12(1 CUUSIACÉS DECAPODES.
nil esl arrondi, el qui vit sur les rocliers de nos mers; la PorreUitnc
htìrìssèc {P. hirla, LamO, doni lout le dessus des pinces et du thorax est
velu, et où eelui-ci esl in-esque ovale, aniiuei en devant. Elle a été rapportée
de File King par Pérou et M Lesueur. Les autres ont les pinees
î,dabres. Telle est la Porreliane à six pieds {Cuncer hcxapus, Lin.; Herbst;
XL\I1, 4J. Le thorax a des lignes courtes, transverses, un peu ciliées.
Son front est Iritide, avec la dent du milieu fiueuient dentelée. Les serres
sont parsemées de petites écailles et de petits grains, d'un rouge de
sang, avec les doigts écartés entre eux et sans dentelures internes Elle
se trouve dans nos mers. (1)
Le genre MONOLEPIS de M. Say (Journ. de l'Acad. des selene, uatur. de
l'hilad., 1, pag. 155 ; üesmar. , Cousid., pag. 199 et 200) paraît faire le passage
des porcellanes aux mégalopes. 11 se rapproche du premier sous le
rapport des deux pieds postérieurs et de la direction de la queue. Mais
cette queue n'aïu'ait que six segmcns , et les yeux seraient ti-ès gros,
comme dans le second. Il paraîtrait aussi que les nageoires latérales du bout
de la queue ressembleraient ^^ celles du dernier.
Les autres crustacés de la nièine division diffèrent des j)récédens
par leiti-s pieds postérieurs, setiiblables, quant à la
forme, aux proportions et aux nsages, aitx précédens, on jiareillenient
ambulatoires ("). Ils s'en éloignent encore à raison
de leur corps (iliis épais et pins élevé, de leurs antennes latérales
beaucoup plus courtes, de leurs serres plus petites, de
la gi'osseur des yeux, et des nageoires latérales de leur queue,
qui ne sont composées que d'une seule lame Q. Cette queue
est étendue, étroite, et simplement courbée en dessous, vers
son extrémité.
(t) f^oyez i'ai'ticle Porcellane, du Nollv. Dici, d'iiisl. nal., s= edil., el Desitiar.,
Coiisid. s«r les cmsl., pag. lya-iijy.
(«) Pl./,;, «6.4. ) P1.4;, iie-4«-
FAMILLE DES MACIIOURES.
LES MÉGALOPES.
(MEGALOPUS. Leach. — Macropa. I.atr. Encyclop.)
(Pl. 47, «g. 40
Nous en connaissons quatre espèces, dont trois des mers
d'Europe et l'autre de l'Océan indien (i), d'où elle a été apportée
par feuLesclienault et MM. Quoy et Gaimard.
Nous comprendrons dans notre seconde division (^stacinl.
Latr.) des Homards, ceux qui ont cinq paires de fausses pattes
("), les antennes mitoyennes droites ou presque droites,
saillantes, avancées, et terminées par deux filets aussi longs ou
plus longs que leur pédoncule Q ; et qui, un seid sous-genre
excepté [gehie) ("), ont les quatre ou six pieds antérieurs terminés
par une main didactyle. {')
Leur queue est toujours étendue; leurs deux pieds postérieurs
ne sont jamais beaucoup plus grêles que les précédens,
ni repliés. Le pédoncule des antennes latérales est souvent accompagné
d'une écaille. (')
Quelques-uns, ainsi que d'autres de la section suivante, vivent
dans les eaux douces.
(i)rojiî,|ioui-cellesd'Euroiw.De!mai>., Consid., fag. ïoo-n
même oiivragi;.
w PL4S,C6.>ipl-S9.'.3. (S) Pl. 4S,ne..,a,3,
w m. 49,lis... M
H Pl. 49, f.B. »4.
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