lescroaelles-a été- conçue-: IMdëe dè“la Description;/de- la Mo/'éeiuous.ont mis reu état Rapporter
à son exécution.
Toutefois, si, dans certaines circonstances, nous n’avons pas entièrement partagé
l’opinion des voyageurs modernes qui nous ont précédés, nous nous faisons un devoir de
rendre ici justice à leurs importants ’travaux , et de les associer au tribut d’élpgës qiie-
ftous devons' payer aux auteurs- .anciens -qui , ainsi rqu’à • nous, ont servi de guides
à nos devanciers.
Quiconque fait de la Grèce l’objet de recherches savantes; doit consulter avant tout
lesjqSbëtes, les philosophes, les* historiens ' et'; les voyageurs qui par leürs écrits ont
«illustré ce'tte terre Célèbre : quant; à ceux qui veulent faire une étude spéciale de ses
monuments, il leur suffira de lire Pausanias, pour trouver dans son ouvrage la plupart
des renseignements qu’ils pourraient désireri obtenir: Il n’esbipasy en effet, de' voyageur
plus exact que'cet auteur ail n’eny est pas-.non’plus de. plu^s riche en détailslintéressadts.
Ainsi* esUce à;Tùi- q u e nous> devons d?avoir;pu reconnaîttie le fameux temple;de Jupiter;
damsles fouilles que nous avons-exéeutéesi à Olympie ; c’est- même à l’aide -de sa
descriptions que nous avons pu: tenter u n e restaurations de> ce^beauùmonument1. ■
5En terminant cette courte Introduction, nous- rappélleroris-encoreà 'nos lecteurs'--que
nous'devions nous occuper exclusivement des monuments jaques.cette tâche ' sévère e t
positive moiiS'iimposait l’obligation d’écartenidè n o tre travail tout çq qui peut,prêter du
charme à un voyage ordinaire. C’est comme ; architectes:‘e t comme peintres que nous
avons reçu -notre -mission : c’est donc-comme architecteéj'et.cômme peintres que nous avons
dû en, rendre^, compte. Du reste ;>tM. Philippe ; Le Bas : enAse chargeant d’interpréter-lés
inscriptions et les 'monuments de' sculpture recueillis et rapportés ipar nous, a donné
àynotre ouvrage un intérêt archéologique qu’ajîprécieront--les. érudits, ‘et nous- nous
plaisqns. à remercier ici ce ' saviilt sbelléniste de l’utile-’collaboration- qu’il a bien-voulu
nous" prêter.
R O JITE JD’ O L YM P IE A N E R O Y IT Z A ( A L IPH E R A ) .
«Rendant ¿que lés .fouilles »se .continuaient a» temple diOlympie, nous résolûmes, M. Poirot et
ffloU JaUer éiire une .excursion dans l ’Arcadie., .afin de «.visiter des ruines du ’temple d’Apollon, à
Basa». liOAS mai, aprèsavoir, «toutefois,, laissé M.Ravoisié pour surveiller le»travail pendant-notre absence
nous mous ¡mimes en chemin. L a route que nous suivîmes va , .en remontant le cours de l’Alphée, l
iliE.'SE. ;,.à£travers «une «vallée q u i,se rétrécit déplus-en plus, et .qui, pendant quelque temps encore
conserve de même aspect qu’à - Olympie. A ,peu de «distance, au-dessus de là petite rivière de
Miraca, la vallée de l’Alphée, ombragée de platanes, de myrtes, de lentisques et (Toliviers, dorme
,av.ep les montagnes ¡converti.de pins .qui ;la bordent de. .chaque m t é et le -beau fond qubla .termine’
un ¡paysage des .plus .riants et des pins majestueux. Après avoir tourné la pointe élevée de -Pâleo
Phâaarp., Aur laquelle, ¡suivant M. ©éH, se trouve ¡un village ¡et une acropole antique, la .route
prend ;la .direction du S,E.„ .et ¡conduit ¡aux bords de la .Dogana, d’ancienne Érymanthe,
près de là., perd «son nom, -en mêlant ¡ses eaux à celles d e ¡l’Alphée. -Le cours de «cette rivière’
que no,us ¡passâmes ,à-:gné_, ne laisse pas d’être rapide«;. le lit.en «a -été «beaucoup agrandi -par les débordements.
Elle coule entre deux chainesde montagnes , dont des «cimés m’offrent,que des roches -caverneuses,:
cè-son -embouchure, près de l ’Alphée, on trouve, un grand -tumulus tronqué.
A-près «avoir ;trav.ersé lÉrymanthe, «en ¿continuant à remonter le^cours de ¡l’Alphée, on arrive, en
trois quarts d ’héure, aux ¡bords diune autre rivière appelée ¡Landona, corruption bien évidente de
Ladon ..son;¿ancien inom. Ainsi que .l’Érymanthe, cette rivière, qui sort des montagnes d e l’Arcadïe,
,va se jeter dans ;! Alphée, «¡près de Lendroit où nous da «passâmes. Nous ytrouvâmes-assez dèau-pour
.être-.obligés .de nous ..-servir de..la ¡barque que des paysans -entretiennent ‘pour l ’usage dès voyageurs.
Peu de là , .an-desbus^du Ladon, nous traversâmes l’Alphée, -et nous longeâmes 'l’autre rivé
en remontant encore. Ce né sont pas dès montagnes couronnées -de pins qui bordent, comme plus
bas; ce fleuve, mais dçs buissons de chênes, de Îentisques et autres arbustes, qui divisent des prairies,
en partie cultivées.
J s | |oe n sortant de Bargi, village .situé sur un coteau, qu’on quitte les bords de l’A]pliée, et qu'on
entre: dans les monlapie*. en ■dirigeant . l u ^ fersi Hongoÿlô, autre village, où nous arrivâmes
avoir lopg-tepips. La poÿtioti ,de efil,ui-.â ,,,â jVxirémité d’.utie allée, est admirable.
®.er®«s est .un .plateau ou 1 on aperçoit quelques débris deùonstructions. Cet ensemble est dominé par
’ I H 'Sontvles1 Testes H l'În t fq ù é fe ijt e r a , ÎHiroyitza.' :
BOUTE D’otYMPTE A NEROVITZA ( ALIPHERA ).
Ew pariant de la petite rivière de Miraca, e t en se dirigeant à l’E.S.E., après avoir traversé trois ruisseaux, on arrive, en 58 minutes,
l Ë - * ■ ? Pbanaro- APf*L*1* M ruisseaux ou petites rivières, à a h. 10 m. on en traverse un septième sur un petit pont
e» maçpnnerie. m. la Dogana (,1’^cjmjantbe ),; près de ¡Son embouchure, un grand itumiilus. A 36!>m. une petite rivière.
A to m. la nyràre Landona (Ladon). A a a m. jjp traverse J ’Alpliée. En remontant sur la rive opposée, à a4 m- un petit village,
m. une petite rivi re. A 18 m. Bargi, village. A í^ M o n entre dans les montagnes. A 55 m. débris de constructions formant
*7 m. un ruisseau e t une fontaine. A 5 m. Rongogio, village. A i 3 m. quantité de débris d é constructions modernes.
A ,m- °.n se, trouve au-dessous de l’acropole antique d’Aliphera.
Total de la route, 8 heures 47 minutes. .
N E R O Y IT Z A ( A L IPH E R
Cette ville, située sur le point le plus élevé des montagnes environnantes, à conservé les murs de
¡.son acropole, à l’extrémité de laquelle se trouve l’enceinte sacrée où devait être le monument principal.
La construction des murailles d ’Aliphera est semblable à celle des murailles de Samicum; c’est-à-dire
quelle est en partie régulière et en partie polygonale. Plusieurs des tours dont-les murs sont flanqués
sont encore les tours de l’ancienne acropole. On découvre de cette hauteur toute la vallée de l’Alphée
et une grande partie dés montagnes de l’Arcadie.