4 GASTËKOl'ODJ-S
L E S SEP TAIRES Fëruss. N A V I C E L L E S Lan».
(CDlIiER. Montr. 82.)
(l>l,48,/ig, i.)
Ressemblenl aux crépidules, excepté que leur sommet est symétrique,
couché sur le bord postérieur, et leur lame horizontale moins saillante i
l'animal a de plus une plaque testacée de forme irrégulière, attachée
horizontalement sur la face supérieure du disque musculaire de son pied,
et recouverte par le sac abdominal, qui repose en partie dessus. C'est
probablement l'analogue d'un opercule, mais qui n'en remplit pas les
fonctions, étant en quelque sorte à l'intérieur; leur animal a de longs
tentacules, et à leur base extérieure, des pédicules qui portent les yeux.
Elles vivent dans les rivières des pays chauds, (i)
L E S CALYPTREES
(CALYPTIUEA. Lam.;
(Pl. 48, Cg. a, 3, 4.)
Ont line coquille en cône, dans le creux de laquelle est une petite lame
saillante en dedans, qui fait comme un commencement de columelle et
s'interpose dans un repli du sac abdominal. Les branchies se composent
d'une rangée de nombreux filets longs et minces comme des cheveux.
(i) Patella neritoUea, Lisi,, 545-36,
clNntiirF.,XIII, v, i, a:
Pat. horbonica, lîury Saiiil-Tilici'lit.
Voyyge,!, xxxvii, a ; i-l (lour l'animal,
Qiioy t'I Gaim. , Toya;,'e du l'rcyriiift, jil.
f. 3-fi.
PECTrNIBtlANCHES. 'SK
Les unes ont cette lame adhérente au fond du cône, ployée elle-même
en porlion de cône ou de tube, et descendant verticalement. (1)
D'autres l'ont placée presque horizontalement, adhérenle aux côtés du
cône, qui est marqué en dessus d'une ligne spirale, ce qui donne à leur
coquille quelque rapport avec celle des trochus. (2)
l . E S SIPHONAIRES,
(SIPHONAMA. Soweibj.)
(Pl. 48, Cg. Si pl. 4« i " . «B. 3.)
Démembrées tout nouvellement des patelles, ont une coquille au premier
coup-d'oeil très semblable à une patelle aplatie et sillonnée en rayons,
mais son bord est un peu plus saillant du côté droit, et elle est creusée en
dessous d'un léger sillon qui aboutit à cette proéminence du bord , et auquel
répond un trou latéral du manteau par où l'eau s'introduit dans la
cavité branchiale placée sur le dos, et d'ailleurs close de toutes parts. L'organe
respiratoire consiste en petits feuillets peu nombreux, attachés sur
une ligne transversale au plafond do cette cavité ; l'animal ne parait point
avoir de tentacules, mais seulement un voile étroit sur la tête. (3)
Il y a des espèces où la coquille n'a pas même cette apparence légère de
canal, et ressemble tout-à-fait à celle d'une patelle, si ce n'est que son
sommet est sur l'arrière. (4)
(1) Patella eqiteitrìs, L., Lisi., 546-38 ;
Pat. sinensis, il)., 39;
Pat. trocliijoimìs. Martini, I, xiii, i35 ;
Pat. auricula, Cbemil., X , CLXvin,
1628-29;
Pat. plicata, Nat. Forsch., XVIII, 11,
12 ;
Pat. striata, ib., 13.
(2) Patella contorta, Nat. Forsch., IX,
IH, 34, -?m, II-I4 ;
Pat. depressa, ib., XllI, 11, I r.
(3) Palella sipho ;
Siplicnaria concinna, Sovver'b., Geli, of
Sliells, 11° XXI ;
S, exigua, id., ib. Voyez, aussi Savigny,
Descr. de l'Eg., Zool., Gaster. , pi. in, f.
3, et Coq., pl. t, f. i. M. Gray a proposé il
y a quelques années, un genre gadinia ,
qui ne diffère en rien de celui des siphonaires.
(Philos. Magaz., avril 1824.)
(4) Siphonaria tristensis, Sûw., loe. cit.
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