( a-y.
dans leteniplc, le spectateur a.vail à sa gauche les Amazones, à sa droite
les Centaures; Vers lé centre de chacun des grands côtés, et comme
devant particulièrement fixer l’attention, figuraient deux scènes importantes
: ii gauche, là victpire dcThéséésur la reine des Amazones;
à droite, Cénée que les Centaures ccrasent sous d’énormes rochers'.
Enfin, au milieu du petit côfé S., vis-à-vis ¡de’ la porte dlentrée, et
au-dessus do la colonne corinthienne quii iiîéppraib/l’hypètre de
l’oplsthodome?7, on voyait Apôllon et Diane accourant au; secours
des 'Lapithes dans un 'char traîné par des cerfs. . L’artiste avait, à
dessein placé ce-groupe dans ^endroit- le plus apparent, afin de
mieux indiquer la destination du templc et de jusüfier; p a r l ’intcr^
vention du dieu nuqùcllotemple était consacré, le choix des sujets
adoptés pour- la. décoration,du monument?8.
Si'notre: musée eût possédé un exemplaire des plâtres de la frise
de Phigalie, nous ' aurions ,- tout en suivant l’ordre .adopté par
M. Stackelberg, reproduit-ce monument dans l’état où il a été trouve,
avec ses mutilations e t ses lacunes. Dans l’impossibilité d’exécuter un
pareil travail avec toute l’exactitude'- désirable', nous nous sommes
contentés d’offrir à nos lecteurs une copie soignée de la restauration
proposée par le savant allemand. Celte copie fera mieux apprécier le
style e t la manière de la sculpture , attribuée à Alcamène ou à ses disciples
39, que ls réduction.anglaise, dont les principaux .inconvénients
sont, d’une part, le désordre inconcevable des différentes plaques*0, et,
par dessus tout, le caractère tout-britannique donné aux acteurs des
deux ‘scènes retracées dans ce précieux monument de l’a rt grec:
Nous aurons d'ailleurs le. soin d!indiquer, dans les, notes jointes à
notre’ explication, les -parties q u i, manquant dans l’original, ont
été restaurées dans la: copie. Nous prendrons pour base de ces indications
la copie aussi élégante que fidèle que M. Stackelberg a donnée
de chacune des plaques*'.
Il ne peut entrer dans notre plan d’exposer ici dans tous ses dé-
47 Nous aurons occasion de revenir (note 297) sur cette colonne qui a beau--
coup embarrassé les artistes et les archéologues.
" Stackelberg, op. cit., p. 53, Lenormant, p. ¿6.
u Stackelberg, op. cit., p. 84-85. Lenormant, op. cit., p. 15.
40 Tableau comparatif de l'ordre des plaques : i° dans M. Stackelberg; a0 dans
M.Wagner; 3° dans la description du Musée britannique, faisant partie de la
collection publiée sous le titre de the library of enterlaining knowledge. London,
1833, t. a, p. 275-212; 4° d’après
la réduction anglaise; 5° dans le Trésor de
numismatique et de glyptiqum
Stock. Wagner. Mus. briti- Rcd.angl. Tr.dcN.
2 . . . . . . ÎVIfiz 2 2------- .-.*1
a . .................. - 13............... i3............... i5............ XIV, 4, 2.
3............... 21.______ ■»3______ .i . V,»»- • ” • •• • XV, 3, a.
XV, 2, i.
x v ’ ’
! . 27-— $ 1 ! ' ¿ 3 . . . . . . . 1 XIV, 3, 2.
IbH......... 23. . . ........ " 18.........•••■ »3............. XV, 4.
9.-;........... • *7---- ----- S S a l i i l I l S •*............ XIV, 3, a.
20---- ------ . 20.............. B H M i - à i . ; . . . : . , i XV, 3, 2.
2-2............... 28......... »0............... 19........... XV, »,1.
22. .............. 24.............. i 4............... 16............ XIV, 4, 2.
XIII, 2, 2.
8 5
25 XIV, », 2.
26............... 22.............. , ............... È ........
. 27'.:.'. • i m Ê Ê XIV, 2, a.
2 8.'...... 3............. 9 . . . . ....... 4- - . . . . . xm , a, a.
1 9 ........... 5.... ..... . . -r- : XIII, 3, ».
,ao.. .,.,v .... 8............. XIV, I, I.
a i . . . . . ..*S:. . - 7 . . » . . . . 5 . . . . '........ 7 . . . . . . . XIII, 4, 1.
XIII,4, a:
41 Op. cit.; pl. VH—XXIX.
47 Voyez surce mythe : Goropita Becanus, Origines antwcrpianoe, sivc Cimmeriorum
Becccsclana novem libris complexa, Atvatica, Gigantomacliia, Niloscopium,
Cronia, Ïndo-Scythica, Saxsonia, Goto-Danica, Amazónica, Vendica et
Hypcrborca. Antwerpioe, i56<j, P (Jean van Gorp, l'auteur de ce livre singulier,
prétendait.que la. langue flamande ou teutonique était celle d'Adam); Pétri
Pelili de Amazonibus ‘Dissertatiti, Amst., 1687, 8*; Guyon, Hist. des Amaz. anc.
et moti. Paris, 1740, in-i a ; Taylor, Lecliones Lysiacoe, c. 3 ; M. Boelliger, Pasen
veloppetnenls lé mythe si-intéressant- des Amazones **, ni.de chercher
à dégager • c e qu’il., peut y : avoir ' d’historique dàns> les - traditions
fabuleuses que.les auteurs anciens nôus :iont transmises sur-ces
héroïnes*3: Contentons-nous de rappeler-ici-que, de tous les exploits
de Thésée, c’était, avec- la défaite des-Centaures , celui auquel les
Athéniens paraissaient attacher le.plus d’importance : ces deux sujets
étaienL d’ailleurs, comme le remarque Millin**, très-propres .à orner
les frises et les frontons des temples p e tlè s . groupes particuliers, djutf
Grec à pied et d'une Amazone à cheval, pouvaient-,- ainsi- que les
groupes-d’ün Centaure e t d’un. Lapithe, servir a, la décoration .des
métopes. 11 faut dire aussi qu’indépendamment-des motifs religieux
et des considérations, de gloire-nationale qui déterminaient .la préférence
des Athéniens pour ces deux scènes des temps héroïques.,
les artistes devaient : avoir une- prédilection < toute- particulière, pour
des sujets- qui offraient tant de ressources à leur talent.-2QU0i. de
.plus favorable à la' sculpture que cette opposition- des sexes) des
âges, des costumes ; : que la rçprésentation^deicet être idéal-.çhez
qui les deux natures les plus belles se confondent; que: celte variété
infinie de'mouvements ; de caractères e t de: passions? Il-ne faut pas
d’ailleurs oublier qUepour l’un e t l’autre sujet les artistes trouvaient
de fécondes inspirations dans les Atthides e t dans les Théséïdes','où
les exploits de l’Hercule:athénien étaient chantés*5,' et que d’ailj.eürâ
l’un et l’autre événement-avait, été célébré isolément par plus d’un
poète. Parmi-les nombreuses épopées relatives-aux Amazones, on
cite' une. Amazonia dHoinère , -qui'ne,¡nous -.est-- pas. parvenue.*®.
Nous ne parlons pas ici de la prctendue.ihistoireroù -un prétendu
Cimon aurait,-suivant le. témoignage d’Arrien (de ExpecL sllexan-
dri, V III, i 3, 10), décrit le combat des Athéniens e t desi Amazones
avec non moins dè soin que celui des Athéniens et des Perses. Depuis
long-teMpsKulin, Boettiger e t Visconti*7, ont. prouvé qu'au liru
de ICiiitovoç il fallait lire Mixtovo;, e t que, par conséquent, il s’agit dans
ce passage, non-d’une-histoire q u i n’a jamais existé, mais des sujets
Gemâlde; Millin, Mon. inéd., 1.1, p. 337-345, cl Galerie mythol., t. », p. 190
et suiv.; -Visconti, Musco Pio-C/cmcntino, t. 5, pl. XXI; ta Symbolique de
Creuzer, t. », 1 " partie, p. 85-gi de la traduction française donnée par M. Gui-
gniaut; et enfin, M. Stackelberg, op; cit., p. 35-59-
*> Voyez sur cette question, Fréret, Acad. des Inscr., t. a i, Mém., p. 108;
Larchcr sur Hérodote, t. 3, p. 5ai; Millin, Mon, inéd., t. I , p. 34», note; Coray
adHippocr. de acre et loc., t. a, p. 26,7 et suiv.de la trad. franc.; Miot, surHérod.,
t. 3, p. a»4; Ditgas-Monlbcl Obss., sur tlliade cVHomère, t. s, p. 1 8 9 ) : .
Ce qu’il y a de plus vraisemblable sur cet événement, c'est qu'une invasion des
Cimméricnseut lieu en Grèce, vers l’époque que 'l’on assigne A Thésée; que ces
peuplades, comme on en retrouve la preuve dans l'expédition des Cimbrcs et
des Teutons, emmenaient avec elles leurs femmes, qui,prcnaient part au combat.
Cette opinion est justifiée par tous les auteurs athéniens qui parlent de cette
guerre, et qui associent les Scythes aux Amazones. Voy. Isocr. Panég., 19.
Fanalh., 78; Lysiàs, Épitapb. 3, etc. Un monument publié par Millin (Peint,
de vases, II, 75) donne aux Amazones des Scythes pour auxiliaires.
44 Mon. inéd., 1.1, p. 347-
41 Voy. sur les Atthidcs, Solioell., H. de la-lift: gr., t. 2, i 85 ; 3, a»4;IV, i»4.'
Aristote, dePoetica, c. 8, jette quelque lumière sur la forme dcsThéséïdcs et des
poètes cycliques du même genre. Parmi les auteurs de Théséîdcs, on ne cite guère
que Pylhostrate, ou mieux Nicostratc, postérieur il Épaminondas (Diog.
Lacrt II, 5g), et auquel il faut peut-être attribuer la Théséîde citée par Plutar-
quç (Thésée, »8) et celle dont parle le Scholiastc de Pindarc, 01. III, 5». On
pourraiLy ajouter Zopyre, dont Stobce, lit. LXIV, 38, nous a conservé un frag-
ment fort semblable nu c. 34 des Parallèles de Plutarquc. Ce fragment, qui manque
dans les anciennes éditions de Stobéc, a été publié pour la première fois par
Walckonner, p. 4 de son édition de l’Uippolytc d'Euripidc; Lugd. Bat., 1760,4".
On ne connaît chez les Romains que la Théséîde du rauque Codrus, illustré par -
Juvénal (Sat. 2, »). Il est probable que son poëme était un refiet de poèmes plus
anciens. Nous ne parlons pas de la prétendue Théséîde de' Diphilus, citée parle
Scholiaste de Pindarc, 01.X, 83; on ¿prouvé jusqu’à l’évidence que ce n’était
autre chose qu'un drame du poète comique de ce nom. Cf. Fr. IViltncr de Cyclo
epico; comment, philol. Monasterii, i 8»5, p. 55. C .Gui/. Millier de Cyclo grâce,
epic. et poct. cycl. Lips. >829, p. 64, et sur la question relative à-Diphilus, Rud.
/. F. Henrichsen de carminibus Cypriis, Havniac, i8»8, in-8°, p. »31 Dansaucune
de ces trois dissertations il n’est mention de la Théséîde de Zopyre.
44 Suidas, in v. 'Oinipoi. On cite encore TÀmazonide d'Onasus (Sch. Apoll.
Rh. 1, 1209 ci i»36) et celle de Possis de Magnésie (Athénés.,VII, i», p. »96, D.)
Cf. Wûlncr, op. cit., p. 56, et Müllcr, op. cit., p. 65.
47 Voyez Visconti, Dissertation sur un vase grec publiée au commencement du
.musée Pourtalès, p. i5, note 55.
I
que Micôn avait peints, éypa<jie, tlàns le Poauile e t dans le Théscion.
Ajoutons'seulement que les orateurs d’Athènes, qui avaient, soit'
à célébrer les louanges delà-patrie*8, soit à prononcer l’éloge des
guerriers morts en-'eombattant pour elle*9, ne manquaient jamais,
en énumérant .les exploits des'ancêtres, d’insister'sur la défaite des'
Amazones. Quant aux Centaures,1 ne. suffisait-il jtas qu’ils eussent
été chantés par Homèrè50? Qui pourrait, nier l’influence d’Hotnèrc
sur l’art grec51?Mais'déjà avant Homère, s'il faut en croireElien5*,
Mélisandre de- Milct avait chanté le combat des Centaures et des
Lapithes; Hésiodë, ensuite, décrivit la Centaüromachie représentée sur
le bouclier d’Hêrculé 53, et depuis ce sujet dut figurcr dàus les Argonau-
tides dont-Apollonius de Rhodes, Vàlerius Flaccus nous offrent sans
doute une .imitation 5*.
Ainsi; - nous le répétons, il ne faut pas s’étonner si l’pii'
trouve souvent, comme dans le temple de Phigalie,- les deux sujets
réunis sur-'un même monument. A Athènes, lès métopes de la frise
dorique extérieure du Parthénon représentaient, au S. et à l’E .,
le combat-des-Gentàu'res; au N. et à l’O , 'celui "des Amazones 55.
Dans le temple de Thésée était également représenté ‘l’iiit et'
l’autre' combat peint par Micon-56; q u i, suivant toute vraisemblance,
avait été secondé par Polÿgnote57. Ce sont encore ces deux
exploits' du héros athénien que reproduisaient les bas-reliefs de la frise
de Ce même temple , dont-lè'M usée- britannique possède des fragments
importants 58.-Phidias avait.retracé le: premier de ces sujets
sur le bôudier e t le second sur les sandales de sa célèbre Minerve;
enfin; à Olympie, ce même Phidias avait représenté lé combat des
Amazones sur le trône de Jupiter; Alcamène, le combat des Centaures
sur le 'fronton du 'temple'®9.
Il ne s’ensuit pas de ce qui précède que Ces deux épisodes se
trouvent toujours réu ô is jilfau t même convenir qu’on les rencontre
plus fréquemment isolés, Soit'sur les vases, soit sur d’autres monu-
mentS'dlahtiqüité figurée; - tels»que; frontons; frises, sarcophages,
casques, armures,'.mosaïques, pierres gravées, médailles, etc.; e t
d’abord mentionnons la/frise du-temple-d’Aglattre, regardé par
d’autres;comme le temple do hiVictoire, tnrrepo{6°; p u is, parmi les
tombeaux , citons le sarcophage du Capitole01 et surtout celui de.
Vienne6*, si remarquable par l’énergie et la vérité des poses, par la
pureté et l'élégance dcsTonncs; puis, passaqt aux vases, mentionnons
seulement les plusiinportàoïs, car les indiquer tous serait impossible.
Millin, dans scs Peintures de vases63,, en a publié trois d'autant
plus précieux pournous q ü c plusieurs scènes analogues à celles .du;
bas-relief de Phigalie y. sont reproduites; ce qui confirmerait: l'opi—.
nion émise par l’éditeur, que l’une de ces scènes en particulier était.
Une imitation du combat représenté par Phidias sur le bouclier de
Minerve, si toutefois l’on adopte l’opinion très-vraisemblable, mentionnée
plus haut , e t d’après laquelle la frise du. temple de Bassæ
serait l’ouvrage d’Alcamène ou d’artistes de son école. Un vase de
l’ancienne collection de M. Durand, appartenantaujourd'hui au Musée
Pourtalès, également expliqué par Millin6* ce plus tard par Visconti65,
représente'le combat deThésée contre-Hippolyte. Enfin.Millin, dans
sa dissertation •'sur ce monument, indique uni-grand nombre de
vases où la lu ttcd es Amazones contre les Grecs était retracée. Nous
y renvoyons nos lecteurs, e t nous nous contentons d’ajouter à la.
longue nomenclature qu’il présente,.'le vase dev ien n e gravé dans.
le Voyage en Autriche de M. ■ de Laborde,66.
Nous avons d it quc le combat des Amazones figurait aussi sur des
armures.. Nous donnerons comme exemple de. cette assertion les.
deux reliefs en bronze, provenant d’une ancienne cuirasse, que,
possède aujourd’hui M. Brondsted67. On'y voit’deux groupes: d’Ama-
zones que M.'Stackelberg regarde: comme une imitation, de notre
monument. Quant aux- pierres, gravées'; citons, d’après Visconti 68,,
une pierre gravéetdu musée, de Florence66, représentant Thésée au
moment où il venge la mort d’Auliope surMolpadie; e t pour n'oublier
aucun dêsï'gcnrés de monuments qui nous sont connus; indiquons
encore une. lampe en terre cuite, citée par Petit et par Guyon.
d’après Liceti7?, e t qui me paraît avoir/ été, fort mal expliquée par
ses trois éditeurs. J’aurai occasion d’y revenir.
Quelques mots maintenant sur les monuments particulièrement
relatifs aüx Centaures ’V Nous avons déjà dit que leur lutte contre,
les Lapithes était retracée sur üa semelle des sandales de la statue
44 Isocr. Pnncg.; 19. Panath., 78.
w- Lÿsias, Epitaph. 3. Plat., Mcncx., 9. Dcmosth., Epitapb. p. 2392.
“ II., I , »68; II, v. 740 et suiv.; 0 (1., XXI, ag5-3o4. Une tragédie d’Eschyle,
les Perrhibes, dont nous ne possédons plus que trois fragments de quelques
vers, avait, suivant toute vraisemblance, pour sujet, le combat des Centaures et
des Lapithes. Cf. Fr. G. Wélcker : die Aeschylischè Trilogie. Danhstôdt, 1824,
51 Voÿ.Hccrcn, Jdeen iiber die Polilik, tù s. «>.111. Th.,,i’° Abth., p. 71-76.
Est-il nécessaire de rappeler ici que ce furent quelques vers d'Homèrc (II. î ,
5»g sqq.l-quiinspîrèrcntà Phidius l'idée de son Jiipitcr Olympicn?'Strab.,yiII,
p. 534, A. Val. Max. III; Ç. ext.
57 Var. Hist. XI,'
. 41 Vers i'S.o.ef suiv..
44 On sait que le XH* chant des Métamorphoses est consacré à la Centauro-
machic, et il est probable qu’Ovide avait emprunte des détails; à des ouvrages
beaucoup.-plus anciens. ... -
“ Stackelberg, op. cit., p. 5». British Muséum, 1.1, p.i3g et suiv. M. Brondsted,
Voy. et Rcch. dans la Grèce, a* livraison, p. 289 et suiv. Plusieurs des scènes
retracées sur ces métopes ont été évidemment imitées par les sculpteurs de. la
frise de Phigalie, et c'est l'un des arguments que fait valoir M. Stackelberg
pqur prouver que cette frise doit être l'ouvrage d'Alcamènc.
10 Pausan., 1,17,-a.
57 Sillig, Catalogue artijlcum. Drcstlac et Lips., 1827; in-8°. — Ces peintures
étaient-elles exécutées sur la muraille, ou sur bois? telle est la question qui partage
aujourd’hui les antiquaires. M. Raoul-Rochette est d'avis que la peinture
sur mur n'était pas celle que pratiquaient généralement les grands artistes de
la Grèce. Son opinion est exposée avec beaucoup d’cruditiôn et de convenance
dans une savante et ingénieuse dissertation publiée en 2833 (Journal des Savants,
juin, juillet et ao&(). M. Hermann vient de publier, sur cotte question des conjectures
qui tondraient à généraliser un peu davantage l’opinion du savant
français. (Deveterum Graxorum picluraparietum Conjectures. Lips., 2834.)
. 54 Af-.Raoul-Rochctte, op. cit., p: 17, n prouvé que Dodvrcll avait eu tort de
confondre ces bas-reliefs avec les peintures dont parle Pausanias.. Les peintures
étaient dans l'intérieur du temple, iv tu irpto, et décoraient les trois murailles
dcîa ce lia; les bus-reliefs, au contraire, ornent extérieurement la partie supérieure
du mur du pronaos et du posticum entre les antes. — Les différentes
scènes de ces bas-reliefs ont inspiré les sculpteurs de Phigalie, plus immédiatement
encore que les métopes du Parthénon. Voyez, entré autres, la plaque qui
représente la mort de'Cénéc.
» Les deux scènes se trouvent réunies sur un vase peint de la collection du’
général koller, maintenant au musée de Berlin. On pourrait encore citer la
frise en terrcicuitè dorée du tombeau d’Armcnto, où figurent la Ccntauro-
maebie et VAmazonomachio ovoc beaucoup d’autres scènes mythologiques.
Voyez M. Rapul-Rochcttc, jl/o«. îfltM., t- s, p. 206. f
Rrit. Mus., t. », p. 60 et suiv.
41 Mus. Capiti, t. 4 > pi- XXIH.
47 CL, Voyage du comte de Laborde en Autriche, t. 25 pS4g sqtp, pl. XIV. II
ch existc' un plâtre au Musée de Paris. On sait que ce sarcophage vient de
Lacédémonc. Nous ne parlons pas ici du beau sarcophage dé la Villa Borghèsc,
qui a pour sujet les Amazones venant au secours de Troie.(Winckelmann,
Mon. inéd., 287,V38), non plus que.de cèlui'dùVatican, représentant la mort de
Pcnthésilée (V. Visconti, Museo Pio Clem., t. 5, pl. XXI. Winckelmann, Mon.
inéd., 239), parce que nous ne nous occupons que de l’expédition des Amazones
contre Athènes. Visconti, op. cit:)Ê‘5, p.i38, indique un grand nombre de monu-
menu de ce genre. M. Stackelberg, o.c., p. 56 et 83, en cite également plusieurs.
M,I„56 et 61 ; n," 75. -
« Mon. inéd. , t. 2, p. 335, pl. XXXV et XXXVL
44 Dans une" dissertation très-remorquable et trop long-temps inédite, publiée
eu commencement de la description du Musée Pourtalès, par M. Panofka.
Paris, s834;‘in-folio.
44 T. ». pl.XIV. On pourrait citer encore de Laborde, Vases du.comte Lambert,
t. 2, pl. XVII; Millingcn, Vases grecs, pl.XXXVH; 0 . Gerhard, Rapporta
volcente, p. t 5» (dans les Annales de l’Institut archéologique, 283i); Mon. inéd.
dé l’institut archéologique, Li,pl.LV (Cf. Annales t 834,p. »49); et t-».; pl. XIII.
Sur 11. l u . ta eu » .t du vmc . „ . „ « . . » l à M. Rc.il, Tlicsic, m M M
1« dcrnicrcs ¿ n , d. M u.m . . .2 » . d O d l * » » H B H l
.p rb du lui est un aulre guerrier 9AAE.0Z (0 ffl^e,_u. S O ^ t l. 1. du,
¡’indication de ce dernier monument à l’obligeai :c de M. J. de Wilte.
47 Stackelberg; opi'cif, p: 83. •
44 Mus. Piò Clcm., t. », p- »3o, pl. XXXVIII-
49 Mus. FiOr. Gemme, t. », pl. XXXII.
î" De Lucernis antiquorum recondita. Utini, 2653, in-fol., l.VI, c. 5 , p. 8 .
’ • Surlc mythe des Centaures, et sur les différentes manières de les représenter,
voyez Millin, Mon. inéd., t. », p.. 27». Millin, op. cit., p. »73, »78. GaL Mylh.,