; (
A wfXiç Tiwapivà [v Ajapimtou x[|otl}Àëo).iivou »[al]1 ÀXxiëiaç xfife]
TnaaïUv [ou] , xàv xott yé[vou{] SéÇav va- [iaux] oO; ¿¡uxà m[ex(i>]<rd|uvov.
i a viV/e à Tisamène, de Damippus, fils d ’Abolétus e t
dA lc ib ia , fille de Tisamène, />aree çu ’iV a justifié p a r sa vertu
la gloire d e sa famille.
Le Corpus inscriptionum grcecarum contient, sous le n° ra|f§?
un monument élevé par la ville de Sparte à la mémoire de la mère
de Tisamène, et qui1 ne laisse aucun doute sur l’interprétation que
je viens de donner.
A HO A l 2
AAKIBIAN TI2AME
NQÏAIA TE01KEI
AN APETAN KAI
AIA TA2 EKTÛN
I IP 'O EO N iIN E ï
E P F E 2 IA 2 KAT
TAIT AMEMÜTON
METÀ ANAP02 AA
M in n o ïA r o ï abo
A H T O ï ESEK.ON
' 'TAETH2ÏMB1D2IN
À ÀXxiëiav T(oa|uvoii Six xs oixetav âpcxàv xaî Six ?aç ix xSv
irpoyévuv efcpyeafaçxat xàv a|U|Htxov ¡urà àvîpèf Aapimrou xoùÀëoXéxou
iÇifxovTo fre oupëiiùciv.
L a v ille à A lc ib ia , fille de Tisamène, p o u r sa p ropre v ertu et
p o u r les bienfaits d e ses ancêtres, ainsi qu e p o u r avoir vécu
soixante a n s irréprochable avec son époux D am ip p u s, fil s
d ’Abolétus.
On trouve un certain Tisamène dans la liste des Patronomes3* de
Sparte; mais rien ne dit que ce soit le nôtre, non plus que le père'
d’Alcibia.
8.
Inscription trouvée à Mistra p a r M. Ch. Lenormant à Vextérieur
de la p o r te d u n e petite église (tüç navayiaç suivant
Fourmont).
K
A o ro c
XAIPE
NEIKAI
5. EY5
E T flN
MB
TAYKjQN
XAIPE
[EJjXoyoî, Nixmtèç, ixâi p ë . TXéxav
A d ie u , Euloge de Nicéé, âgé de t\a ans. A d ieu Gfycon.
Ce monument avait déjà été copié à Mistra par Fourmont, et
c’est d’après cette copie que M. Boeckh l’a publié sous le n6 iS o i.
“ Voyez Bocekh, Corp. Inscript.gr., L I , p. 6061, et n“ ia8a.
5 l ’ucriptionet Grtecoe inediue, Naupliæ, i834, 4°, Fasciculus I. Iusunt
Variantes des d eu x copies.
Ligne I. Le K manque sur la copie de Fourmont.
lig n e a. Fourni. AOI”OE.
Ligne- 5. I.enorm. omet FE de là syllabe EY5.
Ligne 8. Fourni. KAYKilN.
La restitution du nom,EîXoyo«, que je propose, paraîtra , je l’espère
, assez vraisemblable. Le K e t l’Y sont deux lettres qui se permutent
facilement,. et l’E peut avoir été omis, ici comme il la. été
ligne 5. Je ne connais pas d’autrc exemple de.- ce nom; mais j en puis
citer un du nom féminin E&Xoyfa. Il se trouve au n° aga4 du Corpus.
M. Boeckh avait déjà conjecturé qu’il fallait lire TAYKfIN
à la ligne 8-
■ • a-
Fragment d ’inscription copié à Mistra p a r M. Ch. Lenormant.
0 A Î2
O N TA rY
TEA A A KA
ENONKAI
Ce fragmentprésente les plus grands rapports avec le n° r4 du recueil
de M. Ross“5; mais, chose singulière, ce dernier est beaucoup
plus complet, car il a quatorze lignes. Le voici-:
Q AI5
O N TA .T Y
TEA.AAKA
ENONKAI
■ A5IAPXIA
EfAAO
TAKA
XAPIN
OANA
YAAMOI
MAPIAAA
CBA5TO
p p o r
KAI5 ‘
O
Il y a tout lieu de présumer que le monument n’était pas entièrement
déterré quand M. Lenormant l’a copié, car la conformité des
premières lignes est trop frappante pour admettre deux inscriptions
différentes.
Du reste M. Ross pense avec raison que cette base honorifique
n’est autre que le n° ■ 363, Au Corpus. L ’histoire de ce monument
est assez singulière. Il était intact lorsque Cyriaque d’Ancone en a
pris copie*6; à l’arrivée de Fourmont en Grèce, de nombreuses lacunes
s’y faisaient remarquer. Aujourd’hui, grâce sans doute au vandalisme
de Fourmont, quatre lignes de la fin ont disparu.
M. Ross fait de plus observer que les i5 lignes de son fa c -s imilé
en comprennent 16 dans la copie-de Fourmont, qui pour cette fois
seulement a démenti la scrupuleuse exactitude qu’on remarque dàns
ses -transcriptions.
Nous croyons devoir insérer ici île monument complet, en conservant
la division des lignes indiquée par M. Ross, d’ailleurs fort différente
de celle qu’a suivie M. Boeckh. Les lettres entré crochets sont données
par les textes de Cyriaque, de Muratori et de Fourmont.
inscriptiones Arcadicæ, Laconie®, Argivæ, Corinthiæ, Mcgaric», Phocica.
” Voyez Cyriaque, p. xxxix, n°a5i.
[HPO]AI5
[M . Al AION AE]ONTA[N] TY[MN A]
[51APXONT A]TEAA[À]AKA[Afl5]
[POAITEY5AM] ENON KAI[MAAI]
\ 5- [5TATHNrYMN]A5IAPXIA[N<DIAO]
[TEIM n5K A IM ÍEr AA0[PPEPÍ15]
[E K T E A O Y N]TA KA [1T H Z AA]
.;,J§H5 APETH2] XAPIN [PP05AE]
[ïAMENOYT]OANA[AflMA] .
îr® - A lA lO ]Y A A M O [K P ® f f lH
[AATOYAAKANJAPI AA A [ P x | f ^
[EPEÍ15 T 0 Y .5 ] EB A5T0 [ŸK Al]
[T flN 0E lilN]P P O r[O N fIN]
[AYTOYÔIAO] KAI 5[AP05]
' [KAI O I A O PA TP I A ] 0 [ 5 ||}Rffil
[AlflNIOYArOPANOMOYPAEI
5TÔNEIKOYPAPAAOÏOYKAI
API5TOY EAAHNON PPE5BE
•nZNOMOOYAAKiîN]
Ô xoXiç M. AiXiov. Aeovxôv, yupva<nappv,,xa xe âXkx xaXùç miXixeu-
sajUvov xai (zâXiexà x^v yupaoiap^íav çiXoxupuç xal pyAoirpeitÎSç ixxe-
Xoiïvxa âXXxç xè ávAwpa IloirXiou.
AiXiou Aajzoxpaxiia xoS ÀXxavSpiîa, àpyiepiwç ¡p î|l2iëacxoù xal xSv
e«'uv icpoyovuvaùxoO, piXoxaicapoç xal çiXoiraxpiSoç, aitùviou àyopavépu,
xXeiexovcixou icapa^o^ou ; xai apiexou ËXXyfvùv, irpiégeuî vofzafuXncuv.
La ville a élevé cette statue à M. Aeliüs Léontas gymnasiarque,
parce qu’il s’e st bien acquitté de tous ses devoirs envers l’Êtà t,
e t qu’il s’est surtout distingué par- sou zèle e t. s a magnificence
d ans sa g ymnàsiarchiefipar l a à iu sï élle récompense ses autres
mérites. S ’e st chargé des. fr a is 1 Publias 'Aelius Damocratidas,
f ils dA lca n d rid d s, grand-prêtre de l’Empereur e t d e ses divins
a ïe u x, am i d e César e t de la p a tr ie , agoranome à v ie , célèbre
p a r ses nombreuses v ictqüpsAans les je u x , ayant mérité le titre
d u meilleur des Grecs , c h e f des nomophjrlaques.
dette inscription qui, à en juger par le nom d ’AÍXio;, doit appartenir
au règne dUadrien, serait susceptible d’un commentaire fort étendu ;
mais le temps et l’espace me manquent pour entrer dans de longs développements.
Je me contenterai -donc de renvoyer aux notes de
M. Boeckh, e t surtout à son introduction sur les inscriptions de la
Laconie, cln'IV e t Y; pour les titres de wpfcguç et d’àyopâvopoç.
Fragment d'inscription copié p a r M. Edgard Quinet à Tangle
d ’une maison près de T empiècement d e Sparte.
Z Í1TH P IA 5
EYDIAITOY
KAAAIKPATH5
EYAAMIAAM
Î1ÀOXI5AY5Ï, ' ’
TEOIAOXAPEI
N 0 Y B 0 A r0 5
EPIÀrHTOPI
NOMO<t>
P PE 5BŸ 5
KA
¡Pf
Ce fragment est assurément l’une des preuves les plus concluantes
en faveur de l’opinion que-j’ai émise plus haut sur les assertions
de Fourmont. La liste de magistrats à laquelle il appartient, et qui
est publiée dans le Corpus sous le n° ia 4 o , se composait, quand
Fourmont l’a copié, de trois colonnes : la première, de Zq lignes;
là seconde, de 38; la troisième, de 3o. Aujourd'hui il n’en reste plus
que les lignes fi e la première colonne, qui présentent dans
Fourmont les variantes suivantes :
Ligne m. 5 0 T H P IA 5 .
Ligne la . l e A a la forme ordinaire.
Ligne, 1,4. Pas d’espace, avant le M qui. termine la ligne.
Ligne i5. Dn O au lieu.du premier i l ; Al51 au lieu de AY5I.
Ligne 16. FI 5 au lieu de T E . KA au lieu de XA qui est la véritable
leçon.
Ligne i 7. B 0Y A F 0 5 .
Ligne 18. Fourmont donne en plus un A après le dernier I.
Ligne 20. Î1NPPE5BY5.
Ligne 21. El PAN IflN KAE.,
Je ne crois pas dèyôi'#éntrer dans'de plus grands détails sur ce
fragment. On peut voir dans le Corpus l’explication du monument
complet. La còpie de. M. Quinet a cela d’utile- qu’elle^ confirme
la correction faite par M. Boeckh,.ligne. i6 .(<fii),ox«peivou),' et. prouve
que lenom de ZH T H P IA 5 ne peut Ótre changé e n .5 ilT H P IA A 5
à moins de supposer que le A . et le A avaient été .combinés en
une sigle, .comme.aux lignes 12 e t 18 de la 3° colonne du n° ia 3 o ,
ce qui est très-probable. .
Fragment d ’inscription copié à Mistra p a r M . Edgard Quinet.
ilOAYBIOC XAPIC
TEPOYCIÀ I
Nouvelle e t dernière preuve du vandalisme de Fourmont. Le fragment
copié par M. Quinet appartient au n® ia45 du, Corpus;'} [formait
les lignes 16 et 17 de ce monument qui contenait aussi une liste de
magistrats. Au lieu de XAPIC Fourmont donne XAPI AC.
SECONDÉ CLASSE.
INSCRIPTIONS DÉCOUVERTES ET PUBLIÉES POSTÉRIEUREMENT AU
. VOYAGE DE FOURMONT.
Fragment d ’inscription trouvé à Sparte.dans u n temple à TE.
d u théâtre e t càpU p a r M. Ch. Lenormant.
API5T 0A AM C
MOYAEINOK
AIABIOYEPEI
ilIBANENIKA
M 0A Y A 0 5
M. Boeckh a publié ce fragment d’après Dodwell*?, sous le n® 147 J .
La copie que nous, én donnons offre quelques variantes assez importantes.
On en pourra juger par la copie de M. Boeckh que nous
transcrivons ici.