n o i
ft 7üoXiç M(dpxov) AùprfXiov Xpuuéyovov Xoi-rnpiSa, yu|iva<jiapxov Xap.-
lîpfiç yupaoiapxoBvra, iiti ■re awÿpoaév^ xal -rii èy Snttai «tpi t îv rcarpiSa
tùvofa, Tcpo'ff^fiÇ«(/flvou nrii àvtfXupia M(apxou) AùpnXiou Xpua&yovou toS
Àtwvoç;,- toB ya|iëpoB,
£ a rw’ÿc a cfe(«j cette statue a u gymnasiarque M. Aurèle
Chrysogone Sotéride, remplissant sa charge d ’une maniéré brillante,
p o u r sa sagesse e t son dévouement envers la patrie dans
toutes les circonstances. S ’e st chargé des fr a is M. Aurélius
Chrysogone, fil s de Dion, son gendre.
Variantes d u te xte de Fourmont.
Lignes i et 10. AYPIAION.
Ligne 4. AAMPPOC.
Ligne 7. Fourmont réunit en
l’| d’APACI et|(gîfsuivant-
Même ligne. 11 réunit en une !
Ligne 8. GYNOIAC^
iglc l’H et le N cle T H N .
. M e n M.
Ligne 11. YIOY au lieu de TO Y qu’il faut préférer.
M. Boeckh pense que le gendre de Chrysogone porte le n
ion beau-père par suite d’adoption.
Inscription gravée sur un marbre blanc à demi enterré au p ie d
d e l’un des murs de là ville de Sparte, e t copiée p a r M. Le-
normant e t p a r M. de Goumay. (Voyez PI; 5 i j fig. VII.) ’
APO
\m iO Y A I
AANX lH P n
NAAX1MAA\
1EA0YMENH2
TH 2AN E
Voici comment M. Boeckh propose de lire cette inscription
À.^ÇoXiî}.
rtd<p 'IouXi[(p S
xXavÇ .i[piui ? itpoffSí&qiív. •. ]
ccvaXapa A[ù . . .
[im(i]ùoupiwiç
L a ville a u fo r tu n é Caius Julius Herculanus. Les fr a is ont été
fa its p a r A ; . . . 's’e s t chargée d u so in . : . .
Cette restitution me paraît incontestable. Seulement a la ligne 3:
spoeSeÇ«|iévou ou rpooi«Ça(iiviiç me paraît uü peu long eu égard aux
proportions de la pierre. Je préférerais iroioBvToç ou-imioAmç.'
Le nom d’ApxXavèi; se retrouve au n® i3 o 6 du Corpus. Le nom
à’Herculanus, qui. lui correspond, .se rencontre Aussi dans les :ins-
criptions latines1“, où la variété d’Herculanius se présente également.
Il est bon de remarquer que ces deux mots n’indiquent pas toujours un
nom propre, et que souvent aussi ils désignent un sacerdoce; mais
dans ce cas ils sont toujours accompagnés del’épithèted’Augustalis13..
L’emploi du mot üpaç, avec le sens de i paxapi-mç, est très-fréquent
dans les inscriptions funéraires postérieures aux premiers siècles de
(’époque romaine, et surtout au siècle d’Auguste"*. De là le mot 4pS>ov
a reçu la signification de tombeau,s.
La fòrmule ¿squXoupévxc est très-fréquente ; je me contenterai
doned’en citer pour exemple, une inscription d u recueil de-Gruter16
souvent répétée depuis mais dont:onyv*»,jusqü?ici présenté aucune
explication entièrement satisfaisante. Serai-je plus heureux? La voici
. telle que Grutcr l’a donnée :
‘ TÏMBOÎS,
RAI. ISÍ2M0 N
MEAËATPÛ
ENTAAE- (iîe) TESAN
KÏPIA KEIMAI
TQ ÏA E .. HAP0 2
n p o rH r a î .. s ï n e ï
n o s . ï i o i . a hma pn o s
KAE0N1K02 . paYRy
TATO. f E Ñ . . .TH . M N .. .
M02 ÏN0 I0 . XAPÍN
Ligne 2. De Goumay IOYÂI.
Ligne h- Id . NAAHMAA.
Ligne 5. Id. omet le 2 .
Cette inscription a été copiée par Fourmont; elle figure par conséquent,
et un peu plus complète dans le Corpus de M. Boeckh,
n° 1398 ; la voici telle que la donne ce savant. Nous renfermons entre
crochets ce que confient eu plus la copie de Fourmont comparée à
la nôtre.
A n o
|| i | lA ] i n iO Y A I
[K jA A N ilH P n
[AjNAÂilMAA
IEA0YMENH2
TH 2AN E
2EK.0YNA0Ï EflIME
AOYMENON.
M. Welckêr1® reproduit a e monument, en caraotères
Tûpëov xal Pujiiv MeXeaypoi ivOéS’ frtuijaV-
Képta xeÿiai, Toùîe sapo; ftpSySySc« eéMUVoç.
viol Sè Mdyvo;, KXtévixo5 .
yXuxuTa-rip yiv[é]Tip, pyiptosiivoto X“Ptv.
2exoûvSou fatp&ouftévuv (1. èmpuXoupiivou).
Suivant M. Welcker, cette inscription contient deüx épifâphés.
La première, celle du père, se composé d u premier hexamètre e t du
pentamètre; la seconde, celle de la mère, est -contenue dans lè
second hexamètre, qui, par une inadvertance du'graveur, n’aura
pas été mis à sa véritable place. La troisième ligne, suivant lui,
n’a jamais appartenu à un vérs.
'* Orelli, Inseripl. tal. sel. ampi, collecté
“ Grutcr DCCXIX, 8, cfDCCCVU, i l.
" Orelli, »679,3934,3935.
11 Voye* Alciphr. III, 37, où le mot |iaxa|
•igr. gr., p. 3a et 33; le Corpus lnscr. gr.
;cr, Silloge epigramm., p. 5a.
Cette conjecture ést ingénieuse sans doute, mais elle me semble
peu vraisemblable. Je croirais plutôt qu’il faut ne voir ici qu’une seule
et même inscription en l’honneur de Méléagre, dont le nom n’a pas été
sans dessein mis en évidence à la troisième ligne; seulement .je pense
que le deuxième vers est en parenthèse et. qu’une ligne, venant
après la huitième, et contènani le nom grec de Magnus, ainsj que la
- conjonction .xal. qui devait précéder le nom de Cléonicus, aura été
maladroitement omise par le copiste. D’après cettei'suppbsition, je
lirais ainsi sans changer H eu S i, bien que je reconnaisse que la
confusion des deux'lettres E e t O est fréquente’®, e t que nous en
ayons un exemple ici 'dans le mot IEPOrHTiïXA :
Tû|téov xal Poijilv MtXeayptp âvOaie tiBÇav
(Küpia xsïtiai, ToSée xapo; npoyeyBoa ouveuvo;)
. uiol Sii Mayvoç [ .......................xal] KXtôvixoç
yXuxuTccTip. ysvfrp px|uiaévoio j(ap,v-
ü SscoévSou txi(uXoupivuy.
Ce tombeau e t cet autel
p a r moi Cyrià , autrefois
été élevés à Méléagre, non p a s
pouse, car j e l’a i devancé en ce
lieu ; mais bien p a r ses f i s Magnus . . . e t Cléonicus qui ont
consacré ce souvenir à la mémoire d ’u n père chéri.
. : . e t Seciiridus o n t surveillé (la construction).
ti 7téXi{ nésXt(ov) Mip(puov) AeÇifta^ov IIpaToXdou, çiXoxafoapa xal
çiXoxaTpiv, iîpia pip’ àxè Aiocxoupuv, aiûviov dpiffToxoXitrtUTxv, to i
yupivaoiap^ov, cûvoiaç yapiv icpoaéefapévuy vè kvdXupa Mcppfuv Mvaoovo;
xal IIpaToXccou TÜv uiûv aÙTÔB.
La ville a élevé celte statue à Publius Memmius Deximachus,
ami de César e t d e là patrie, quarante-deuxième prêtre des Dios-
cures dont il descend, ayant obtenu pour toute la durée de son
existence les honneurs de l’Aristopolilie, de plus gymnasiarque i
en récompense d e son dévouement.
Se sont chargés des fra is , Memmius Mnasonet Memmius Pra-
tolaüs-, se s.fis.
Le nom de Pratolaüs est encore l’un des noms distingués de Sparte.
Il est porté entre autres par un Memmius Pratolaüs, fils de Deximachus
” et patronome éponyme, que M. Boeckh regarde avec
vraisemblance comme le fils du personnage auquel est consacré le
monument qui nous occupe ” .
Le sens que j’ai attribué à: Upfa pp’. est conforme à l’opinion de
M. Boeckh’ 3 qui, d’après cette donnée, conjecture que notre inscription
appartient au. second, siècle de notre ère.
Il suffit- d’avoir parcouru l’Anthologie pour ss
tàphes métriques se composent souvent dè deux 01
suivis d’un seul pentamètre.
ir que les épi-
rois hexamètres
Fragment d ’inscription copié p a r M. Ch. Lenoimant à Sparte,
dans l ’agora :sur l ’acropole.
^ H hn
NA2IAPX0
0IA2XAPIN
C’est le fragment dont nous avons parlé plps h au t, p. 69 , e t que
nous avons prouvé ne pouvoir .appartenir à l’inscription n° 3 , comme
M. Lenormant l’avait pensé d’abord.
En comparant ce fragment aux inscriptions de Fourmont publiées
p a rM. Boeckh, j’àî'afcquis la certitude qu’il a dû faire partie
du n® i3 4 b du Corpus que nous répétons ic i, pour ne laisser aucun
doute à cet égard. Noù$ indiquons entre crochets ce qui- reste
du monument.
H P0AI2
POPAlMEMAEÏI
MAXONPPATOAA
O.YOIAOKAI2APA
KAI0IAOPATPINIE
p e aMb a p o a io
SKO Y PflN AinNI
0N A P I2T0P 0A E I
T E Y [TH N ]TO N rY
M[NA2IAPX0]NEY
j NÎ0IA5XAPIN]
PP05AEÏAMENÎ1N
TOANAAHMAMEM
M inNMNA2 f lN 0 2
KAIPPATOAAOYT Jü.
Y lilN A Y TO Y
Inscription copiée à Mistra p a r M. Virlet, qui a ajouté la note
suivante : « Inscription formant un des degrés. de' l’escalier du
« monastère et que l’on pourrait avoir entière en levant le degré
« placé au-dessus. »
APO
TEI5AA
AAMIPP
ABOAHT
AAKIBIA
TEI2AM
T A N TO Y r
A O ïA N T /
OYAPETA
2AMEN0f
. Cette inscription a dû être déplacée depuis l’époque où Fourmont
l’a copiée à Sparte, près du temple de Lycurgue. Elle était alors
plus étendue quoique déjà incomplète. On pourra en juger d’après
le texte publié par M. Boeckh sous le n° i3 6 i. Nous indiquons entre
crochets ce que donne en -plus la copie de Fourmont.
A PptAlC]
TEI5A[MENC]
AAMIPP [OYT]
ABOAHT [OYK]
AAKIB)A[2T]
TEI2AM[EN]
TANTOYP[EN]
A O ÏA N T [A T ]
OYAPETA[PI]
2AMEN0N
Voici comment M. Boeckh r nplit les lacunes de cette dernière