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■Os temple divin, et honoré de la très-sainte mère de Dieu, a
été reconstruit aux fia is des très-respectables chefs du gouvernement
d Argos et .de ¡ toute la.population chrétienne, comme un
monument durable de leur piété et pour, le salut de leurs âmes.
ÀvnuuvioOi) et fit P«0p«v ëytipe ou ¿véytipe, dont nous avons eu un
exemple dans l'inscription de Mistra ',0, sont des expressions consacrées,
surtout chez les Byzantins, pour indiquer les reconstructions ;
témoin ces inscriptions copiées par Tournefort »»«, à.Çonstautmople,
■/en; venant des sept-'tours -au sérail.
HA2I PIÌMAI012 SEETA2 AE2ÜOTH2
E rE lP E POMAN02 NEON IIANME
TI2TON TONAE HïPrON EKBA0 PÌÌN
ANEKAINI20H EIII BA2IAEIOÏ KAI
K0N2TANTIN0ïT ÎÎN n 0P$ÏP0 ,
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AE2IIOTÌÌN EN ETE- K . | |K . a !” 3
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'EIAOXPÏ BA2IAEI02 PiIMEIOÏ “ f ï IO ï
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4-
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MAKPilKPONO KAÏAONI HOAAii KAI
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NATKA2E HYPrON EK BAOEON"’ BA : I _
2IAEI02 ETEIPE EY2EBH2 ANAS
vera une .couleur un peu pjus poétique.
c du Levant, t. H, p. i76 ctsuiv. Lyon, 1717, ¡0-4°.
rt'ON.
¡A', l’an du monde 65a. (de J. C. ioi3).
11 Lisez BA2IAEÛ2 PÜMAIOÏ.
11 Lisez EN ETEI ¿XÔB' M[HNI] B', 1
>4
•° Lisez KATH.-
" Lisez BA6PÛN.
P ; I 0 7 )
MONUMENTS D’ANTIQUITÉ FIGURÉE,
COPIÉS A ARGOS PAR LES MEMBRES DE LA COMMISSION-ET EXPLIQUÉS PAR M. LE BAS.
• , . Pl. 60 , FiG. I.
Le bas-relief presque totalement effacé que nous offre cètte figure
appartient, suivant les indications fouîmes par M. Blouet* à un
tombeau en forme de temple, sculpté dans la pierre même Üiun mur
çyclopéen qui se trouve à la basé septentrionale de la citadelle adossée
8 là montagne. On y distingue avec peine trois- personnages assis*
e posture bizarre, et au-dessus de leur tête on lit :
Pl. 61, Fig. I.
La
MAilNTA
0 A
Mais quçls sont ces trois personnages assis, suivant l’expression
de l’artiste qui les a copiés ,; d a n s une'postûré de magots?. Autant
qu’il est possible d’en juger d’après lés masses incertaines reproduites
par k g ^ u r c - j e serais disposé à y voir lès Cabîres, qui , dans les
systèmes tres-différents relatifs à cès diëux, sont presque toüjpurs
au nombre de trois a, e t étaient; suivant une traditioii rapportéè par'
Mnaséas3, considérés comme divinités infernales. Màis il règne tan?
d’incertitude sur cette question des Cabires ?, que dans l’état du'
monument , je ne crois pas devoir insister sui’ cette ' conjecture,
quelque vraisemblable qu’elle paraisse.
Du reste, je crois qu’il faut lire , ligne première
nom qu’on retrouve dans l ’inscription en càract^es Archaïques copiée
par M- Geli ? sUr le soubassement du; mur méridional d e là citadelle.
d'Argos, ou bien encore ou tout autre nonl'formé
d’une manière analogue. .
Pl.-60, FiG.'VII.NCi.'.i
, Ce tombeau, trouvé dans le même lieu que lé précédent, est peut;
être plus, fruste encore. O n croit-pouvoir y'distinguer dèuxperson- *
nagés assis, au-dessous desquels o u lit
‘ , V. .AIAE
A...2I12A
. -A..IM ATE
Il rat impossible dé rien ti&r de Scelte inscription dans l’état de
mutilation où eUe so trouve, de même qu’on ne saurait décider si
lés deux personnages du bas-relief représentent deux époux ou deux
divinités xapeSpoi. 1
pose encore un peu roide du personnage principal, et la sévérité
ae son cratumedorien;. semblent devoir faire rapporter ce monument
aux derniers temps de l’art archaïque argien; de même
que la pureté des formes e t le style iarge des draperies y font reconnaître
un e époque voisine du siècle de Périclès.
. Qu’a votilu représenter l’artiste? sans doute une jeune fille montée
sur des cothurnes, ’vêtue ,dé l’hàbit dorien, e t tressant une couronne
que veut saisir, ou que vient de lui remettre de la main droite, un:
jéüné .enfant nu," portant sur l’épaule gauche soR. petit manteau
plié dont il tient l’extrçmité de l’autre main. Mais l’i'rrtèntion du
sculpteur s’est-elle bornée là? Non; sans doute. La dignité de l'attitude,
la noblesse des traits) la proportion héroïque du personnage,
lès accessoires de son costume, annoncent une musé ou une poétesse;
et l’on peut conjecturer que.' Ce,' monument se rattache à
quelque événement rèmarquablj dëjl’histoire d’Argôs. - ,
De tous les] personnages: célèbres auxquels Argos a donné naissance,
là pqétrase Télésilla« rat peut-être c e ^ i dont cette ville fut le
• plus fière. Télésilla, itaue d’üne famille illustre , mais ;dHin tempérament
'maladif;, envoya consulter les dieux sur; les moyens de
rétablir sa santé. L’oràclé lui'ordonna de .servir les muscs. Docile à
la voix de la/déesse, èlle s’appliqua au chant e t à ' l’harmonie, et ,
bientôt'délivrée de ses souffrances, elle-fit, par son talent poétique,
l’adiniration de toutes les femmes’.
Mais Télésilla devait acquérir une pÎu&.griin’de gloire; elle devait ;
sauver sa patrie. Lorsque (vers l.’an 5-jo avant J..C.):Argos:, dans sa
lutte contre les S p a rtia tra s ra éternels eônemiS ®, eut vu son armée
anéantie par-Cléomène, fils d’Anaxandride, qui, d’abord vainqueur
dans un combat, avait détruit par une jusc'odièuse toUS les Àrgiens
échappes .à ses armes 9, Télésilla, témoin du danger qui menaçait sa
patrie’, rtssemble les - esclaves é tfo u s ceux que leur jeuneise où' leur
âge avancé rendaient incapables‘d é p o rte r les armes,’, et Ira frit
monter sur les murs, tandis qu’elle-mêmé , réunissant tout ce qui
jratait d armes dans les maisons e t celles que renfermaient les temples,
lés fait prendre aux femmes dims/la force de l’âge 10; puis, comme
chez nos pères Jeanne d’Arc e t Jeanne Hàchefté, elle marche à la rencontre
de l’ennemi. Getta'froupe héroïque';,animée par les chanta de
Télésilla, non moins puissants que ceux de Tyrtée e t d’Alcée " , ne
s’effraya point des cris de guerre de l’ennemi ,-çt soutint le choc avec
la plus grande valeur «». S’il faqt ènyiroire Plûtarque «3, elles forcèrent
Cléomène à se retirer après-avoir perdu plusieurs des siens,
et chassèrent même Démarate,- son collègue, quiJjaû rapport de
Voy.p. 91. ' : 1
* Acusilaus et Phérécide, cités par Stri
1, p. 109; 51
Apollon. Rh. 1, 913 ¡.Cic. ’ de Nat. Deor.
Cf. K. O. Müller. Bulletiti de l'Inst arch. .Sîa,
1 S0H0I. paris. Apollon. J. c. Firmic>l.c." '
‘ Voy. Schelling, ùberdie Gott/ieitjnvon Samo
race, Stuttgart uud Tubingen,
i8x5, in-8°, et Biographie .Univ., pÿrde mytii';'',-‘t
M. Parisot, y expose les différents systèmes auxquels cette question a donné
lieu, mais ne paraît pas avoir eu connaissance de Vjgtaophamut de M. Lobéck ,
qui cependantAparu trois ans avant son ouvrage. (ReginObtü Pnusorum, i8i 9,
a vol. in-8°.) DWs ce dornier livre (t. II, p. iio a -.ay .j, le savant'éditeifr de
Phrynicus a discuté, avec une critique rigoureuse et un esprit plein de (inesse,
’ i passages relatifs à ces divinité, mystérieuses, et cherché à prouver
qùil reste trop pou d éléments pour construire avec certitude un système mythologique.
Mais.poùt-étrej dans cette dUcüssion comme dans tout le reste de;
son ouvrage,se tient-il trop strictement su* le terrain grec, dédaignant à fort les
* Jrgolis, pl. 7. Voyez Boeck
in-4°, et M. Herm
pi 566 et suiv. Bei
monuments de I art et les. croyanc,
, Corp. Injcr. gr. n. 2, p. 3. .
lire, Fabricius, Bibl.gr., lib. H, et
I.) Ôlearius, ¿Are«; de poètriugr,
triarnm octo /ragm. et elogia. Haml
chichte der Hettenischen Dichttum
anath. $ 3!
■ »45. C n.II, a
* Her. VI; ,<
I Pausan. loc.'cit • ]
” Max. Tyr. Dissert. XXI, p. ai8, ed; Dav
“ Pausan.'loc. cit/ / - ].*
” Lqt cijpff Poijxn. &iatàg/VIÜ, 33.
I