í i 6 .)
derrière cette feihmé!, e t est vêtue, d’un casaqùin sans manches, sous
lequel tombe.uno espèce dejupôn plissé : elle àppuie sa main gauche
sur sa poitrine, et de lai droite, qui est élevée, ellé tient un .coeur
dont la pointe est en haut. On Voit plus loin,-, tout à.< l'extrémité 'du
bas-relief, ! un autre , esclave tout nit, qui d’une main : prend des
drogues dans un mortier,.,pour les mettre dans.une tasse qu’il tient
de l’autre main, e t è qui il semble qu’Esculape ait. donné ordre-de
les aller verser dans le vase que le malade tient par les anses. Sur
le haut d u bas-relief règne.une espèce-de bordure cassée, partagée
en quatre carres longs : dans le premier est représentée une très-
belle tète de cheval;:l6'second renferme deu* flammes; le troisième
est orhé d’un casque e t d’une cuirasse; le quatrième est cassé et ne
laisse v o irq u é le b o rd d’ün bouclier. On"a voülu, sans doute, par
ces attributs, fhirë connaître lés inclinations et lès emplois que le
malade avait eus » 1
Il me paraît évident que Tourneforta pris un môiiùment funéraire
pûùr Uh monument votif; aussi l’explication qu’il'donne
de chacun des péfSohhages estolle loiù d’être exacte. L’état de
mutilation dàiis lequel së trouvent la plupart dbs têtes, rendait
d’ailleurs l’interprétation assez difficile. Sans doute, d’après l’explication
t{Ue j’a i présentée plus haut sur îè monuijieht de Mont-
faucoti, où pourrait être 'disposé 'à ' VOir dans le personnage couché
Esculape lui-mîme ; mais cé qüi - ne permet pas d’àdoptêr cette
idée, c’est qüil'tt’ù pas, 'comme toùs les autres monuments, là pòi-
trine découverte; c cq h i est uii des traits èaréctéristiques du diéii de
la santé '*s. ‘Oli né petit donè reconnaître non plus là déesse Hygie
dans la feriimè assise sur le'trône, e t dont les pieds s’appuient sur un
iwwtrfSiov, lii danà celle qui lui fait face, Épioné, femme d’Esculape,
dont on voyait la statue près de celle de sôn époux dans lë Ttpm;
de ce dieu à1 Épidaurc ,*6,.ni enfin le jeune Télesphorc dans l’enfant
qu’elle tient par la main. Le chien placé devant cet enfant est sans doute
l’un des attributs qtie l’antiquité donnait à Esculape ,4’,: soit à. cause-
du rôle que le'Chiën joue dans le mythe de Ce dieu1*8, soit à cause du
préjugé fort ancien qui prête à la langtfë de cet animal la propriété
de guérir les plaies et les blessures *«t; mais ç’estfifcsi un symbole
funéraire très-fréquènt «*•. Quant au serpèUt, je douté fort,qûîil faille
y voir, avec Iè célèbre voyageur, l’image d’Esculâpe. Le serpent est j’un
des symboles les plus féconds de la religion grecque , é t, comme èm.-
blèmC dés héros ,®*, il peut aussi caractériser un monument funéraire.
Cé qüi'; bien plus qUeiè serpent, indiquerait Une t&yyi Où: üà
Xapteriipiov, c’è st, d’urfe p a rt, le jeune cadmile nu , puisant dans un
cratère (etSon pàë dâUs un mortier), e t de l’autre, la têté dé cheval
qu’on distingué dans l’angle supérieur a gauche. Mais le cadmile
n’appàrtiént pas exclUsivertumt à Esculapë; e t quant à la tête dé
cheval,*le reste'des attributs représentés dans.la partie supérieure
jettent beaucoup d’incertitude sur le sens que l’on doit donner'ici à
cet emblèmé. Bu teste, il èst impossible que le bouclier, là cuirassé
èt le casque ne soient là7 que pour annoncer la profession dé celui
en faveur duqUèb On invoque les dieux dé la santé; éf jè doute qnë
les deux flammés puissent Servir à préciser un sens. Bien ici n’indiqué
donc Esculape; si bé irest 1^ pointée dë pin’ qu’on voit sué la tàbie
Sacrée, e t qui 'est l’un des àttôibuts dii diéü d’Ëpidâure,8a; encore
est-il bien difficile;' dansl’état dû monument, d’assurer quel’on a un
pareil fruit sous lés yeux. Quant aux gâteaux en forme de pyramides
(*upô(«)iî»Tt<), leur emploi,’dans les cérémonies funèbres,'est un fait
trop connu pour qu’il exigé des-préuyes.
On1 pourrait encoré alléguer, contre le sens proposé par ®ôur-
ncfort, e t contre l'Opinion qui rangerait cé monument parmi les
Xapumlpia où lés ciotti, 1-absencë des suppliants;-car je ne pettse pas
qü’il faille prendre pour tels les deux jeûnes servantes .placées près
des deux feminès, et dont l’uiic tient un éventail (et non pas un coeur
dont la pointe, est en haut), circonstance que retracent souvent les
monuments funéraires153 ; mais c’ë qüi -, selon moi, est l'argument le
plus -fort, c’est què le bas-relief de Sainos n’est pas Contenu dans
l’encadrement Ordinaire-, qüi consiste en déux pilastres s'outehant une
architrave, e t caractérise essentiellement les monuments votifs. .
le crois avoir prôuvé que ce sujet ne peut être rangé qué parmi les
monuments vraiment funéraires; e t qu’il se rattaché comme tel à la
classe Vili. Je rèhvoiè donc à ce Cliapitre l’explicàtiôü-que je me
propose d’en dônner.
L’absence, de l’encadrement e t la présence du casque è t du. bou-
élièr; réunis au buste de chevài, me fOnt également ranger dans
la classe VIII un monument qü’àu premier aspect on serait ténté
d’admettre dans là classe dès marbres votifs.
Cé bas-relief, appartenant au müséë Nani ; a été publié,-pour la
prèUtièré fois; par B i a g i q u i , suivant son usage, à fait à ce sujet
grande dépensé d’éríiditión sans' arriver à aucun Tésultat positif
Renvoyant à un autre temps la Critiqué des nombreuses opinions
qu’il a-émisés, je me bornerai'ici à la description' dii-monUment en
question. Au milieu 'du bas-relief on'voit un leclisternium sur lequel
est couché un hommenu- jusqu’au nombril, e.t .ayant le reste du
corps enveloppé - d’un manteau. Sa main droite est armée d’un
rhÿtota; dans la gauche il' tient une coupé Où tout autre Vase que
l’étàt de détérioration du monument ne ' permet pas de distinguer ;
un autré bòmme est placé près de lüi : il parait debout et est entièrement
vêtu.- D e chaque côté du lit èst une femme assise, vêtüé d’une
tunique talaire e t d’un peplus, les -pieds appuyés ¡sur un &£biì<tòióv.
A la droite du .monument et près du lit sòrit 'deux enfants-, l’Üri vêtu
d’une tuniqüe, e t l’autrë n u ; ce dernier est séné dOùtè le cadmile.
Derrière lui ést-Uñe'petite, table sUr laquelle On voit trois'gâteaux
de forme sphérique. Dans la partie supérieure du monument, en
commençant par la droite, on voit une tête de cheval, un serpent,
un fiàôâÇwviov avec son baudrier, et un Objet circulaire quë Biagi
prend pour .un tjrmpanum, et q u i, si on se rappelle le monument
de Samos, ne' peut être qU’uñ bouclier, Comme l’objet suivant-, qu’il
prend pour une.cloche, ne peut être autre chose qu’un casque ,se.
Ce mónUinent est évidemment Une-variété du sujet representé Sur
le bas-relief dë Sainos.'
Mais si je crois devoir exclure lë marbré de Samos è t celui du musée
Nani, delà catégorie des monuménts votifs, jè crois qu’il'faut râttàcher
à cette classe un bas-relief décrit par Viscónti dans son Museo Piò
dementino i5’, ëtsUr lequel j ’insisterai, parcè que; demènte que sur
le bas-relief de Montfàucon, Esculape n’y figure pas seul avec' Hygie,
e t que Ce sujet est encadré cornine tous les sujets du m'ême genre. Lé
champ est divisé en deux compartiments de dimension inégalé; dans
celui de droite, qui est le plus grand, on-voit un homme sans barbè
assis sur un siégé dont les bras sont soutenus par deüx figùèés de
griffons. Le devant du corps dë cet homme est mi jusqu’au nombril ;
les jambes e t le dos sont couverts d’un manteau ramené sur la têté.
Cetté dernière Circonstance, jointe à ' Celle des griffons, animaux
consacrés à Apollon, père d’Êsculapc, pórte lé savant ánütjUáire à
reconnaître dans cette figure le dieu de la santé , qui est ainsi repré-
» « f f « ainsi .quii.,est représenté sijr tous lés.monument^dont ii’a été
question .plus haut, et sur ceux dont j’aurai .occasion de parler dans cette
première partie dç mon.travail:
Pausan. H, »7, a; Voyez encore les monuments inédits de Winckelmann, pl. à'o,
et les Monumenta Peloponesiaca de Paciaudi, 1.1, p .n o .
'« Pausan. n , a6, §
L'histoire de Lazare Abus en offre une preuve curieuse. S. Lue, XVI, ai.
' Voyez /tntù/uilé expliquée de Montfàucon, t. m,pl. 57, 1, à. T. V, pl. 3o,
a ;#'AO,-a. CaylosllI, 73.
Plut. Vie de aéomçncs ; ch.i 3p.-
•s» Pausan.-n, xo., 3-
■» Voyez t. n i , pl. i8 , 6g .a;»o,fig.3; Atiw.. Pcron.XLVil, 5, etc.
,M Mon. gr. et lat. ex museo Nanio; 'Romæ, 1787; p. 97-116.
Voyez l’opinion de M. Rinck sur ce travail, KunslblaU', a juin 1818,
p.. r,7?-!
,st Voyez, indépendamment du bas-relief de Samos, les Marmora Oxonientia,
part. II. tab. IX, fig. LXVI. Ce dernier monument, sur lequel nous reviendrons
lorsque nous serons arrivés à la classe VIII, offre incontestablement un sujet
funéraire.
. ■5J lVol. y,uv. XXVII, p. 167 esegg., éd. de Milan,
I h scntéïSUr:plusieurs monuments, suivant J’usage des.médecins .•« «f
notamment diHippocrate lS9.' La. màmîgauclie du dieu! retient^ les plis
du tribonium ;, spitjbras droit', ¡replté vere:.la t<!tè,*semble indiquer
l'attqntioni-Lesrpieds du dieq,: chaussés de,brodequihs,':reposent;sur
un jûrâ^ioVi Derrière - le: siège id’Esculape est. Hygie. vêtue: d’une
tunique btlaire à. manches, lo n g u esrecouverte d’un; peplus- passé
seujement-sur l’épaitie. gauche',- et ,dont-les: pans ramenés àu-dessoùs
.de la, poitrine, spnt.retenus..par la main droite-;,'tandisique là gauclvc
semb.lc ,-sûppùyer sur': l’épaule : ou lisùr • le .'siège- du;, dieu': Sa jambe
gauche- est croisée, sur la d roite et ses ■ pieds: sont chaussés dé ' sandales..
À la; gauche, dit dieù.,, e t s’appuyant également?de. la main
droi,te;.sur le dos du siège, est-un jeun» homme n u , portant sur les
épaules,uue chlamyde que rien ne rattache autour'du cou;'son bras
gaqchè pend -le long.de Jà;cUisse. A sa gaiuçhe. est :un autre-jeune
homine également nu; le bras droit-ramené, sur la tête , e t retenant
de la main gauche, la; chlamyde -dont scs épaules; sont revêtues: Vis-
conti voit, dans ces deux jeunes ’gens, les,deux Diosçures que le"
paganisme rangeait parmi.les.dieux salutàites, et il-Cite,:à fâppùi
de son opinion, Homèrel6», Théocritc l6ï et Apollonius de R l i o d e s ;
mais je crois qu il faut plutôt; reconnaître ici Évamérionét Alexanor,
dôht le. culte se rattachait à, celui d’Esculape, e t: dont les statues se
trouvaient, dans le temple.de çc dieu à Titané ' 63, et peut-être même
a Argos, si l on admet, ce qui est assez probable; que.lesVdeùx-.per-
sonnages assis qu’on vpyait :dans le; temple bâti.à Esculape sur. la
Poiç.creuse, .étaient Évamérion et. Alexanor, e t non pas, comme,
les exégètes l’avaient sans doute_raconté , à. Pausanias les .deux-
statuaires Xénophile et Str^ton, auxquels ce groupe était attribué.
Dans lé second çomparb'ment on aperçoit une famille: de suppliants
dune taille inférieure à celle'.des. quatre,divinités; elle se
compose' d’Un.homme barbu, vêtu de la tunique et du.tribonium, de-
.¡dstefem^&ç voilées, dont,. ebàcun,evporte un enfant dans.ses bras ;
enfin de trois jeunes, garçons e t d’une petite: fille.-Contre.l’u sag ele s
membres de cette famille se présentent de face.
Ainsi,- malgré l’absence de ,tout;attribut,:onj;|oft reconnaître,foi;j
avec Visconti j une supplication adressée aux divinités salutaires,, et
non pas aveç Zoega >«*, toujours tçop disposé à critiquer Visconti,
e t à annihiler les. judicieuses conjectures d_e.ee savant,, les habitants
de Gàlÿdon- adressant-leurs prières à Méléagre entouré dé son
épouse Cléopâtre, et de.ses frères Climène e t Tirée, pour qu’il
viënne les aider à repousser les Curètes. Zoega lui-même trouve la
c o n j e c t u r e ë l j é lé paraîtra bien davantage éi iÛoù songe que
sur un monument rétra’çànt une scène dés temps héroïques, jamais
un qrtis.te grec ne se serait avisé de représenter un peuple, dans lé
costume et dans l’attitude qu’a icMâvfamille de suppliants.
l ’arriye enfin à des monuments dont le sujet est- beaucoup, plus
focile a déterminer; Je citerai d’abord le bas-relief de la villa Albani
que Winckelmann a publié,' dans ses Monuments inédits?66, avec
lès mutilations qu?il.;avait souffertes, e t qui a été reproduit depuis,
avec,les restaurations qu’on lui à fait subir, par Zoega ,67 et par
M. Inghirami ,68.
Ce bas-relief, encadré entré deux pilastres soutenant unè architrave,
représente, comme il me semblé désormais impossible d’en
douter, Esculape nu jusqu’à la ceinture , couché sur, un lit e t ayant à
ses pieds Hygie vêtue de la tunique et du peplus. Les jambes de la
déesse' sont croisées, et ses pieds nus s’appuient sur.Un.ûirowfSioy.
Ses deux bras sont étendus vers son père, sans doute pour l’implorer
eh faveur des suppliants qui s’avancent derrière elle,,et qui tous quatre
sont dé près de moitié p o in s grands que les deux divinités. Derrière
la tête d’Hygié, est l’ouvertqre ordinaire avec le buste de
H ? '-
cheval qui; cette fois, contre l’usage, ne fait point face à Esculape.
Devant le lit est une tablé chargée de mets sacrés très-diversement
représentés sur-les trois copies, et sous'cette; table un chien couché.
- Winckèlmann, par une preoccupàtioff inexplicable, a confondu
,ce‘ monument éveç'Te bas-reliéf publié par Montfaùcon| et dont
nous avons parlé plus: haut:' Pour arriver à cette identité il suppose
que ;isur ce dernier marbre, le' personnage non barbu; couché près
d’Esculàpe; è t le vase porté par l’une dés quatre femmes ont disparu
depuis- J’époqüe: oïl-Montfaucon a mis au jour son ouvrage; mais
si.cette étrange, supposition' était fondée, il faudrait aussi admettre
que-l’ëphèbe. e t lé* jeune'enfant nùs-oht été également emportés par
le iepps-, sans qu’il ;en soit resté aucune trace ; et ; clïosé plus inconcevable
encore-, quTiygie et lé cheval ont -changé de position ; et que
le-chien ne s’est-manifesté que;depuis -toutes ces 'modifications.'Ce
qu’il y a-de:;p|ps vraisemblable,rc’est:que Winckelmann a cité Montfaucon
de mémoire, cari s’il'eû t eu le monument sous les yeux,
n|il doute qu’il ne fût pas tombé dans. une pareille méprise.
Màis ce qui est.pèut-êtrc plus étonnant- encore,'c’est; comme je l’ai
remârqüéplus baut,;que Winckelmann n’ait pás cónnu, ou ait passé
sqUs silence^.l’épiniôn'émisc par.Passai e t par Gori sur le sens symbolique
qu’il,convient de'dohner au'cbevâl; et.-q'u’il n’ait pas cité
un seul des monuments; analogues au sien';‘que contiennent le
musee Guarnâci e t les musées d’Qxford et de VérOnc. Certes,' s’il eût
comparé ces.marbres entre eux et avec le baÿreliefde là villa Àfoàni,
il eût vu dans ce'dernier marbre autre chose que Neptune etCérés,
ayant près d’eux le, cheval Arion, leur- fils, à l’écurie; e t quatre
Néréides chargées* de l-éducation du cheval divin, dont l’Une poète
6“r sa .tête un vase plein d’eau destiné à le'désaltérer. '
... Zoega nous.apprend î 6» qu^én travaillant à la restauration dé ce
marbre, on*, a découvert, '.entre les' deux personnages ' assis; une.
branche de chêne; qui ne figure point sur la copie'déWinck'elmann.
Nous parlerons plus bas de rèxplicatiotf .qùiilrén dónífé/' ’’ .
• * Une table placée: devant .le. lit sur; lequel les deux divinités'sont
assises, se rapporte assez, ‘dit.Winckelmann en te rm in an t;^ l’ojii-'
niori pù étaiengfos an'oiénsj.que les restes tombés dé là table durant
les repas appartenaient aux'm ânes dés morts! » Mais si Wiricitéí-
mann voyait dans çè bas-reliéf un monument funéraire, il aurait
dû expliquer quel rapport Neptune, Cérès'et Arion peuvent avoir
avec les Mânes; et se prononcer d’une maniéré plus positive.
Ge qui a induit Winckelmann èn* erreur, c’est l’opiniôn qù’il
s’étqit faite d’avance-sur un basj-rélief du palais Albani l69"', dont l’aï-
finité avec celui, dont nous venons de parler n’avait pu lui éclapper.
La scène que représente ce monument est beaucoup plus simple que
toutes celles que nous avons débrites" jusqu’ici; Escúlápe.barbu,.là
tête , ceinte d’une bandelette', e t hu jusqu’au,milieu du corps, est
coùch'e sur un lit, le coude'gauche appuyé sur uii coussin. De là',
main droite il prend le bras gàuché d’Hÿgie assise à ses pieds et
écartant de -là main gauche le-voile qui'couvre'sa tête, ' tandis, que
de la droite elle s’appuie sur l’extrémité du lit. La déesse est vêtue
d'une, tunique doricnnc sans manches, s'attachant sur l’épàule -avec
une fibule! Ses pieds nus reposent sur un ùkotto'Siov. A là gauche du
dieu un jeune'écbanson nu , de facef*teùant dans la main droite un
«p¿xpoti et dans la gauche une patère. Derrière la déesse; et' tout,
près d’elle, on voit un cheval, non plus*ette fois à la fenêtre, mais .
dans son entier;
Certes, si le savant antiquaire a étudié d’abord- ce monument,
abstraction faite de tous lá 'a u tre s , orí conçoit qu’il ait été conduit
i^ v ô lp d a n s le cheval, . Arion letfrüitides àmotirs de Cérès et de
Neptune, et^par conséquent ces deux divinités'dans les deux per