2 s MOLLUSQUES.
tòt au travers tie leur centre. L'intervalle des tletix cônes testacés
est rempli de substance solide, tantôt à fibres rayonnantes,
tantôt à couches coniques qui s'enveloppent, et dont
chacune a sa base an bord d'une des cloisons du cône intérieur.
Quelquefois on ne trouve que cette partie solide; d'auti
es fois on trouve aussi les noyaux des chambres du cône
intérieur ou ce qu'on appelle les alvéoles. Plus souvent ces
noyaux et les chambres mêmes n'ont laissé d'autres traces
que quelques cercles saillans au dedans du cône interne. En
d'autres cas on trouve les alvéoles en plus ou moins grand
nombre, et encore empilés, mais détachés du double étui
conique qui les enveloppait.
Les bélemnites sont au nombre des fossiles les plus abondans,
surtout dans les couches de craie et de calcaire compacte.
( i)
M. de Blainville les répartit selon que le c ô n e intér ieur o u la partie
c h a m b r é e pénètre p lus o u moin s p r o f o n d éme n t , q u e les b o r d s d u cône ext
é r i e u r ont o u n ' o n t p a s u n e pet i t e f e n t e , et enfin selon qu' i l y a à la surf
a c e extérieure une gout t ièr e longitudinale d'un côté, o u bien deux ou
( i ) Les oinroges les plus compleu sur
re genre sÎDguHer des fossiles, sont le Mémoire
sur les Délemniles considère es zoologi(
juement et géologiquement par M. de
Blainville, Paris, ¡0-4®, 1827; el celui de
M. J. s. Miller, sur le mémesujat, dans
le 2« tome, 1'® part., des Trans, géologi-
•|ues,secoDde série, Loodres i8a6. ^oyez
aussi Sage, Journal de pliys., brum, an ix;
mais surtout fructidor aii ix,et Raspail,
Jourii. des Se. d'oljserv.. ileuxième cahier.
A ce genre se rapportent :
LePac/iVe, Montf,, L 3if5 ;
Le TUalamule, 822 ;
VAchiiloile, 358;
Le Cétocirie, 370;
Acame, 374 ;
La Bélemnile, 382 ;
VHibolite, 386 ;
Le Porodrague, 290 ;
Le Pirgopole y 3g4., qui sont des étuis
des différentes espèces;
Quaut à XAmlmonc , id., 32(3; le
Callirhoé, 362 ; le Ctirisaore, 378, ils
paraissent des noyaux ou piles d'alvéoles
deiadiés do leurs étuis.
iMOLLUSQUES. 21)
p l u s i e u r s goul l lères vers le s o m m e t , ou bien enfin q u e cette sur face est
l i s s e c l s ans gouUières.
Des c o r ps fort s embl abl e s aux bélemnites, mais sans cavi té, et même
à base p lutôt p r o émi n e n t e , forment le g e n r e a c t i n o c a î i a x d e Mi l ler . (•)
C'est sur des conjectures de même sorte que repose le classement
des
AMMONITES;
BRUG. Vulg. Cornes d'Ammon. (l)
Car on ne les trouve non plus que parmi les fossiles. Elles
se distinguent en général des nautiles , par leurs cloisons qui,
au lieu d'être planes ou simplement concaves, sont anguleuses,
quelquefois ondulées , mais le plus souvent déchiquetées sur
leurs bords, comme des feuilles d'acanthe. La petitesse de
leur dernière loge peut faire croire que, comme la spirule,
elles étaient des coquilles intérieures. Les couches des montagnes
secondaires en fourmillent, et l'on en voit depuis la
grandeur d'une lentille jusqu'à celle d'une roue de carrosse.
{0 Ce nom vient île la ressemblance de
leuis volutes avec celles de la corne d'un
M Pl.,,.lie.,,