Fig. X , X I e t X I I I—-C o u p e , p la n e t p ro fil d 'u n b a n c c irc u la ire d o n t i l reste, b e au c o u p d e fragm en ts : o n y
rem a rq u e e n co re l’a rra c h em e n t d ’u n e console.
Fig . X III. — F r a gm e n t d ’u n e b a s e d e p ié d e s ta l.
Fig . X IV e t XV. — P r o f i l- e t p la n d 'u n e -base c irc u la ire ; avec u n re s te d e console.
Fig . X V I .— Pro fil ta illé su r. u n fra gm e n t c irc u la ire . T o u s ces d é b ris , e n p ie rr e d u re d ’u n g r a in trè s -fin e t d ’un
be au tr a v a il, so n t d isp e rsé s, à l’e n d ro it in d iq u é p a r la le ttr e c d e l'em p lac em en t D d u p la n gén éral.
Planche 84.' • '
F ig . I , I I e t I I I . — P la n , co u p e tran sv ersale e t <co u p e lo n g itu d in a le d ’u n e c ite rn e d é sig n ée a u p la n gén éral
p a r la le ttr e N . L a , c o n s tru c tio n d e c e tte c ite rn e e s t èn p ie rr e p o sé e „ su r c im e n t , e t re c o u v e rte d ’u n s tu c ou
e n d u it. d a .o,o3o; millim è tres d ’épaisseur.
Fig. IV. — D é ta il d e l ’u n d e s^pontre-forts d e la c ite rn e su r le sq u els s o n t b a n d é s les arcs.
F ig . V. — D é ta il d e l ’a q u ed u c q u i am e n a it l’e au à la c ite rn e ^ Les; m u rs e t massifs q u i enveloppent- la c ite rn e s o n t
en moellons e t m o r tie r;, le can iv e au -lui-mêm e e s t e n m a rb r e r p u g e â tr e ; la d a lle e t le c h ap e ro n d u d e ssu s s o n t en
c alcaire f o r t d u r .
Fig . V I , V II . e t V m .— P lan ., c o u p e tran sv ersale e t p o r tio n d e co u p e lo n g itu d in a le d ’u n e .c ite rn e dé sig n ée a u plans
g én éral p a r la le ttre M. L ’e n d u it e s t e n p a rtie tom b é : o n v o it à d è c e rta in e s pla ce s la p ie rr e rem p lac ée vpar-
d e là b r iq u e ; c’e s t san s d o u te comme m o y e n d e ré p a ra tio n q u e ce trav a il a é té fait.
Fig . IX . — A p p areil des murs, d e la; c ite rn e .
Fig. X . ¿¿-5 D é ta il d e s an g les d e s c o n tre -fo rts d e la c ite rn e :/
Fig . X I. — Can iv e au é n p ie rr e avec la rm ie r d essous.
Fig . X II . — Can iv e au en co re en p la ce s u r la ru in e d é sig n ée p a r la le ttre D.
Planche 85/':
Vu e g én érale d e l’em p lac em en t d ’H ié ro , p r is e d e la p a r tie su p é rieu re d e s g ra d in s d u th é â tre .
IN SC R IP T IO N S CO P IÉ E S A L IG O U R IO , D A NS L E S R Ü IÑ E S D E L ’ANCIENNE É PID A UR E E T A H IÉ R O ,
ET EXPLIQUÉES PAR KL LE BAS.
Le nombre des inscriptions provenant d’Épidaure est peu considérable,
car le Corpus n’en contient que 14 ; mais comme des 9 que
les membres de la commission ont recueilli«», a seulement sont
déjà connues, le catalogue épigraphique de cette ville se trouve augmenté
de 7 nouveaux monuments, presque toiis d’une assez grande
importance.
PR EM IÈ R E CLASSE.
INSCRIPTIONS DÉJÀ CONNUES.
, Inscription copiée sur une pierre p la te p a r MM. Virle t
e t Edg a rd Quinet.
M. V irlet fournit les renseignements suivants sur les dimensions
de ce monument : Haut. 0,57. Larg. o,85. Largeur des lignes 0,57.
, . .Copie d e M. Virlet,
YreiA
P A IAÌOC EYTYXOC
. YPEI THC 0Y rA T PO C
AIAIAC AKYACINHC '
J ïy it* -,
II. AiXioç Eutuvoç
tnAo -rflç OuyaTfàî
AtXiaç ÀxoXsivn«.
' A Éfygie,-
P. Ælius Eulychus po u r sa fille Æ lia Aquilina.
.Voici maintenant la copie de-M. Quinet’1:'
P AMOCEYTYXOC
YPei I 'H € OYrAPOC
Al Al ACAKIAÇIV VC
On voit que cette seconde copie est beaucoup .moins;complète et
moins précise que-laipremière. Nous'avons cru devoir la reproduire
ici, afin qu’on puf mieux se rendre compte des variantes. C’est
d’ailleurs le meilleur moyen de justifier quelques restitutions'un peu
Iiardies en apparence, que de montrer dans qpelles’erreurs tombent
parfois les- copistes: Ainsi la ligne-i prouve que souvent un-1 peüt
être omis, et que Al peut être confondu avec M ;ia ligne-a, qu’à un I
on peut substituer un P, un-T, à un £ un C, e t réciproquement ; à
u S P les deux lettres T P i Enfin.la ligne3 autorise à substituer Y à I;
A à A , N à V, et même H à V.
Cette inscription a été publiée deux fois ; d’abord par Chandler1,
puis par M.^Boeckh*. Jusqu’ici on ne connaissait que les trois der-
•nières' lignes. La ligne YI”£ IA , due à M.-Virlet, prouve que ce
monument doit être rangé dans la classe'dés inscriptions votives,
e t qu'il s’agit, ic i d'une offrande qu’un.père fait p o u r le rétablissement
de. sa .fille, à Hygie, dont le culte était. inséparable déceÎui'
d’Esculapë, le. dieu d’Épidaure, dans-l’hiéroQ:duquel se trouvait
un temple de cette déesse *.
U B I
Fragment.d inscription copié su r unepierre cintrée, à Hiêro,dans
les. ruines, d û temple d ’Esct/làpe, p a r MM..Ch:_ Lenormant,
V irle t-, T réze le t E d g a rd Quinet. V
Dimensions du monüment'd’après M.Virlet : H aut.o,3o ; larg. o p f, . .
haut, des lettres o,o35. Nous adoptons la ; copie de M. V irlet, parfaitement
d’accord avèc celle dè M. Lenormant.' . . ;
2 T 0 N EPIAAYRIÒN
OKPATHN AAMPPIA
POAHSANTA A I2 .
N 0 0 E T H 2 A N T A .:
A p o a e l t e y o Me
NON
[Àu<ÎXt]{ vûv Èm&aupIm [T. 2T.(âviXiov)Ti|X]oxpaTnv Aap.irpi«, [Upa-]
itoXifeavTa i i ; , [àyujvoês-nicavT«, [apte] va 7toXiveùé|uvov.
Là ville d ’Épidaure à, T . Statilius^ Timocratèjfils de Lamprias",
• d e u x fo is g rand prêtre, ayant été agonothète, e t remplissant avec
distinction les fonctions publiques (q u i lui sont confiées).
Du réste-, .j’admets ici volontiers .avec M. Boeckh. que le Titus
Statilius Timocrate, fils de Lampriits, dont il est ici question, est le
même que celui - auquel, sont consacrés, les n " u a .4 ,-. 1168, 117,0
et.peut-être même 1178; mais je suis porté à croire que le n" 1 ia 4
est postérieur à tous les. autres/ et. que par conséquent T . Statilius
Timocrate, né à Épidaure, ob'tint plus tard les droits de citoyen à
. Argos, e t y mérita, des honheui-s'-bèaucoup plus éminents, 1 tels que.
les titres d’helladarque, de grand prêtre à. vie. des Hellènes de stratège
des Acnéens, e tc ,: '■
Les motifs quenous avons exprimés plus h a u t'(n ° 69) , nous engagent
à joindre. ici les deux autres copies :
Çôpie. de M. Trézel.
2T 0N E P IÀ A
ATHNM Y P /
1 0 A H 2 - .N T A A I 5
VO 0ETH 2A N TM
“ APOAE YOME
NON
Copie de M. Quinet. ■ ...
TON OPÍAM PO N
O KPA THN A AMPIA
P O A H ? , N TAA I2 - .
N O 0 E TH 2A N TA
TAPOAÉI. TEYOMENÓN . . ■
Gliandlèr* e t M. Boeckh5 ont déjà fait connaître ce monument,
l a . seule variante qu’offre le texte du Corpus, comparé à celui de
M. Virlet, se trouve ligne 1, oii l’on fit EPI A A Y P lflN ,
qui èst lavéritable leçon. '
M. Boeckh, dans la restitution qu’il donne de cette inscription,
remplit ainsi les Iignes.n, 3 et 4- '
T . 5 T A T IA . TIM]OKPATHN AAMPPIA
. YlON IE P A JP 0A H 5A N T A
KAI A r i l ]N O 0 ETH2 AI$TA
Mais'c’est évidemment outre-passer les limites, indiquées -par les
autres restitutions 'q u i' sont incontestables. La place qu’occupe,'
ligne 6 ',' la syllabe rejetée-NON , prouve.que le.graVeur'a voulu
conserver partout’ une symétrie rigoureuse; Je pense donc que la
sèulè restitution admissible est celle qui;süit:J' . 1
[A P 0 A I ] 2 T f lN E P IA A Y P lf lN
. [T .2T .T IM 0 JK PA T H N AAMPPIA
%-- [IE PA]P 0AH 2A N TAA I5
[AI* f l]N O 0 E TH ZA N T A
[AP I5 JTAP 0AITEY0ME
NON
SECONDE CLASSE.
' Inscription gravée sur u n marbre déterré p a r M. Virlet, qu i donne
sur des dimensions .de cette pie rre les renseignements, suivants :
«Hauteur 0,60;, largeur o ,4p.'Au centre de la pierre,un trou
circulaire.de'o,o45 de profondeur.»
A SK A H P jm
A Esculape. .
Cette inscription , appartenait :
fou pratiqué dans la pierre ava
ins doute à quelque offrande. Le
t peut-être ser'yi à y! sceller l’objet
Inscription copiée, a Hiéro p a r M. V irlet, sur un f û t de colonne (*)
encote debout dans les ruines', a u 2V. O. d u théâtre a u milieu '
dés oliòiérsi ' '
ZHN .
A5TYAA1AA2
NIK O 0À N H5
A5KAPÎ1I
La restitution'.dé là ligne. 1 ne me paraît pas douteuse; il faut lire
[EYX]HN, oü plutôt [EYXA]N ,'formule dontle Corpus offre tant
ÀcwXaÎia;
Nixoçavuç'
. ’
Astylaïdas e t Nicophane adressent leur supplication,à-Esculape.
Je ne connais pas .d’autre exemple du nom d’Astylaïdas. Il paraît
être un dérivé-de celui d’ÂovuXot qu’0vide7. donne à un centaure,
et que portait un coureur célèbre'dont parle Pausànias8. Celui de
Nicopbàne est plus connu. PolybeV, entre autres, fait mention d’un
certain Nicophane de Mégalopolis qu’Aratus envoya en ambassade
auprès d’Antigone.