: o s :
éponyme au temps des Antonins . Un Sextus Pompeius Damnrès,
probablement différent du précédent, fut ïvaiToç vers la même
époque4; et enfin un P . Memmiiis Dûmarès fut éphoreetvofiéfliXàÇ
vers le régne do Caracalla 5. Ce dernier est-il le même que le nôtre?
c’est ce qu’on ne peut guère affirmer. Si l’on admet cétte supposition,'
il faudra penser qü’il n’a été éphore e t vopoipiSXaÇ que postérieurement
aux honneurs ¡ p i ikii sont décernés ic i, car on
n’eût pas manqué de rappeler cette dignité dans l’énonciation de
scs titres à la reconnaissance publique. Le nom de Damarès se représentera
encore dans le fragment inédit que nous publions sous len0 i 8.
Le nom 2i$Ixtyic, qui est plus communément écrit 2îiSîxthç ,
e t qui,-comme l’a remarquéM. Boeckh 6, est une forme du dialecte
dorien pour QeaSix-mçse rencontre non moins fréquemment que
celui de Damarès sur les inscriptions de Sparte. Il est également
pbrté par des personnages émincDts, entre autres par un patronome
éponyme sous Hadrien 8.
; On n’est pas bien d’accord sur le seus du mot apia-romAi-nia ;
cependant, a en juger par la formule fréqüente Xa|3iiv jà t •rijç àpi-
oToiîoXiTtf«{ Tipai xavà -rèv vépov, il paraît certain que c’était non une
magistrature, mais un genre d’honneurs réglé par une loi et décerné
en récompense de services administratifs. Celui qui en était l’objet
s’appelait aptaTorcoXiTeu-rij;, e t la formule au&vioc ¿purromXiTcuTï); »
prouve que ces 'honneurs étaient accordés soit à vie, soit pour un
temps, Ce qui était le cas le (¡lus ordinaire.
Inscription gravee sur u n piédestal en marbre blanc e t mutilé,
trouvé à Sparte près d e l'agora, et copiée p a r M. Charles
Len o rma n te tp a r M. Ravoisier. (Voyez P1. 5 i, 6g. TTT )
riPPON
nppjOY-.
EAAA
5. ITEYOME
\ A A 2K A
2 IA PX O Y N I/
A 0 Ÿ Y X 0 2 P
AEïAMENOY '
10. NAAAMA2EK
0N A 2 IK PA T 0Y
P E 0 2T A N 2E B
Le monument que nous reproduisons figure dans le-recueil.de
M. Bocckh, soüs le n° i35y. M. Boeckh l’a publié d’après la copie
de Fourmont, beaucoup plus complète que la nôtre, comme on peut
s’en assurer en comparant cette dernière avec le texte du Corpus
que nous croyons devoirajouter ici. Toutes les lettres contenues entre
crochets sont données par la copie de Fourmont
[H PO A IÎ]
[ ro p ]n p p p N
[ r o p jn p p o Y
[T A T] EAAA [APO]
£ . [AE] ITEYOME [NON]
|jCA]AA2KA[irYMNA]
2IAPX0YNT[AMEr A]
A0'KYX02P [P02]
AEïAMENOY [TOA]
NAAAMA2EK [” RVTIH]
0N A 2 IK PA T 0Y [2A PX IE J
P E A 2 T A N 2EB [A 2TAN ]
H reéXiç répymrov ropyfincov t é i s aXXa -itoXemuéfuvov xaXüc xa't
yupvaeiapxoBVTa peyàXdi)-iîy[<l)]5, *poaii&|iiVou to avaXtoiia 2«x. IIo|Mni(feu)
Ôvaoixpâ-rouî, «pyt£pf(o; twv 2e6aarüv.
L a ville (a élevé cette statue à) Gorgippe, fils de ôorgippe,
pour la sagesse d e son administration présente, e t po u r la générosité
d o n t i l f a i t preuve dans les fo n c tio n s de gymnasiarque.
l e s fo n d s nécessaires ont été fo u rn is p a r Sextus Pompéius Ona-
sicrate, grand-prétre des Augustes.
Le texte de Fourmont copiparé à notre copie ne présente que
deux variantes :
Ligne 7. Fourm. 2 1A PX O N TA , faute manifeste. '
.Ligne ra . P E U T , ce qui est la véritable leçon.
Nous avons peu de choses à dire sur ce monument.
Le n° ia 5 i du Corpus fait mention d’un Gorgippe, fils de Gor-
gippe, spfoêuç desvoptoçrfXaxsç. Il est très-présumàble que c’est le nôtre.
La sigle 2EK. est employée ici pour 2î^tou'°, prénom commun dans
la famille des Pompée a -laquelle plusieurs familles importantes
de Sparte étaient affiliées. Les Ttêacvoî, dont il est question, sont
probablement, d’après l’opinion de M. Boeckh, M. Aurèle e t Lucius
Vérus. Cette conjecture.est.très-vraisemblable.
j - , /V a r ia n te s des d e u x copies.
Ligne 4, Lenormant EAAA. Le dernier A doit être nécessairement
un A.
Ligne 5. Rav.. PEYOME; Len. IIEYOME.
Ligne 6. Le .jambage qui précède le A est dû à la copie de
M. Lenormant..
Ligne 7. Les deux derniers éléments sont fournis par la copie de
M. Lenormant.
Ligne 8. La copie de M. Ravoisier a un. H au lieu d’un P comme
dernière le ttre ..
Ligne 9. Rav. 2 ay lieu de ï , confusion que font fréquemment
les .copistes..
Ligne 1 r ; Len. ne donne pas l’Y.
L ig n e ia . Len. TO N.
s Voyez M. Boeckh, 1.1, p. 607, col. 1, et n° 1243,16.
* nid., et n» 1242 , 27.
l ïbid.,etn “ i24i et iaêo.
-H * i239.
3.
Fragment d 'u n cippe en marbre blanc, trouvé p a r M. Lenormant,
à Sparte, dansVagora, su r l ’acropole. (Voyez Pl. 5 i , f i g . v |f $
HPO
ÏE KM O f-
NA~
Variantes des d eu x copies. .
Ligne a. Le K est dans la copie de M. Lenormant surmonté du
trait horizontal qui indique ordinairement les noms propres.- Ce signe
manque dans la copie de M. Ravoisier. (Voyez la Pl. S i.)
7 II en est de même des noms Xif-ripo;, SefSojîso; et
* H* 1241,1.
* N“ ¿349, et i 375. ,
Voyez M. Boeckh, n» .1345,
¡ § # ¡ § 1
Ib id . Au lieu de la sigle que nous avons reproduite, la- copie de
M. Lenormant donne M.
Ligne 3. La barre horizontale qui suit l’A manque dans la copie
de M. Ravoisier. "
A ce fragment. M. Lenormant en joint trois autres qu’il croit
appartenir au même monument, ce qui paraît impossible, du- moins
pour le 1 troisième, comme m nous allons- avoir occasion ü de le prouver.
Voici ces trois fragments : ^ O Y ’; : N A 2 I A P X 0
0 IA2XAPIN
Le fragment, qui fait l’objet actuel de notre travail a dû , si l’on
en juge par la dimension des lettres,appartenir à une base honorifique
au moins aussi importante:que celles qui sont figurées sur la Pl. 5 i,
n“ I et III. En le- comparant aux' inscriptions contenues dans le
Corpus, on peut se convàincre-qu’il offre la pliis grande ressemblance
avec lè’début' du n?; x'36g- que ce recueil, donne èn entier d’après
Fourmont, e t qu’il paraît 'même devoir être -considéré, comme ayant
fait partie de cette pierre avant la-.mutilation qu’elle a-' subie sous
les mains du voyageur français.
Voici l’inscription dans son entier. Nous donnons entre crochets
;cè;qui en est resté.
■ U B I
: [2EK nO E ]O ïE N O N
TO [N A ïjlO A Ô rn T A T O N
rYM N A ïlA PX O N a
0IAOKAI2APAKÂIOI
A O PA T P IN A r AGON
k A ^ ik a io n e p it h
• TOYPOAEITEYMA
T 0 2 A À M P P 0 T H ï ï ||J f f
P P 0 2A E IAM EN A N
TOAN AAAMAT A N “E
KNflNAYTOYSEKfïJ
© EOïÉNOYMHNO
0A N OY 2POA A H 2
fi itéXi; 2fx- (i.;e. 2i$rov ) no|t(infïov). ©eoÇsvov, vèv ¿ÇioXoyéTaTov
yup.vaafapx.ov, 9Aoxafcapa xai çAéraTpiv, àyaOov xai ofxatov, èni -rp toB
2éx. (2iÇ-ro>v) Hop^rniLoiv) ©to^fvou, Mvivoçxtvouç, IIôXViïç (ou IIiSXXvk).
L a v ille a élevé cette statue à Sextus Pompée Théoxène, le
très-estimable gymnasiarque, am i d e César e t de la p a trie, le
bon e t le ju s te , p o u r Vèclat d e son administration: Les fo n d s ont
été fo u rn is p a r ses enfants, Sextus Pompée Théoxène, Sextus
Pompée Ménophane e t Pollé. . •
. Si maintenant on rapproche de cette inscription les morceaux
1, 2 et 3, copiés, par M. Lenormant, on verra que les morceaux 1 et
2 peuvent y avoir appartenu. En effet le morceau 1 paraît contenir
le premier N du mot OEOïENON ligne 2, et le T qui se trouve
immédiatement au-dessus ligne 3. Quant à la diphtliongue OY que
contient uniquement le. morceau 2, ellê figure plus d’une fois dans
Reste-le morceau 3. La formule [EYN]0 IA2 XAPIN par laquelle
il paraît se terminer, prouve jusqu’h l’évidence qu’on ne peut
en.aucune façon le rattacher au n* 1369 d u ' Corpus, e t qu’il, faut y
voir un monument tout a fuit distinct. Nous ne nous en occuperons
donc pas ici ; mais nous le reproduirons plus tard, n° 6 , et nous
chercherons alors à l’expliquer.
" Lignes 8I1V; 13 ,14.
Inscription gravée sur une base e n . marbre, trouvée dans
les ruines de Sparte, e t copiée p a r M. Ravoisier e t p a r M. Ch.
Lenormant. (Voyez Pl. 5 i, fig. IV.)
H r iA ï c
Y PH . . NXPYCOrO
O N C A .. .lAArYMNA
.X Ô N . .IPPAC TY
[&. Cl APXOYNT AEPI
.AOPÔCYNHKAI
1APACIPEPITHN
IIAAEYNOIA.
OCAEïAMENOY
1 o. ANAAAMAMAYPHAI
XPYCOfONOYTOŸ
A N OC TOY TAMBP0
Variantes des d eux copies.
Ligne t . M. Lenormant donne seul le A.
Ligne 2. M. Ravoisier omet l’Y qui commence la- ligne.
Ligne 3. M. Ravoisier ne donne pas l’O qui précède le N, d’où l’on
pourrait tirer cette conséquence que le monument a subi de nouvelles
. mutilations entre le'ijpur où M. Lenormant l’a v u , e t celui où
M. Ravoisier l’a retrouvé, car d’après le fac-similé de la pierre donné
par ce dernier, il ne reste plus dé place pour l’O.
Ligne 4- ®1: Lenormant laisse plus d’espace que M. Ravoisier
entre le bord de la pierre e t le X; il donne en plus le dernier jambage
du M qui doit précéder le P.
Ligne 7. M; Ravoisier NEPI pour PEPI. LeN et le P sont deux
lettres qui peuvent facilement être confondues.
Ligne 8. Les deux premières lettres manquent dans la copie de
M. Ravoisier. M. Lenormant prend la; troisième lettre pour un A,
M. Ravoisier pour un A ; cette dernière leçon est la seule bonne.
Ligne 9. Les lettres OC sont imparfaitement indiquées par
M.Lenormant, p f (sic).
Ligne 10. La barre qui; indique les noms propres, manque sur le
second M dans la copie Lenormant.
Ligne n . M. Lenormant X PY 2 0 F "0N 0 2 ; ce qui prouve qu’il
est possible de confondre 2 avec Y.
Ligne 12. M. Ravoisier ON OC. — Ibid. M. Lenormant. OY au
lieu de la sigle>
Cette inscription a été publiée par M. Boeckh, sous le n° i 38i ,
d’après les papiers de Fourmont; et suivant l’usage, la copie de
Fourmont est beaucoup plus complète que lé monument qu’il a
laissé derrière lui.On peut en juger parla transcription suivante où
nous renfermerons entre crochets ce qui a disparu du monument
depuis Fourmont.
™ p , P [ 0 ]A lê
[MA]YPH[AIO]NXPYCOrO
[N]ONCA[THP]IAArYMNA
[ClAP]XON[AAM]PPACrY
' * [MNA]CI APXOYNT ACPI
[T€C]AOPOCYNHKAI
[TH€N]APACIP£PITHN
[PAT]PIAACYNQIA
[PPJ0CA6ÏAMCN0Y
10. [TO]ANAAAMAMAYPHAI
[OY]XPYCOrONOYTOy
[AI]ANOCTOYr AMBP®
35