120 GASTÉROPODES
C'est ici qu'il faut placer les coquilles complètement aquatiques
ou respirant par des branchies, qui appartenaient à
l'ancien genre Hélix, c'est-à-dire dans lesquelles l'avant-dernier
tour forme, comme dans les hélix, les limnées, etc., un
arc rentrant, qui donne plus ou moins à l'ouverture la figure
d'un croissant, (i)
Les trois premiers genres tiennent encore d'assez près aux
Turbo. Ainsi :
LES PALUDINES
(PALUDINA. Lamk.)
(PL 43, %-70
Ont été nouvellement séparées des Cyclostomes, parce qu'elles n'ont
point de bourrelet à leur ouverture j que celle-ci, aussi bien que leur
opercule, a un petit angle vers le haut, et que leur animal,ayant des
branchies , vit dans l'eau comme tous les autres genres de cette famille.
Il porte une trompe très courte, deux tentacules pointus; les yeux à leur
base externe sans pédicule particulier; une petite aile membraneuse de
chaque côté du corps en avant ; le bord antérieur de son pied est double ;
l'aile du côté droit se recourbe en un petit canal, qui introduit l'eau dans
la cavité respiratoire, ce qui commence à indiquer le syphon de la famille
suivante.
(î) C'est ce dont M. de Rlaiaville fait sa famille deSELLipsosTOMBs.
PECÏINUÎRANCHES.
Dans l'espèce commune,
La riVIPARBA BAmESicGmii\-.( Helix vivivara. Lin.), Drap. 1,16. M
Dont la coquille, lisse et verdâtre, a deux ou trois bandes longitudinales
pourpres, et qui habite en abondance toutes nos eaux dormantes ;
la femelle produit des petits vivans ; on les trouve, au printemps , dans
son oviductus, dans tous les états de développement. Spallanzani assure
que les petits, pris au moment de leur naissance et nourris séparés ,
reproduisent sans fécondation, comme ceux des pitcerons. Cependant
les mâles sont presque aussi communs que les femelles ; ils ont une
grande verge qui sort et rentre comme celle des Hélix, mais par un trou
percé dans le tentacule droit, ce qui fait toujours paraître ce tentacule
plus grand que l'autre. C'est un moyen de reconnaître le mâle. (!)
La mer produit quelques coquillages qui ne diffèrent des paludines que
par une coquille épaisse. Ce sont
LES LITTORINES (Féruss.)
(Plnnche 43 , 6 )
Dont l'espèce commune,
Le VIGNEAU (Turbo littorms. L. ) l i). Chemn. V. o l x x x v , 1852.
Fourmille sur nos côtes. Sa coquille est ronde , brune , rayée longituiialcment
de noirâtre. On le mange.
( I ) Ajouleï Cjcfoil. achatmim, Drap., waiioio, I,, etc. ; et les petites espèces des
j jg. étangs d'eau salée, décrite par M. Eetidant,
C. imimmm, id., il), 20, ou Hdix Un- Ann. Mus., XV, p. 199.
(«) Pl. .li.lig. 7,7«
MOLI.DSQUES.
(i) Pl. 43, lig. fi.
18
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