venue, à cheval, consjfiter.dcs jiay^ lointains;;e.Ue serpcnt?jh4ique:
que le disciple <l’Esculnpc est fieurçùx^clans ses .cures 9
Mais pourquoi culte femme est-elle venue à cheval et. non pas'.en
char? c’est, répond-il,,parce quelles tbutes'ilu-P.elopon ^ e n'étaient
pas,carrossa.ble,s fcrytabi/esfaur tous les points.^jS ?
Peut-fitrc aussi, s’ü faut Ken croiref^'on dqjt considérer Jelcheval !
commq^h .remède’ qu'avait indiqué le médecm.kèt s’il''figure ici,
c’est polir annoncer que l’équitation avait guéri cette femme. Peut;
être encore 1 ¿"cheval e t l’esclave nlappartiennen^-ilfpas à la femme;,
mais sont-ils ta pour indiquer qu’un autre malade;en grand danger,
a fait appeler le médecin et lui: envoie un chenal afin qu’il arrive
plus vite? Peut-toe enfin, si le cheval avait les allures un peu mqms
vives, pourrait-omeroire .qu'il.est là comme pour servir d’enseigne a
Je ne crois pas 'devoir exposer ici les autres conjectures du docte
jésuite. Celles que j ’ai fait connaître suffiront pour qu’on puisse juger,
combien ce système d’interprétation bourgeoise est loin de la vérité.
Le bas-relief de la Casa Grimant a eu , dansM. W. F» Rinck, un
interprète beaucoup plus heureux ,89. Ce savant qui amassé en revue
un grand nombre de monuments analogues, surtout ceux^lu recueil,
de M. Ingbirami, voit dans le cheval une allusion au voyage suprême
e tà .la rapidité du.départ '9°. Le rouleau que tient le médecin et celui
que lui présente léphèbe est, suivant lu i, un de ces éloges funèbres
qu’on prononçait dans le Forum romain à l’occasion de là mort d’un
personnage distingué, et qui étaient soigneusement conservés adans
les familles’91. C’est ainsi, ajoute-t-il, que dans Inghirami1?* on
voit un mort assis tenant un rouleau ouvert à la main, tandis qu’un
second personnage debout lit dans un autre vo lum en, en présence
d’une femme qui semble l’écouter. C’est ainsi que dans Gori-19® on
voit quatre panégyristes de ce genre assis e t lisant. *
M. Rinck croit encore que la femme, débout-est la femme dp médecin,
et que le serpent roulé autour de l’arbre est une allusion à
Esculape e t à son a rt; mais cette dernièrecxplication lui parait'insuffisante.
Là se borne son interprétation qui, comme on le voit, ne
rend compte que de chaque personnage.en particulier, mais neqéttè
aucun jour sur l’ensemble de la ^cène. ”
Pour moi,.je vois dans ce bas-relief une variété de tous ce tiij|rque.
j’a i examinés dans cette première section. Le médecin mort et déifié’,
ticntîfja place d’Esculape; sa femme morte e t déifiée comme lu i, représente
Hygie, et intervient auprès de lui comme la déesse auprèlÇ
de son père. Le cheval est là pour annoncer que la mort menace
celui en faveur duquel on intercède. L ’arbre e t le serpent, emblème
des îles F o rtu n é es ?^ , indiquent lé séjour du médecin devenu héros. ’
Reste à expliquer le rouleau que l’épbèbe présente au médecin-dieu;
car pour celui que tient ce dernier, on peut le considérer comme un
indice de sa profonde science ïffi. Mais l’objet que tient l’éphèbe
est-il1 véritablement un rouleau? ne serait-ce pas plutôt une coupe?
Alors, notre éphèbe serait le jeune cadmile offrant la libation sacrée
au représentant d ’Esculape. J ’avoue que je penche beaucoup pour
cette supposition qui a l’avantage de compléter l’analogie de ce monument
avec tous ceux dont nous avons parlé '9®.
■ ■ ■ m m
§ j.%Le cheval n ’est p a s l ’unique symbole d e la mort imminertte.
p u reste, si le cheval est le symbole, le plus ordinaire de la mort
imminente, on’qjgutïtjlire qu’il n’est pas le seul. Sur les urnes étrusques,
on voit souvent deux 'époux se donnant la main en signé d’adieu
• devant la porteries enférsÿjèt Charun debout derrière celui qui
.doit mo u rirjjp rêt a tle frapper de son glaive , sr. Je crois pouvoir
reapprocher de ce sujet, qui ne saurait laisser aucun doute, un bas-
i relief q u i, 1msdu voyage de Fourmont, existait m Athènes dans
l’église de Saint-Elie, et que Caylqs. a publié, dans son recueil i8§t On
y voitune femme nue jusqu®aceimure,àssirê'mBpne pierre longue
etcarree; elle a les cheveqx4çour’ts„et sansaucune parure. Son attitu
d e annonge.de. repos e tn ’attenfioh.;A ses oe l 0 ë t sur le premier
"plan, est ùpe petite figure entièi^menjÿvêtue. Cet enfant est placé
sur un ïétabl&à l’extrémité duquel 6,n Voit un v a * à deux anses et
, d’uneéssez mauvaise forme. En avantfdu lin funèbre e t en bas-relief,
estun-sërpentjqui se dwtoe comme pour venir boire dans le vase. A
la gaucheJù lit, ¡un homme barbu, la-tête ceinte d’une bandelette, et
vêtu d’un tribdnrum qui laisse à nu ses bras^et sa poitrine, estnssissur
u n siège sans dossier. De sombras gauche il rgtient.'sfir ses jambes les
plis du tribonium qui lesenveloppe, tandis que son avant-bras droit est
relevé comme pour indiquermu’il pqrlélrla femme couchée sur le lit.
Dans le haut du champ,nccqpé par lè bas-relief,'.on voit trois bandelettes
suspendues en festons?,99; àicelle -qui se trouve au-dessus de la
tête dè la femme, est attaefié junInstrument en forme de;-faucille.
Enfin, sur le boro supérieur dU_bàs-relièç, 'on lit l’inscription suir
vante continuée sur le bord latéral : ^
. A S IO ^ r n . . EY2IPPÎ1I KAI TH I BA2IAEIAI
Àoioç v a [SnjeuGvmnp xa'i t î Sacù.iU.
Asiu s à Speusippe ,0° et à Basilie.
t Caylus nja pas compris le sens dé ce monument. Suivant lu i, Basilic.
est morte; l’enfant placé près d’elle est sa fille qui lui a survécu;
levaseaSinonce un sacrifice fait au bon-génie indiqué.par le serpent,
r e t l’homme assis est un poète qui parle iiBasilie. Si je ne me trompe,
1 homme assis est Asius, celui qui a consacré le monument. La femme
assise est JBasilie déifiée : elle représente Hygie, de même que le ser-
pen test l’image de Speusippe devenu héros, e t assimilé à Esculape. Le
vase %t le jeune'ministre indiquent, bien qu e d’une manière incomplète,
le repas sacré offegtaux deux divinités, de-même que la faucille,
c’est-à-dire l’arme de Oâvavoç, substituée à la tête de son cheval,
est l’emblème du danger qui menace le membre de la famille en
faveur duquel la suppficarion a lieu. .
Je vois encore Ururémblème de ce genre dans le bas-relief d’une
urne étrusque901 représentant le buste d’une voilée et armée du
flambeau et du glaive. Ce buste est placé dans l’embrasure d’une fe-
J m medico oegros duiia mtceßpc U.rbornâtes ad pristinamvaietudinem Jason pressant dans ses mains et pétrissant pour ainsi dire un enfant nu placé
virtutemque fuisse rerocatos, serpens, salutis index, portendere.oemonstrare devant lui. M. Eanoflta Pcru devoir adopter, l’explication de Visconti (Cal.
videtur, p. 19. Choiscul-Gôuffier, n° 1S6) que M. Boeckh a suivie danlâon recueil où il a
"•» Ibid. p. n 3. insérAfn° 606j-les trois inscriptions qui accompagnent ce-monument. Or
"9 Kunstblatt, a6 mai 189R. p. r65 et s Visconti voit dans ce groupe un médecin qui donne une consuItatidrijOt qui
■t» Um an die Reise an dtednilere Welt su erinnern. — Dm dieSchnelligkeit frotte le corps d’an adolescent dont le ventre est considérablenfênt enflé et
ihrcr^ibfahrt ansudeulen. Ibid. dont les extrémités sont très-maigres. IL dS. Lcnormant,'dont Interpréta!?
■ Voyez Creuser, Abriss der rÿm. Antiq., p. 370 et suiv. tion nous semble tont la fois plus ingénieuse et plus m ie , suppose que le
'9' Tom. I, a3 , n° a. médecin est représenté sous la figure de Prométhéc, modelant nne.sïatuc d’argile
!?| Mus. Etr., t. ffi; cl. m, tav. 1%, ÇC.Mojitf. Ant Expl. t. V, pl. LXXl.fig. 1. pour laquelle il va faire ce que fait pour nous la médecine r l’animer et lui
'»* Voyez Sections II I, IV , V , Vl ct VIII, donner la'vie.
*»s Sur les monuments anciens, le volur.neruest donné commetattribut aux Ip Ingbirami, Mon. ilr. scr.ï? pl. XXXVIU.
philosophes, aux orateurs, aux médenim, cte. Voyez la statue ditc de Démos- ■* T, vr.-pj. LV.
thène, Mus. roy. n° 9a, '99 Caylus a pris ces bandelettes pour un cordon garni de scs glands.
190 Le bas-relief de la Casa Grimani n’est pas le'scul où, un médeci¡n figure sous **° Et non' Eusippë, comme lit Caylus.
la forme d'un dieu. Un bas-relief du musé* Pourtalès représente1 Ie médecin * Gori,cto/.Ârhvol.IH,cl.m , tav.XXVni.fig. 1.
’ - ,
hêtre au-dessous delaquellequyoit.deUx dauphins enaegard-,____
pendus sur les flots de la mdfctC’est aussi comme symbole démmnorcl
menaçante que sur les vase&ntihts représentanfedes héros combattimts
on voit unë Kàp derrière Chacun des deux gu em er» 09. .
Il me reste unë question importante à résoudre. Pourquoi tous s
les bas-réliéfs qué nous venons* d a fn a S e r'a n .rev u e , 'celui'dé.
Càylus excepté ;■ sont-ils dépourvus d’inscnption ¡¡^C’est peut-j,-
être parce que ces monuments avaient un c a u tè r e trop religieux
et trop solennel, pour que les artistes, habiles,auxquels ils3
étaiènt confiés crussentfcouvoir^i'ûîhpre■ l’harmonie de l’ensemble
en y ajoutant une» qiscripupHV .Mhis eoinme il fallait bien qulon sût
par qui et pour qui 1g imqnument avait "té consacré, ce document ■
était mentionné sur une tablette kde marbré à part qu.’pri*scellait sans
doute au-dessous du bas-relj^tD&uà les inscriptions dÔmmençant
ou finissant par*le mot sùyw’-gp ycjpicnfptov 9o5. Gerfês^-de telles inscriptions
eussent été un»qffrmide indigne du dieu$y? de^làfainille 1
qui la - faisait, si elles n’eussent point .été .MÇjunpagriéës de quelque-
représentation figurées et digne d’êtrejpoijjsécreeplqus unJSanctuaire.
II./A diçüx i V FAMILLE.
!je dois, ayàht diàlIfer^p'îus'jôiniÆdiçëtici combien est fausse
qtepînion d'après jaqUellet MIVRtRinck913 çt.K., 0 . Müller9"f sup-
posent que le persppnage assis est toujours le mort. ¡Visconti avait
cependantWdéjà prouvé que le contra^'a'Wiéq ordinairement 9I°,
cl les inscriptions qui accompagnent ces sortes de scènes prouvent qu'il
‘a complètement raison. On qiëut même affirtqw’jaVç^certitudc que
-sur tous lésmonùmeîjts deme genre les épouses^'mqrtes^qufyiÿantçs,
^ontfrcprésentéreî^&es. Cette observation est confirmée par le vase
‘de Marathon, oq.J^ffiort<®st évidemment l’homme debout près du
cheval; elle l’est encore par uS autre monument semblable dont on
doit la connaissance MCaylus91®. .
' 'Qp'monument, également d’origine attique 9I7-, consiste en un
vase massif qui couronnait sans doute une'xtèle funéraire. Une
femme y e^représentée assise ; elle tend la main à un jeune homme
v |tu du tribonium, e t ayant à sa droite un cheval en. marche. Immé-
tdiatement- au-dessous du coujercle ,lqui est tout d’une pièce avec le
vase, on. lit cette inscription -:
* HM1PP02 AHMo2TPATH5
Les adieiS1 funèbres son t l’un des sujets les plus, fréquemment
reproduits sur^leséstelesiet ^ e s jm m ^ ’sépmcrales,, tant^efiez les
Étrusquesque chez W R ^ ^ in à jc ti^ e z les Gre«^°é.-Presque tou-
ijoiirs ce sont deux époux, *qu. bienfencorè une mère et sbh.'fils qui
se serrent la main droite, 'symbole de la fidélité,900. Sur quelques
monuments, l’homme Çïprès de lui un cheval,comme pour mieux
caractériser le motiPde ses adieux. Je citerai comme-jm-emier exemple
le beau vase de Marathon- conservé au musee,noyai dans la sallcraes
Cariatides 9oS. Oh y voit un nomme barbu tenant d e ‘la main gauche' -.
son cheval par la brideç e t enlaçant la droite dans-celle d’une femme
assise, l’&BoiçéSiov sous les pieds, et ayant derrière «elle une femme
debout, mais en partie effacée. L ’époux est vêtu d’une tunique courte
laissant l’épaule droite à découvert. Derrièr«$lui est m*vieillard barbu
portant le tribonium. fia tête sépare en dè^x parties inégales l’inscription,
suivante- : '■
A N T ® o jA K l% IA 2
ÀVTIÇÛV ÀvTVStfl ' ■
• Antiphon, époux d?Antias.
[Éf] ¡iixitoç in|AOCTp«'nic
Hermippè, fil s ou époux, de Démostraté ,
. .C’cst encore le mort qui fait ses adieux à sa mère, sur une stèle
dÆt^Maffei f 1® a publié l’inscription , sans expliquer-ni décrire lé
mphumèfit, et dont Caylus 9I9 a donné une copie dans son recueil,
avÆpune explication qui est loin; d’être: satisfaisante. Cette stèle est
terminée par un fronton orné de volutes e t surmonté d’une palmette
comme la plupart des stèles attiques. Au-dessous du fronton on lit
rett® double inscription : .
' <DIA0XAPH2
0IAONIÁOY
KH 0 I2 IEY2
' ^'.Xoyâpviç
Knoicuùç. Tf- i
¡ TIMArOPAS
HOAISTOAfîPOY
T q ^ f f «
HçaioToSiUpov.
Philocharès ,fil s de Philonide, d u dème de Céphisia.
M. Clarae?°7 voit dans Àvtiçüv et dans Àvtiaç le nom de deux
hommes , e t dans le.suje't du vase un mariage auquel les deux père
sonnages secondaires. - servent de ' témoins.; IL^est superflu, après \Ce tùmbeau
M. Raôul Roéhette-90®, de relever cette enreu^au's laquelle étaient
tombés Buônarroti 909, Gori.910 e t Raràiq^11 au- sujet d’a .u tr^
monuments. Maffeî9,9 s’était déjà , dans le siècle dernier, prononcé
contre cette idée, de noces. ,
celui] de Timagora, fille d ’Héphestodore.
Viènt ensuite un bas-reliëf représentant û h homme et une femme
donnant la main. L’homme est vêtif d’une tunique courte et suc-
■“ Voyiis Gal.Mythol. de Millin, pl. CVn, n°5ifre t CXLV, 565 -, Description
des antiquités <tu eabinql Durand, n" 3g5, et l’article de M. J. de Witte dans
les Annales de tiMt arch, t Y, p. 3n et suiv. .
05 n° /'97’!i98’ 'j ■89 olc,>, c0Pie do I’insq ^ li°ç
la ^p/eîJjj^Siàpdlcr. Yoyei plumas les inscriptions d'Épidnurc.) Sans doute
quelques ïiisqripjions portent • àv.cc les mots tèj§v ou x«pi<mipiov, un;.'oeil, des^
pieds', des bjlfâine^nrtio de la face, etc.; mais ces monuments forment évidem-
mcnt.iinc clasj^S pSt , et offrent un caractère moins religieux que ceux dont
• »1 Voyez Paciaudi, Mon, Pc
Mus. Oxonl-.-p: 78 Ct i»5. Mus. Feroi
cd.Mil, Mus. Mantov. , vol. I, tav. 5!
Loc. cit
" Op. cit.
‘9 Ad Der
1, Mus. des Ant.. t. I I I , pl. 8. Clarac, Descr. des Ant., n° 706. <
inser.gr., n* 915, Raoul Rochette, Mon. ùtéd:, pl. XtVI, 1, p. 126.
III, t
t.I,p. i36. Mus. IForsley, 1.1, tav. 8 et 9V
n., p. i 36. Mus. Pio Clem,, t. V II,, p-. 69;,
ag6. Raoul.Röchelte, Mor&inid.,
, etc. Inghiraidï, Mon. Etr., Scr^I,
S iilli
I ,Expl. ef Co
“ Mus. £fr.,'ÇII, cl.-iv, p- Î 97 ; et
' Parqlipom. adDcmpster, tav.XLIV, n"
• Osserv. letter,, tav. I^(p. 179.
i'^kiwstbtatt, a6 mai-r8a8.
AWteoipgie der Kunsf, S 43i , a, p. 6*
T. VI, '
‘ 'Tjdl a etc copié parÿoürmont dar®l’église c
Athènes.
*■* GaminApji'jiiitiitÇs’t'I&l'jS.
T .IV, p lt x iu ,f i^ .* .
v. LXXXTV, n° if
! Saint-Georges, au terri