n o CRUSTACES DECAPODES.
q u e u e est mol le, longue, cylindracée, rétrécie vers le boiU ,
e t n'offre o r d i n a i r eme n t qu'un rang d a p p e n d i c e s ovifères, et
q u i sont e u forme d e fil. L e thor a x est ovoïde o u oblong.
A l 'except ion de quelques espèces très peu connues et dom
i c i l i é e s dans des é p o n g e s , des s e r p u l e s , des alcyons, toutes
l e s aut res vivent dans des coquilles univalves, dont elles ferm
e n t l'entrée avec leurs pinces ant é r i eur e s , et le plus souv
e n t avec u n seul de leurs niordans, qui est ordinairement
p l u s g r a n d q u e l'autre. On prétend que les femel les f o n t deux
o n trois pont e s par année.
Quelques espèces (céiNObiïe, CoenohUa; Lalr.)('/), clisliiiguées des aiilres
par leurs anleiines avancées, et dont les miloyeinies presque aussi longues
que les extérieures ou latérales et à lilels allongés (Z^; dont le lliorax
est ovoïdo-coniquej étroit, allongé, très compr imé latéralement, avec la
division antérieure ou céphalique en forme de coeur, se logent dans des
coquilles terrestres, sur les rochers maritimes, et roulent avec elles, de
haut en bas, dans les inslans de danger, (l)
Celles-ci, qui forment la division la plus nombreuse (pagures propres,
Payurus, Lalr.) (c), ont au contraire les anleiines mitoyennes courbées,
notablement plus courtes qne les latérales, avec les deux lUets courts, et
dont la supérieure en cône allongé on subuié ; la division antérieure du
thorax est carrée ou en forme de triangle renversé et curviligne. Elles
habitent des coquilles marines.
Vllermite Bernard {Cancer Bernhardns Lin,), llorbst., XXI!. 6 : Pwj/iirî/i
strehlonyx, Leach., Malac. Bril., XXVI. i—A{(l. est de grandeur moyenne.
Ses deux serres sont hérissées de piquans, avec Ifs pinces presque en
coeur, et dont la droite plus grande. Les dei-niers articles des jiieds
siiivans sont ))areillcment épineux. Celte espèce est très commune
dans toutes les mers d'Europe Une auU'e, mais fossile, le Pagure de
(Desmarcsl, llist nat- des crust, foss., XI, 2), s'en rapproche
beaucoup.
(i)Pagttms cljpealiis , Fub. ;
(«) Pl. 44, fig, 1.
(c) Pl. 44, «g. 2,3.
( ¿ ) P I , /,/,. li;:, 1
{d) Vi. 44, li.-
l-AMILLE DES MACHOUKES.
Une espèce de la Méditerranée {Pa.jurus mujulaius. Kisso, Crust, de
N i c e , , , 8 ; D e s m a r e s t , C o n s i d . , X X X , . ) , e s t remarqnablcparsespmc^^^^
qui sonl forlemenl sillonnées , avec des arêtes long.tuduiales- La d.o.tc
est la plus forte. (1)
Une autre de 1,-, u . ime mer s'éloigne des précédentes ,v.r plusiem-s car.,
clèves, et mérite de former nn sons-genre propre (..KOtMiïLACE. Pm,nT
i , „ , L a l r . i (»). La qneue, au lien d ' ê t r e , l ' exe ep. ion dn dessns des trois de -
„ i e ; . segmens, mol l e et arquée, de n'avoi r .p,'un seul rang de dets ov.fe,
est eonv^rte de tégumens eoriaees , se ,ürige en ligne dro.te e, ne se co b
en dessons qu';. son extrémité ; sa surfaee inférieure presente un s.llon
e, deux rangs de fausses pattes. Le corps en ,n.tre est Lnean-e avec les
deux appendices latéraux du bout de la queue presque égaux , et dont a
division plus grande, foliacée et ciliée. Les quat r e derniers p.eds sont légèrement
granuleux leur extrémité, et semblent n'être tenn.nesque
, a r un seul doigt, ou du n.oins ne sonl pas très distntclement b,f,des
Peut-être faut-il rapporter à cette division les hermites .,vant dans les
serpules, les alcyons, tels que le pagur e h,Märe de hahricms.
D a n s to.is les macroures si.ivans, les deux pieds postér
i e u r s a., plus sont seuls p i n s pet i t s q u e les précédens ('). Le
p l u s souvent les fausses pat tes sous - c auda l e s sont a u no.nbre
d e c inq paires. Les tégumens sont loujours cruslacés. Les nag
e o i r e s latérales du pénul t ième segment de la q u e u e et son
d e r n i e r e n f o rme n t u n e c ommu n e disposée e n évanlatl.
L e s d e u x sections suivantes ont u n caractère commun qui
les sépin' e de la q u a t r i ème o u celle d e s sal lcoques. Les antenn
e s so. , t insérées à la m ême hai t teur o u de niveau ; le pedon-
(i) Voyez, potii- les iiiilvcs esjicces, l'arli-
<.|e Po'^ure de rEncyrloliéJiiî nn'llioilitiiie;
rAllasa'lùstoireualurelledii inùme ouvrage;
Dcsmarest, Considoralioiis géiiéralés sur In
fiasse dei! criislaci's; les planclies d'IiLsIoiro
naliinlle accompaiinanLlarclalioiidii voyage
cltt" t-apilaiin! l-reyvinel. On ol)«crvev;i
(„) lovez rcxi.liciuiou de J)!..'/?, (¡i-. •>
(¡ne , dans la (igiirc du cancer megistos
d'lIerbst..i.M. t, la ciuruc csl fausse, parce
que, iiiaii(|uain dans l'iudividu qui a servi
iui di-ssin, un y a supplée en prenanl poiir
iiiûdole la queue en nageoire d"un macrourc
ordinaire.
( A ) Pl. / . T . f ' S ' '
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