2ii8 MOLLUSQUES
Séparés pai- aulanl de pans enfoncés, et dont trois sont plus étroits que
les autres. Leur base est le plus souvent formée d'une lame calcaire et
fixée sur divers corps. Les quatre valves de leur opercule ferment exactement
rorifiee.
Les rochers, les coquilles, les pieux dfi loiites nos côtes sont pour ainsi
dire couverts d'une espèce {Lepas halanns, L.), Chemn. VIII, xcvn,
826 (1).
On en a distingué :
LesACASTEs, Leach, dont la base est irrégulière, convexe vers le deliors
et ne se fixe point j la plupart se tiennent dans des éponges (2) j
Les coKiEs, Blainv. (a), dont le tube n'a que quatre pans saillans (3) ;
Les ASEMES, Ranzani, dont le tube n'a point de parties saillanles marquées
(4);
Les PYRGOMES, Savig., dont la partie tubuleuse en cône très déprimé,
n'a qu'un orifice fort petit, presque comme une coquille de fissurelle(5);
Les OGHTHOSIES, Ranzani, qui n'ont que trois pans saillans el seulement
deux valves à l'opercule (6) ;
Les CREUSIES, Leach, à quatre pans saillans et deux valves à l'opercule
(7).
(i)Ajoutez Lep. balanoldes ^ Chemn.,
Vili, xcvn, 82 1-825;
L. tlntinnabuliim, ih., 828-83I;
L. minor, ib., 827;
L. porosa, id,, xcviii, 836;
L.i'erruca, \h., 8/|0, 8.; 1;
L. angustata, ib., 835;
L. elongata, il).", 838 ;
L. patellaris, ib.. SSg;
/ . . spinosa^ ib., 840;
/... n/o/acecj id., xcix, 8.'i2;
L. tulipa. Asean, icon., x;
X,c/7;«¿r/cfi,Gronov.,Zooph,,XJX, 3,
L. cariosa, Pall.,nov. Act. Petr,, II vi,
2 4 , A, B.
(«) VI i3o. fig. 3.
(2) Acasla AJontagui, Leach, Encycl.
Ed., copié Blainv., Malac,, i.xxxv 3-
Lepas spongites, Poli., I, vi, 5.
(3) Conia radiata, Blainv. , Malac.,
(.;) Lepas porosas, Gm., Chemn, , "VIH,
.xcvm, 836 , 83-; Encycl. méth , pi. i65 ,
f . 9 , IO.
( 5 ) Pyrgoma cancellala, Leacli, loc.
cit., copié Blainv., Mal., LXX.W, 5.
( 6 ) Lepas Strcemii, Muli., Zool. Dan.,
in, xciv, I-.;.
( 7 ) Creusia spimdosa, Leacli, loc. cit.,
copié Plainv., Mal., i.xxxv, fi.
C.IRRUOPODES. 251)
M. Delauiarck sépare, sous le nom de COROKULES (a), des espèces très
évasées, où les parois du cône ont des cellules si grandes, qu'elles représentent
des espèces de chambres (l) ;
El sous celui de TUBICI]NELLES(^), des espèces où la partie lubuleuse est
assez élevée, plus étroite vers le bas et divisée en anneaux qui marquent
ses accj-oissemens successifs. (2j
Il y en a des unes et des autres qui s'implantent dans la peau des baleines
el pénètrent jusque dans leur lard.
Il faut y ajouter
LES DIADÈMES,
(DIADEHA. Ranz.)
Dont la partie lubuleuse est presque sphérique, el qui n'ont que deux
petites valves presque cachées dans la membrane qui ferme leur opercule.
Leurs valves operculaires ne fermeraient pas complètement leur orifice
sans la membrane qui les réunit.
Ils se tiennent aussi sur les baleines, et l'on voit souvent des étions qui
s'attachent à leur surface. (3)
(i) Lepas balcenaris, L , Chemn., VIII,
xcix, 845, 846;
L. testudinarius, ib., S47, 848. Celui-ci
s'attache au fesl des tortues.
( 2 ) La Tubicineltc, Lam., Ann. Mus-, I,
XXX. I , 2.
(3) Lepas diadema, Cliemn.VIII, xcix,
843, 844-
[b) Pl. 139. Cg. 1.