LES NAUTILES PROPREMENT DITS
:, Pl. 9 .
Ont une coquille qui diffère des spirules, en ce que les lames croissent
très rapidement , et que les dernier s tours de spire, non-seulementlouc
h e n t , mai s enveloppent les précédens. L e syplion est au mi l ieu de chaque
c l o i s o n .
L'espèce la plus commune {NautUi/s pomjnLius. L.), List. , 55i C"), esl
Irès grande, d'un beau nacre en dedans, couverte en dehors d'une
croûte blanche, variée de bandes ou de llammes fauves.
Suivant Kumphc, son animal serait en partie logé dans la dern
i è r e cellule, aurait le sac, les yeux, le bec de perroquet et l'entonnoir
des autres céphalopodes; mais sa bouche, au lieu de leurs
grands pieds et de leurs bras, serait entourée de plusieurs cercles de
nombreux petites tentacules, sans suçoirs. Un ligament parlant du dos
p a r c o u r r a i t tout le syphon et l'y fixerai t (1). Il est probable aussi que
l'épiilerme se prolonge sur l'extérieur de la coquille; mais on peut
c r o i r e qu'il est mince sur les parties vivement colorées.
On en voit des individus flVrtwi. jwmpUius,, Gm.^ List., 552;
AHMONiE, Monf . , 74, dout le dernier tour n'enveloppe et ne cache pas
les autres, mai s où tous les tours, quoique se touchant , sont à découvert
, c e qui les rapproche des ammonites; néanmoins , ils ressemblent
tellement à l'espèce commune pour tout l e reste, qu'on a peine à croire
qu'ils n'en soient pas une variété.
Les fossiles nous offrent des nautiles de taille grande ou médioc r e , et
de formes plus variées que ceux que produit la mer actuelle. (2)
(l) La figure qu'en donne Rumphius est
indéchiffrable, el ce qui élonae, c'est que
les nombreux naturalistes qui ont visilé la
mer des Indes, n'aient point examiné ou
recueilli un animal qui doit être si ciiricux,
el qui appartient à une coquille si comn„„
o. (i)
(a) Grandes espèces à un seul syphon:
L'angolitb , Moiill'., I. 6.
L'AG^KIDE, id. 5o.
Le CAMTROPe, id. 46.
(«) Pl. 8. ilg, 2. Pl. 9 Cl Pl. £ (A) Vnif. les Pl.i) el I
mm
MOLl.USQUES.
On trouve aussi parmi les fossiles, des coquilles chambrées, h cloisons
simples et à s iphon, dont le corps d'abord arqué ou même contourné en
spirale, demeure droit dans ses parties les plus nouvelles ; ce sont les
L i T v r s ' d e Breyn, dont les tours sont tantôt cont igus( l ) , tantôt distincts
( l e s noRTOLES, Montf. ). (a)
D'autres, où il est droit dans sa totalité, sont les okthocera-
TITES. (2)
I l n'est pas improbable que leurs animaux aient ressemblé à celui du
nautile ou à celui de la spirule.
LES BÈLEMNITES
A p p a r t i e n n e n t probablement encore à cet t e fami l le, mais
i l est imp o s s i b l e de s e n assurer, pLiisqu'on n e les t r o u v e plus
q u e parmi les fossiles; tout annonc e cependant que ce dev
a i e n t ê t r e des coquilles int é r ieure s . Elles ont u n test mince
e t d o u b l e , c'est-à-dire c ompo s é d e d eux c ône s réuni s par leur
b a s e , et dont l ' intérieur, b e a u c o u p plus cour t que l'autre, est
d i v i s é l u i -même intér ieurement en chambr e s par des cloisons
p a r a l l è l e s , concaves du cot é qui r egarde la b a s e . U n syphon
s ' é t e n d du sommet du cône ext e rne à celui du cône interne,
e t s e cont inue de l à , lantôt le l o n g d u b o r d des c loisons, tan-
{x) Nautilus lituus, Gmel. \ — N. semllituus,
rianc. I. x.
(a) Breyn. de Polythal., pl. IIL IV. V
e t V [ ; et Walch, Pétrif. de Knorr., supl.,
IV, b, IV,d, IV. Fojez aussi Sage, Journal
de Phys., brum, au ix, pl. i, sous le
nom de Bclemnite.
{a) Pl. , {/,) 1-1, ,