M i i g g a
. La restitution jtè 4*ofép*y on uKo.SiMyai est heureuse, j ’en c^ç- E^g n les noms fcMmm -rov Ÿo'pov fà p <ov supposent une lacune
viens, e t je serais assez disposé à l’adopter, s’il ne me paraissait pas b.rauçpjip trop langue; a.u çpj?ioeençeiaen.t de la dernière; ligne, et
nécessaire que l’idée d’une décision fût exprimée ici plutôt que celle çe.tte restitution est évideminent impossible, quelque satisfaisante
d’une condition. Une inscripfion de ce genre est un acte solennel qp’élie spit d’ailleurs sous le rapport du sens. E n . général, quand
qui résume tous les actes antérieurs, c’est un monument public on pes.titue une inscription fruste çuiaûn texte mutilé on ne s’inconçu
plutôt dans les termes d’un décret qpe dans le style d’un quiète pas assez de la symétrie’et de l’étendue des espaces à remd’aillçurs
supposer que Taurijcus agissait fj'ans p lir; et cependant, pour qu’une conjecture contrat: soit admissible en pareil
des vues de sordide intérêt. Un pareil sentiment pouvait bien .entrer cas, il. faut non-seulement qu’elle offre
dans les moeurs de cette époque, mais se serait bien gardé d,e j ’efe qu’elle soit çontenue dans un nombre de lettres
fieber sur un pronument publjç. toujours déterjniner rigoureusement .à l’avance.
satisfaisant,
ii’on. peut presque
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Suivent les planches 3 6 , 3.7, 38 , 3g e t 40.
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R Ä T E D E -S IN A N O A L É O N D A R I .
Après avoir traversé un ruisseau, ou plutôt un fossé, qui, selon quelques voyageurs, forme l’enceinte
de Mégalopolis^pprès duquel est une fontaine,; On arrive, en se dirigeant vers le sud, dans une plaine
couverte en grande partie dé-chênes, et après laquelle on .traverse le Mégalo-Potamo, grand fleuve,
autrement l’Alphée. Sur une montagne, à droite, on voit des restes assez considérables de constructions
du moyen âge. Psamari est le nom qu'on donne a cèt endroit. Au bas coule le Xérillo, torrent formé par
lés eaux qui tombent des montagnes, à l’est desquelles est situé Léondari : on n’y arrive qu’après avoir
gravi une montée assez rapide. Cette ville est dans une position tout à fait pittoresque; ,et, malgré l’état
de destruction où l’avaient laissée les guerres que lés Français venaient ide faire cesser, nous pûmes
encore en admirer le bel aspect et surtout le caractère très-remarquable de ses fabriques. Nous y vîmes
une pébte éghsé grecque entourée de beaux cyprès. .C’était auparavant une mosquée, dont on avait
démoli le minaret. A l’ouest, sur la montagne, se trouve le vieux château de P s am a r i
Bien que quelques voyageurs modernes indiquent Léondari comme étant sur l’emplacement de l’ancienne
Leiictres- de Laconie, nous n’y avons rencontré aucune trace d’antiquité*.
R O U T E D E L É O N D A R I A L A S O U R Ç É D E L;'e U R O T A S .
Une fois qu’on est sorti de Léondari par une partie de voie pavée, on passe auprès dléqormes poebers
nommés Asprilata, .afin de suivre la route au sud-est, sur le versant d’une montagne,boisée. A gauche
est une belle et .riche vallée ; . sur la montagne, une chapelle à saint Nicolojet dans Ia.vallée, le.petit
village de Limatéro, arrosé par plusieurs ruisseaux; puis une.chapelle.en ruine au miüeu de chênes
verts , et plus loin une fontaine également ombragée de, chênes. Après avoir rencontré un torrent,
on. aperçoit, à. droite, une montagne conique faisant partie du mont Léondari; et sur le sommet
de laquelle est une chapelle appelée Bouraïkos; à gauche, près d’un vallon cultivé et, en grande partie,
planté de vignes, le village de Pétrina, que traversent plusieurs ruisseaux ou torrents. La vue se porte
alors , d’un côté;, sur le mont Kérasia, au-dessous duquel est le village de Ciparissia; et de l’autre, sur
les restes d’une ville antique , dont l’ènceinte, presque entièrement détruite, couronne la cime très-
élevée du mont Chelmos. On y trouve des assises de constructions irrégulières, sur lesquelles sont
les murs d’une fôrtîfîcâtton-vénitienne du moyen âge. On arrive ensuite dans une plaine entourée de
montagnes boisées et traversée par un ruisseau que bordent de grands peupliers : elle est cultivée et
plantée^ dé-mûriers et duliviers. A gauche, près de la rivière Lônganiko, est un tumulus, puis un riiis-
-seau, sur-le bord duquel se ,voit un tombeau-turc; et plus loin, Zàcaria Derveni, pirgo, dans une gorge
étroite. Après avoir monté à travèrs des Collines arrondies et .couvertes de lentisques, de myrtes et de
lauriers roses, on arrive sur un plateau appelé Agrapidô Campo, où sont les vestiges d’une ville.
Quantité de débris s’offrënt aux regards : des pierres sont amoncelées en forme de tumulus, et
cependant Ces ruines ne paraissent pas être des restes de constructions antiques. Enfin, lorsqu’on est
descendu de ce plateau, on entre dans une vallée où se trouve une source abondante appelée Képhalo-
Vrissürôlest celle .qui forme la rivière Ëré, anciennement l’Eurotas.; 1«;
Cette source est au pied d’une montagne dont le caractère est assez remarquable. La route passe
sur un quartier de rocher au pied duquel surgissent paisiblement les eaux limpides du fleuve. A côté,
* DISTANCE DE SINÀNO A LÉONDARI.
En sortant du village, à 5 minutes de l’église, un ruisseau ou fossé, e t une fontaine. A 48 ni., une petite rivière. A 16 m., le Mégalo-
Potamo (l’Alphce): À 5y m ., deux citernes, puis une montée. A 4 m., à droite, un ravin, et au-dessus, des ruines de château sûr une
montagne. A t> ni., Léondari.
Distance totale, a heures 16 minutes.
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