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E X P L I C A T IO N ;D E S P L A N C H E S ,
P lanche 74.
F îg . I . — P lan d e la v ille e t dui p o r t d e Nau p lie.
Fig. II. — Détails d ’u n e p a rtie des c o n s tru c tio n s c y c lo p é e n n e sq u i fo rm e n t la ba se d e s m u r s d e la c itade lle . Ce
f ra gm e n t e s t c elu i q u i tie n t à la p o r te m o d ë rn e d e la citadelle;
F ig . I II . — D étail d e c o n s tru c tio n m o d ë rn e d ’u n e p a rtie d e s r em p a r ts d e la v ille basse. e
P la n q ^ b 75. . .
V u é d e l’e n tré e d e la ville d è N a u p lie , p ris e d u p ie d d u ro c h e r q u i fo rm e la ba se d u f o r t P a lamede.
IN S C R I P T IO N S R E C U E I L L I E S A N A U P L I E , «
ET EXPLIQUÉES PAR M. LE BAS.
Inscription , copiée p a r M. Edgard. Qui/tel, su r une base
e n marbre. ,
BOYAE KA1 0 A H M 0 2 OAN A K TH N 0 2
IEPEA TENOMENON K A I2A P 0 2
A PE TH 2 ENEKEN
. Cette inscription, publiée pour la première fois dans le voyage de
Dodwcll, a été reproduite par M. Boeckh sous le n°' i 16a. Yoici les
principales variantes que présentent les deux copies :
Ligne 1. Dodwell HBOYAH. Les lettres 0 2 qui terminent cette
ligne manquent dans.la copie de Dodwell. La ligne a , dans cette
copie,-se termine au mot A PE TH 2 ; la troisième ne contient que
le m o t’ENEKEN.
L’inscription , doit être lue dé l à manière suivante;:
y H ¡3ouW, x®î i Sipo; <tavax-niv Ôff . . • . ispfa yevo'ptvov Kaioapo;,
Le sénat e t le peuple ont élevé■ cette statue, à Phanactès, fils
i l O s .. -., e t prêtre d e César,-pour sa vertu.
■fi
Inscription copiée p a r M-. Tr éze l, sur une pierre servant de
montant à la porté d u p o r t de Nà poli de Rômanie.
T O K PA TO P iùN KAAIWN. AA£N
. . . . OAACTjKOC. AMATOÇ «PIATA
T A - .CAAOYC KAI T O Y . ...
ACAMGNOC THN KACIAIKHN KAI
Ce monument publié par M. Boeckh sous’lè’.n0 1166, d’après là
copié manuscrite de Fourmont, est beaucoUpriioinscomplel aujour-
d’hui.qu’il ne l’était;quapd Fourmont l’a transcrit. Voici daps qi}fj.
état il était à cette, époque :
TOKPATOPGùN KAAYAIMN BAACNT6JN
CKOAACTIKOC AMATpIC OIAIATOIC
KATA C ICM O Y C KAI TOYC OA A A T T I A
ACAMENOCTHN BA C IA I KHN KAI TA
€N€KA K A I. . . AI" AOIACH
M. Boeckh.fait sur ce.monument la remarque suivante':.; « Nulla
inest rectio. Vs. a ad Valentinianum e t Valentem pertinere videtur. »
Voici les restitutions partielles qu’il propose : '
™ r è p ! -f
[AùjTôxpaTépwv K[àic«p]wv BtAfvruy. . . . .
2[yJoXatjfixô{ â\M toÎî . . , .
[avaôxeu] a<sa(umt [ï] TÎà PaoiXwiï.VMl ta . . . . .
. «pernç] tmCa ym [«¡vip]aya0t'a$ 'h [àéXt;. .
Je suis peu disposé à admettre que. la formule Àyocêîi w ait ete
encore en usage au temps dé Valentinien I " e t de soi
moins aucune inscription' latine de cette époque né.iiOus
¡'igjé parle d’inscription latine, c’est.qu’à p'arti'r';dù
triplions impériales en, langt
es. Daiis. les 3 |fa6
faveur de l’opinion que j ’ai émise plus haut sur le sens de la pre-
èr.e ligne; car Valentinien étant mort à cette époque depuis au
présente moins un an ou deux, temps rigoureusement nécessaire pour relever
H t tu n basilique en .question, 'son noni n’a pu figurer dans la date de la
grecque reconstruction ; tandis que rien ne s’opposait à ce qu’on rappelât les
publiés- dignités qri’avait remplies près d è '.lu ilc magistrat auquel Nauplie
rencontre que trois de Cor- dèyàit cet important service. Sans doute-, on peut supposer qu’il
s’agit ici de Valentinien I I qui,- dans la même,année 3y5, fut appelé
à l’empire; mais alors.pourquoi n’ést-il pas fait mention de Graticn
qui-reçut la pourpre en même temps que lui*®, et qui figure ordinairement
au second rang parmi les trois empereurs de celte époque ? '
Quelle que soit l’opinion à laquelle on doit s’arrêter'su r ce
point, il résulte de tout cequi; précède que la date de notço monur
ment ne peut être placée qu’entre 3j 5 et 378, année de la mort de
Valons-. - V
l’équivalent; et s
règne dè Garacalla, les ¡1
deviennent extrêmement ri
par M.Boèckh jusqu’à ce jour-, 1
dien III '; une de Décius’ ; uue de Valérius, fils de Gallien3;
• de Claude H a ; une de -Dioctétien e t de Galère s ; une de.Cons-
• tance. Chlore e t de Constantin s ; une de Constant, fils de Çoristan-
. tin 7 ; une dè Constantin. I l 8 ; une de Constance li a ; plie de
Valentinien. Ier e t de Valens ; celle dont nous .nous occupons; ici ; et
enfin une d’Arcadius, dïlonorius e t de. Théodose I I 10.
, Une autre difficulté sè présenté e la ligne'a. La copie de M. Trézel
porte KAANDN; celle de Fourmont KAAYAltON. Peut-on, avec
M* Boeckh, changer ces deux leçons, dont la première est évidemment
vicieuse, en KAICAPtON ? Je ne le pense p a s,et'j’aime- — —»•.«■------
rais mieux croire’qu’un graveur ignorant aura substitué le nom de
Claudius à celui de Flavius, que Valèntjnién e t Valons portent sué-
plus’d-un monument De parcilles erreurs ne sont pas saris exemple ;
ainsi, sur une inscription de Lébadée F*, le fils.dé Gallien, P. Cornélius.
JAcinius Valérianus Ccesar,. estappèle Publias..-. Egnatius Inscription copiée à N apoli de .Romànie p a r M. Edgard Quinet.
Valeriànus.
Je ne crois pas non plus qu’il faille voir un nom propre dans le
mot e^oXao-nxôç, mais bien le nom.d’une dignité dont les monuments'
- de cette époque font souvent riiention. C’est ainsi que Mi Boeckh l’a
entendu dans un monument d'Aphrodisiade en Carie ' 3; ce mot
devait être ici précédé ; ainsi- que dans. d’àiitres- inscriptions , de
l’épithètè d’lXXoyip<5T«TOi ou dé celle de AaprpévaTo; D’après
toutes ces ¿considérations j je pense que les génitifs A&Toxpa-répuy
KXauSi»v BaXévTdiv dépendaient non de ÀyaOâ tu/vi., mais du nom
;.- d’un, personnage qui àvàit rempli tout à la fois une-chargè,de cour
auprès des deux empereurs e t les- fonctions de ayoKaetr/bt de la
ville de Nauplie. Si cette.opinion’ est fondée, il faut en conciliée que
les lignes de notre inscription devaient avoir àu moins le double de
la longueur’qu’elles ont aujourd’hui.
Quoi qu’il en soit, il résulte évidemment des lignes 3 à 5, qu’il est
question dans cette inscription d'honneurs décernés, à un magistrat
qui avait relevé une basilique renversée par un tremblement de terre
e t par ;Un . débordement de la mer, xavà eetcpbè; xxl OaXavTiaiouç
(peut-être Opaucpoirç, suivant,l’expression de l’inscription de Cons-
tantinople que j’ai citée., pag. 106). L’histoire nous apprend, en
effet, qu’en.l'an 37b , peu de temps après la mort de Valentinicnler, -hièn pli
un violent tremblement de terre ébranla la Crète, le Péloponèse ei
le reste de la Grèce; que la -plupart des villes frirent renversées,
e t qu’Athèries et l’Attique échappèrent seules à ce désas.fre, grâce a I:
protection d’Achille ?s. C’est, on n’én saurait douter', à cet événe
I2 0A T E BSAH KAI XOPH P A y O O P f l
N E O 2 O 0 E IO 2 2 P Y P IA O N O 2 0 E 2 K
EA U ;
A A E A O O T H T 0 2 E Y 2 E B 0 V 2 T E
A P A 2 H 0 N Y N E K 0 E ME0AÍ1N2YN
TON Í12A.NIAl VOH
EN ETEI AYB
-y[a]è; <5 Oeio« 2supiS[l](ovo{..................
«SAçé-nîTO{ iùetëoSi te
■aSmÿi 6 iSv ix Oí u¿0),wv cuv [cy tip aç]. . .
xov : -
Cette i iscription dé í ’arii
longries, car ce q
-e monument fait allusion, e t c’est une nòjiyelle preuve comme nié’è
1702 consistait sans douté en ligncs-
üi en reste n’offre aucune suite. Tout ce
qu’on peut eritrévoir, c’est, qu’elle se- rapportai t. à la reconstruction,
ivBvixOspiOXwv cuv’fsytfpaîjj’de l’église do Saint-Spyridion, vao; 6 Otîbî
2nupt$i<i>yo( ; entreprise sans doute sous là direction du sénat e t dés
autorités, pouXï) xjà yop7)yia, par la réunion des chrétiens de Nauplie,
mple’ pour Argos
par Richter, p.,434 et sùîv.
■s Zosnne, IV,' 18: K«t « tep o t A'b *m vôroiç 'EcMr, Il xai
Kpé^l eçoSpÔTipov, xat -Jj [reti áW.r,í 'Eü.á&tx- âcre xal rè< xoXX4<
oia^pu^vai tcTjv tfoXewv, ~W,v TT^ ’AO>)vaib>v KtXubç xat rrfi Arrix^ç. Cf. V, : 6; On
rapport. I peu prè
Suivent les planches 74 e t 75.