
 
		CRUSTACÉS  DÉCAPODES.  
 Tels  soni  :  
 LES  PÉINÉES,  
 (pEN.-iìus.  l'ab.)  
 (Pl.  
 Dont  aucun  article  des  pieds  ne  j)résente  de  division  annulaire. 
   
 Leurs  palpes  mandibules  sont  relevés  et  foliacés  (").  On  voit  
 un  petit  appendice  en  forme  de  lame  elliptique  à  la  base  des  
 pieds  ,  caractère  qin  semble  rapprocher  ces  crustacés  des  
 Pasipliaés,  dernier  sous-genre  de  cette  section,  et  de ceux  de  
 la  suivante.  
 Quelques  espèces,  et  toutes  indigènes,  forment,  à  raison  
 de  la  brièveté  des  deux  fdets  de  leurs  anteimes  intermédiaires  
 ('),  une  première  division.  Elle  comprend  les  suivantes. 
   
 LQ  Pènèc  caramote  {Pulcamon  snlcaius  y  Oliv. ,  Encyclop.j  Carumote  ,  
 Rond.,  Hisl.  nal.  des  poiss.,  liv.  xviii,  chap.  7)  {d)  est  long  de  neuf  
 pouces.  Sur  le  milieu  du  thorax  est  une  carène  longitudinale,  bifurquée  
 à  sa  base,  terminée  par  un  bec  avancé,  comprimé,  ayant  onze  dents  à  sa  
 tranche  supérieure  et  une  à  l'inférieure  ;  on  voit  de  chaque  côté  de  la  
 carène  un  sillon  longitudinal.  
 Cette  espèce  est  très  commune  dans  la  Méditerranée  et  l'objet  d'un  
 grand  commerce.  On  la  sale  pour  la  transporter  dans  le  Levant.  Le  Pénéc  
 à  irais  sillons  de  M.  Leach  (iMalac.  Brit. ,  XLIl)^  et  qui  se  trouve  sur  
 FAMILLE  DES  MACROURES.  
 les  còlos  d'Angleterre,  n'est  peut-être  qu'une  variété  locale  du  précédent. 
   Son  thorax  a  trois  sillons  et  le  bec  a  deux  dents  en  dessous.  Dans  
 le  PénéciVOrbiguy  (Lat.,  Nouv.  diet,  d'hisl.  nat.  T  édit.  article  i^cneV),  la  
 carène  n'est  point  sillonnée.  
 D'antres  pénées  ont  les  antennes  intermédiaires  terminées  par  de  longs  
 filets  ;  ce  sont  celles  de  notre  seconde  division.  Nous  y  rapportons  
 Le  Pihìòe  7tionodon{Penoeus  monodon,  Fab.  ;  Squilla  indica,  Bont.,  HiSt.  
 n a l . ,  p.  81)  des  mers  des  Indes.  Deux  espèces  de  la  Méditerranée  (P.  antenniUiis, 
   Hiss.,  Crnst.,  11,6;  —  P.  mars.,  ejusd.,  11,  5)  paraissent  aussi  
 en  faire  partie.  
 LES  STENOPES  
 (STIÎNOPUS.  l^at.)  
 il'I.  5o,  lig.  a.)  
 Se  distinguent  îles  pénées  par  les  divisions  transverses  et  
 annulaires  des  deux  avant-derniers  articles  des  quatre  pieds  
 postérieurs.  
 Tout  le  corps  est  mou.  Les  antennes  et  les  pieds  sont  longs  
 et  grêles;  ceux  de  la  troisième paire  sont  plus  larges.  
 Nous  n'en  connaissons  qu'une  seule  espèce,  rapportée  des  mers  aus- 
 Iratasiennes  par  Tevon  et M.  l e suenr .  Otivierl'a  consei'vce  clans  le  genre  
 palémon  {Cunocr  setiferiis,  Lin.  ;  P.  hcspidus,  OUv.,  Encycl . ;  et  ail.  il'Uist.  
 nat.,  oe c x i x ,  2;  Scb  ,  Mus.,  lit,  xxi,  6,  7 ;  Hcrlisl.,  xxxl ,3) (a) ,  où  j e  l'avais  
 d'abord  placée.  
 Les  autres  salicoqnes,  dont  plusieurs  ont  les  antennes  in- 
 («)  M. .5o,  lie  i.  
 Cmi-CTACÉS.  
 l ' I l i ,