  nat.  de  Paris,  tome  
 III,  p.  373  et pl.  IX.  
 (i)Aj.'.Car  deprcssa  ^  fiang.,  An»,  des  
 Se.  nal.,  fév.  1829,  p.  l36.  
 (a)  11 ne  faut  pas  confondre  les  Allantes  
 de  Lesiienr  avec  XAllas  qu'il  décrit  au  même  
 endroit,  et  quej e  ne  sais  où  classer,  tant  
 sa  description  me  paraît  confuse.  
 (3)  Voyage  de  Lapcyrouse,  IV,  p.  i34,  
 cl  pl.  63,  f. 1-4.  
 HKTÉROPODES.  
 LES  PIROLES  
 ( F I R O L A .  Pérou.)  
 (Pl.  39,  fig.  1.)  
 Ont  le  corps,  la  queue,  le  pied,  les  branchies,  le  paquet  des  viscères  
 â-peu-près  comme  les  carinaires ; mais  on  ne  leur  a  point  observé  de  coquille  
 ;  leur  museau  s'allonge  en  trompe  recourbée,  et  leurs  yeux  ne  
 sont  point  précédés  par  des tentacules.  On voit  souvent  pendre  du  bout  
 de  leur  queue,  un  long  filet  articulé,  que  Forskal  avait  pris  pour  un  toenia  
 , et  dont  la  nature  n'est  pas  encore  bien  certaine.  
 Il y en  a aussi  une  espèce  très  commune  dans  la  Méditerranée  (Ptcrotraehea  
 coronata,  Forsk. ), Peron., Ann. Mus., XV, II, 8, et M. Lesueur  
 en  décrit  plusieurs  de  la  même  mer  qu'il  regarde  comme  différentes ,  
 mais  qui  auraient  besoin  d'une  nouvelle  comparaison.  Acad.  Se.  nat.  
 Philad.,  tom.  I ,  p.  3. (1)  
 M.  Lesueur  distingue  les  e i r o l o ï d e s ,  où  le  corps au  lieu  de  se  terminer  
 en  une  queue  comprimée,  est  tronqué  brusquement  derrière  le  paquet  
 des viscères,  ib.,  p.  37.(2)  
 ( i j  Firola  Malica  ;  
 gibbosa  ;  
 F.  Fnrskaîea;  
 F.  Cuvieia.  C'est  celle-ci  qui  est  le  Pterotrackea  
 coronata  de  Forsk.  ;  
 F.  Frederica,  copié  Malacci.  deRlainv.,  
 {>1.  xi.vji,  f.  ;  
 F,  Peronii.  
 Aj.  Pterotrachea  Bufa,  Quoy  el  Gaim.,  
 Voyage  de  Freycin.,  zoül.,  pl.  87,  f.  a  et  3.  
 (2)  Firoloïda  Demarestia  ;  
 Fir.  lilainviliana  ;  
 F.  Àculeata,  Les.