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01 “ ).yyiç Nù(j.çmç e4çà(uvôi òviOeoóv xcù fltoîç sntaiv,
Xwayopa; Ztox’JTTfOu,
ZtÜK'JlTBO; ZbiKjifW ,
0 ÓX.X0? Asuxa....,
Sioxpténiç üoXuxpàsouç,
ÀiroXXoçav [e]ç; Eù-opiwvo; ,
2¡uoí(TTpaT05,
1 " *■
• 2uô|ii]«çy; - '
mot irXovüç. Paciaudi a cru devoÍE'1'exp.liquetvpar le mot lùtores ou
balnealores qu’on retrouve avec une signification religieuse dhns '
cette inscription d’Airicie publiée papFabrettH’f.
D IA N A E A V G -
COLLEG LOTOR.
SACR-
PR IM IG E N IV S R-P -
AR1C1N0RVM-SER*ARC-
CVRATOR Ï Ï CVM
MrARRECINOGELLIANO
F IL IO 'CVRATORE* h - ,
Diauce Augfustte) Colleg(iUm) lotorfum) sacr(orum) : Primigenias
R{ei)p(iiblicoe) Aricinoram ser[vüs) ' arcÇariùs*1*') curàtor
ite rùm cum M . Arrecino*16Gelliandfilio xuratoreprimum.
Mais je ne pense pas que le m o t/o fo res so it ici l’équivalent de
balneatpxes., je lfi crois plutôt, synonyme de. fa llo n e s que nous
offrent plusieurs monuments,, e t notamment cette inscription de
;P.omp.éi : .. <
EVMACHIAE jj fe . '. '.
SACERD. PVBL.
FVLLONES
Au-dessous de l'inscription est un second bas-relief représentant
jtn homme qui, vêtu d’une tunique succincte et la cblamyde sur l’épaule
gauche, s’avance', en tenant ùn-clicval'pàr là bride, vers deux
femmes vêtues de la tunique Salaire et du péplus j l’une d'elles , coiffée
du modius, est assise et semble tenir,une pomme dans la-main droite: • . - ,•••, • ’ , v > •.. •,
Òr, cette inscription a été .trouyéç dans un édifice, auquel les antil’autre
. M . I . . quaires napolitains ont donne le nom de Couege des Joulonsfi-Sys.
n deux torches, comme 1 r ,
qui rend compte de la destination des réservoirs e t do plusieurs
est debout e t tient dans chaqu
l’Hécate de inarbre d’Eginë. Devant ces’ deux femmes est un autel
quadrangulaire.
Paciaudi, par suite d’une préoccupatiou difficile à concevoir, a vu
dans ces detix femmes deux hommes, un agonothète Coiffé d’un chapeau
(pileolum gesta rts), ■ ¿xffÎoÙY é des páGSo:
■i Millin,’Iqui s’est également mépris sur le s
n yup-
va«iaoyiy.ai ■ . . . . . . . . e de Ci
deux figures, 11e se. prononCepassurle1 sens gymnique-que le savant Parait
jésuite donue-à- ce monument, mais il voit dans le personnage à droite
un homme qui: présente un cheval. M, Bocckh, comme nous'l’avons
déjà dit, adopté presque en tout point l’interprétation de Paciaudi é” . /
Du reste, il lie comprend pas quel rapport peutexister entreles irXuvüç
et les jeux - équestres, et surtout ce. que vient faire ici' le cavalier 4<3.
Ge qui à pu induire en erreur d’aussi habiles, antiquaires, c’est
que notre bas-relief a été découvert, dans le stade'panathénaïque,
e t qu’ils ont cru devoir lé rattacher aux jeux qu’on célébrait dans cet
endroit; mais il me paraît hors de doute qu’il est tout à fait étranger
à cëtte localité, ainsi qu’aux solennités dont elle était le théâtre,
puisque tout annonce dans ce marbre un monument funéraire. D’ailleurs,
pour arriver au sens, proposé par Paciaudi, il faut métamorphoser
deux personnages, et'encore , on n’interprète ainsi qu’üne
partie du monument; ce qui ei
les deux parties ‘né, sauraient
l’une ; par- l’autre. ■ ■ ■•
Avant de déterminer le sens de la double scène que nous offre
ce bas-relief, ¡1 importe d e décider ce qu’oii doit entendre partiel
pierres, qui. semblent avoir été disposées to.ut exprès, dansla^ cour
pour que l,es ministres de ce collège, attachés sans doute-én sous
ordre à la prêtresse publique pussent y laver le linge sacré-
IL s’agit peut-être d’urt collège semblable, dans, l’inscription, sui
vante trouvée à Spolète 4‘7, e t que je reproduis'ici parce qulèlle-n
été biçn comprise jusqu’à.fié jour.:
MINERVAE DO
FVLLONES
MAGISTRI Q V lNQ V E l
ÇVRAVERE
L EVVLI • C L • S T A T IV S
P • OPPÎ • L - L • PHILONICVS
L MAGNI • L ' L • ALAVCV.S
PAMPILVS T V R P IL l ' T SMinervoe
d o fium ) v é l d o ( p io ) v e ld (iü ) o(jhnibus)M Fullones0>
/'■’ Màgisiri quinqüe (primi)4'9 curavere :
ésultat à peu près n u l, puisque ( 1. a-.) L(ucii!) JEu,(b)uli Caii l(iberti);
séparées, e t doivent s’expliquer (3.) Stalius, P . Oppii l(Jùertus);
(4.) L(ucius) Philonicus Ifu c ii) Magni l(ibertus);
(5.) L{ucius) Alaucus Pamp(h)ilus Tiirpilii, [lihertus\ t(esta-
mento) . •
• Plut.â ». 33. .
ie gymnieum nrgnmenlu/n designati hoc optrcvidctur.
4,3 Quid cqucstrcs ludi rt illi lotores
cques in anagiypho rcprascntetur, prorsus non
' 4,4 Inser.ont. Cap. YI,n° 19, p. 435.
4.5 La sigle de cet adjectif est quelquefois ici
p. 434Vn.0 14'.
4.6 Fabretli, p. 434 , col. ir, D. E., a le prêt
blics, après leur affranchissement, prenaient
avaient appartenu.
4.7 .Muratori DCCCCI-I, 9; Marini Ani de'
tnscr. idl.1p 4091.
t car polissunum
4l* Cette dernière explication,. rapprochée de la formule du bas-relief d’A-
tbènes', yJt Osoïc -Son, me paraît la .plus, vraisemblable.
4,4. Ôrclli : « Fortasse Quinqucnnn/cr; » mois il ne s’agit .pas ici de la durée des
fonctions, et le root QvixqveI ne se rapporte qu'au nombre,des individus chargés.
de veiller à l’érection du monument. Or, en comptant pour deux L. EWLI,
cé que n'a pas vu M. Orclli, on Cn trouvo, cinq." 1
4,0 Cest-à-dirc que TtirpHius avait affranchi L. Alaucus Fampbilus. par
testament. Cf.'Adam, Roman. Anliq. p. 37, 38. Dans- aucun cas, icsla-
menio suo ne peut' sc rapporter aux magislri, tous affraiicliis, puisque
les citoyens sui juris avaient seuls le droit de tester. Gic. pro Arch. S; pro
hdhuerint,
intelligo.
e ARK. Voyez Fabretli, op.
tr.prouvé que.les esclaves pu-
liôm de la .ville 4 laquelle ils
II, p. 4ifi. Ôrèlli, DonùVh.
, :i 3 5 0
: Les xXuvflç du bas-relief d’Athènes, formaient sans doute une corporation
semblable,- sinon à celle de Spolète, du moins bien certainement
làcéllè de Pompci. Dès lors, je nevois pas de motif pour ne
point .la rattacher , aux nXuvTifpia, fête consacrée suivant les uns' à
M i n e r v e s u iv a n t d’autres à Aglaure, fille dèCécropsé” , c’est-à-
dire à ; Athéhé-Agraulos^3?, e t dans-laquelle on lavait les vêtements
de la déesse dont on voilait la statue414.
. .L’inscriptipn .du bas-relief athénien dojt donc, selon moi ,ètre ainsi
traduite,
Les membres d u collège chargé de blançhir les vêtements
sacrés de Minerve ont consacré ce monument a u x N ymphes ééèb
toutes ' les divinités, p a r suite d ’itn voeu. :•
Zoagoras, fils '• de 'Zocyprè,
Zocyprè , fil s de Zoagoras, ■ .
Tkà llu s , */ils de Leuca:.’.., ' '
• • Sôcrate , fil s de Polycrate.,
Apoüophane, fil s d'Euporion , .
Sosistrate,
Mariés , .
Myrrinès,
Sosigènes,
Midas. '
A en .juger.par cette énumération, le collège des ID.uvîi? se composait
de onze membres comme le tribunal des EvStxa. Déjà Paciaudi
et M:' Boèckh ont remarqué qu’aucün nom de dêine n’est joint aux
noms'dé ces ministres, que cinq seulement ajoutent à-léûr nom celui'
de lcur pèrè, et que dés six autres noms, -céiix; de ¿Ma«« e t de
Midas sont des noms d'esclaves4“5, d’ou l’on est en'droit-dé conclure
que çes foncti'ons-n'éiaiént pàs confiéés aux citoyens', mais bien à des
étrangers etniême à des affranchis 4’f : usage que'noiis retrouvons en
Italie; à en juger par l’inscription de Spolète que j ’ai rapportée p|us
haut; Bien plus, nousvoyonsén comparant ces deux monuments'qü’én
Italie, aussi. bien qu’à Àthënes, les 'cinqipremiers membres de cette
corporation étaient distingués dgs- autres'; puisqu’à :Spolète,. ôn • les
désigné 'pàç.le titre Ae Quinguéprimi j et qu’à Athènes, ce sont les
seuls dont l’origine libre .soit constatée:
Passons maintenant au bas-relief supérieur. Paciaudi a reconnu
dans les trois- fèmmés. qui se-ticnneht par la main, les Nymphes>aux-
- quelles le- monument.est consacré; e t sur ce point, je ne. puis.que
partager son. opinion.- Mais je ne saurais admettre avec lui-que le
jeune Homme-qui les conduit est Hylas, «non pas au moment ou il
est enlevé par les Naïades, mais Hylas déjà admis ati nombre des
bienheureux4“? et-se réunissant aux danses des Nymphes4’5. »
En effet, si-je compare cette scène à un vase du prince dé Ca-
nino dont M. de Witte a donné la description 4“o, et qui représente
les trois déesses Junon j Minerve et Vénus, précédées de Mercure
qui poursuit Pârisy je ne puis me défendre d’y reconnaître Mercure
conduisant à Paris les trois nymphes430 substituées aux trms déesses
qli’ôffre le vase, peint. Ici-, comme sur le vase, Mercure est couronné
de myrte et yêtu d’une cblamyde. Quant'aux trois nymphes, ce sont
les trois nymphes'athéniennes Agjaurc, Hersé et-Pandrose, les
mêmes que les Parques431. Là.première, distinguée des trois autres
par sa coiffure eh forme dè diadème, est sans doute Athéné-Agraulos,
la divinité protectrice des HXuvvié-'Mercure Psycopompé s’avance
avec .elles au-devant de Pûris, c’est-à-dire au-devant de celui que
©âvaToç menace et qui est l’objet de lavaOi)|ax; .'peut-être le masque
colossal', qui .occupe l’angle droit du monument, estril comme un
■ épouvantail indiquant l’entrée du sombre .empire.'43“. ,
Mais sij'.dansilljnteution>rè[igieuse de l’artiste, les trois compagnes
de Mercure sont les trois. Parques, pour le-vulgaire ce n’étaient que
les trois Nymphes; ebiyoilà' sàns doute pourquoi elles.sont suivies,
commefsurMt&i'àutre. monument||iiiplié par Paciaudi 433, de Pan
armé de.la syrinxi. Encore pourrait-on trouver dans cet instrument
, une allusion funéraire, puisque par le nom de oépiyÇ on désignait
-dès tombeaux souterrains-4’4.'!
Si, comme je le pense, le sens que je donne à la première scène
de hotre.bas-.relief esl,fondé, l’opinion de M.-Lenormant sur le vase
du prince de Canino43.5 seràit.pleioement confirmée-par notre bas-'
relief, car la' seconde scène 'hptis offre sans aucun doute le morl de-
vant ses juges'. Ainsi l’offrande a été sans'succès. Celui pour lequel les
HXuvüg conjuraient les divinités de la mor.t a été emporté par le cheval
: de,0ovaTo;. .Cômme le voyageur du marbre d’Égine, il vient d'arriver
dans le séjour, d.es ombres ; -déjà sans doiite il a déposé son,offrande
sur l’autèl'Iunèbré, ci il s’avance devant -les deux grandes : déesses,
Démétcr ^Ûovï« 43?,- Àyep<S 437, e t Perséplioné itupoçépof-433,' identifiée
avec Hécate. Il attend, dans .une attitude calme, que son arrêt soit
prononcé. Ainsi,, dans ce monument tout s’explique e l tout se tient :
la mort menaçante d’abord'epuis le trépas, puisilejugement. -
Mais, pourquoi üàrtisfe a-t-il représonté ici deûx'divinites infernales?
on p eu t, je crois, en donner, la'raison. Lc-bas-relief qui nous-
. occupe a été, i l est vrai , détcrré dans le stade panatliénaïquc, mais
• il.nejpeutiavoir appartenu à ce monument:-C'est ce que prouvent..
leSidoiix scènes-.qûily sont retracées, et l’âge de cette offrande, bien -
antérieur à la construction dù stade par Ilérode Alticus439, puisque
i n f o rm e des;lettrès de l’inscription, les noms qui y sont gravés et.
le style-de la sculpture anubneent une époque.antérieure.àjla>.dpmi-.
jiation; romainé 440. C’est .donc à .un:,autre édifice qu’il-faut songer à
4” Xcn. Helten. I, 4, tjSi Plut. Aie. 34- Ilarpocration, v. IlXiivnipia.
411 ÏÏCSjcll. v.-UXuvnipia.
4.3 SÎlidas : ÎVfXaupoî' ij Ouya-nip Kixpoiroç. "Earl SI xat ¿Twvü|iov iVOyVSÇ
Cf.Aoli. Stcursiiis, Graciaferiata, lib. V, p. aa8.
4.4 Xen. et Plut. 11. ce. Hesyçli. v. IlpaÇiipyiScii. , •
4.5 Strab. Vn.ip. aio, cd. Cas. i58y. A ces deux noms on pourrait réunir
celui de Sosias.yoyez les Guêpes d’Aristophane.
418 Paciaudi y voil i\ tort trois.classes d’ipdiÿidàs1:'CÙ,er,'rô7«4î«K»i4fm.
4l7 Bylam jam in bcatoruin nuinerum ■rctaium'in nostro lapide exprèssum
credo. 11 cite [Thcocr. XIII, Apoll. Rh; i, 1 aoyJ Schol: Nonmis, Dionys. XI. Val.
Flacc. Arg.yi. Propert-I.Jcx.
4,4 Ciu/i fontis tieabusplacidèversari,ncxisque manibuschoreas insimulagitarc.
AI. Bocckh n’admet pas cette explication : Hyiam sine idonea causa inteiprelatur
!■!> Description d’une. collection de vases peints provenant des foudles de
■ tÉtrurie,in°>i3o: ' |
.«• Tel est le nombre de ces divinités sur tous les; monuments. de l’art
antique. CK MÎIim . Ga/. Myth. Pl. LIII, 3a6. LVI, Bg. 3a8. LXXX, Bg. aa<J,53o.
LXXXI.Bg. 476. CXXV1I,-Bg. 475. - ’ - y
431 Hçsycli. 'ÂyXaupiSM: poipai Ttapi ’hOrpaloit. Le manuscrit porte .(«.ujwi s
’AOi)Vi(ou (Voyez Scliosv, Suppt. adffesych., p. 11). Le mot corfompu PVP»4 »
été corrige de diverses-manières : on a Îuyépçai, llptiai; moispoîpâi est la vèn-
,ti|blc. leçon, c’est celle, que donne Phavorlnus, qui, comme on le sait, avait
compilé lo lexique d'Hèsychius! 11 lit aussi irafè, et nbn veepé. Voyez sur la confusion
de ces':deux, prépositions, Bast. Comm. Pataiogr. p. 83o. Boîssonade,
Aneed.'gr. II, p. aa'5„3ai, 3a3, 3qt,’Sq$, : 4-aSl
431 De semblables masques se rencontrent assez souvent sur les sarcophages.
Cclui-que. nous, offre le bas-rclicf athénien a la plus grande analogie avec la
tèic de l'Acliéron personnifié sur un marbre publié, par Bartoli, Sepult. 87,
et reproduit par Alontfaucon, A. E. t. V, pl. CXXV.
433 Mon. Pclop. 1.1, p. o3o. Cf. Alillin, Cal. Myth. pl. LVI, n° 3a8, t l, p:8i.
Sur cç'monument, Pan a sous les'piçds un chien endormi. ■■■*'•
434 Ælian. H. À. VI, 43. XVI, i5 , 16. Ammian. Alarccll. XXII, i 5; Cf.Silv.
de Sççy, Mag. encycl. an VI, n° a4;<-pi 4?5-— Pan armé de la syrinx est quelquefois
représenté sur.les monuments funéraires. Voy. ïlontf. ^. E. t. V,.
pl. XXlILet XXXIIL : ,,
435 Deseript. d’une collection de vases pn/v. etc., n° x3o, note a, p. 80 : Ce
jugement de Pdris se présente avec un caractère infernal.... Mercure figure quelquefois
comme Èris.... Les trois déesses, sous une forme euphémique, sont des
Erinnjvs.
434 Pàusan. II, 35, 3. Hcr. VI, i34-
13! Hcsych. v. ’A/iipi. Sur, la Cérès infernale, yoycz Stat. Theb. TV, 460.
414 SchoU Eur. /'éaw. 68.7,..
41» Pausan. I: .ip, 7-- Pliilostr. Hcrod. Att.
440 C’est aussi l’opinion de M. Bocckh Titulus et anagfypha salis bonté
yidentur tetatis esse.
H