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Ainsi, cette ¿lasse de monuments, à moins que l’inscription n’ait des monuments de ce-genre, je mécontenterai de citer les exemples
disparu, ne peut donner lieu & aucune incertitude,.et, même dans que ma mémoire me fournit; et. d’abord je parlerai, d’un cippe à
l’absence de l’inscription, l’équipement du cheval suffit seul pour fronton triangulaire, pit|)liApar]ty.ontfaucon593. Sur la face antérieure
prémunir contre toute erreur» ■ ' • on voit urmKomme vêtu ae %ïtunique'courte e t le palliolum sur
Du reste, su r’les monufti$ts*romains le cheval n’indique pas seu- l’épaula ayant devant lui deux chevaux à l’un desquels il donne à
lement un eques singularis, on le trouve aussi sur des tombeaux manger dans une corbëille de forme ronde. A droite .de sa tête on
éleyés .à dt^V guerriers servant dans d’autres corps de cavalerie s8o;j- ljt--cette-inscription : •
e t.il est probable qu’il devait aussi figurer, quelquefois sur les.tombeaux
des equo publico *do'ndti, honorait., i
§ 3.. Chevaux de ; course.
De tous temps les- Grecs attachèrent la plus haute importance
aux victoires remportées à la course des chars dans jes jeux olympiques;
et les Bomains, de leur côté, ne mettaieQtpas moins de prix1
aux couronne^ obtenues dans le cirque. Aussi igs .chevaux-qui-leur
avaient assuré la-palme étaient-ils l’objet d’uneTeconnaissance dont
les effets s'étendaient au -delà même de leur vie. Ainsi, le père du
vainqueur de Marathon, Cimon; fils de Stésagoras, avait élçvé un
tombeau dans le Céramique?8* aux cavales qui -lui avaient, trois
fois consécutives, remporté le prix aux- courses d’Olympie 58a. lie La--
cédémonieft Evagoras avait aussi, pour, un pareil succès, fait à son
attelage des funérailles magnifiques588. Sans doute sur ces.deiS
monuments le quadrige vainqueur devait -représenté comme il
l’était sur l’offrande consacrée par Miltiadeà Oiympie.584.
.Mais ce n’était pas seulement aux cavales olympioniques 585 qu’on
élevai#des monuments funéraires; les Chevaux favoris des princes
furent souvent honorés d’une pareille [distinction. Ainsi Alexandre ,
qui faisait tout sur des -proportions gigantesques, bâtit une ;villé-
autour du monument qui renfermait les restes de Bucéphale588 ;
ainsi Auguste fit construire’ un- tombeau à son cheval58? ; ainsi
Adrien composa lui-même l’épitaphe de Borysthènes, son coursier
favoris88. Les particuliers imitèrent l’exemple des rois. A Agrigente,-
on voyait plusieurs pyramides sépulcrales consacrées à des. chevaux
589 ; l’Anthologie grecque 590 nous a conservé une épigramme
de la poétesse Anyté, qu?un Grec nommé Damis ayait gravée sur le
tombeau de son cheval de guerre, mort sur le champ de bataille, le troisième trente-sept fois.
et l’Anthologie de Burmann nous prouve que les muses latines.n?a,-
vaient pas non plus négligé ce' sujet de composition 59*. On peut
conjecturer, avec vraisemblance, que sur la plupart de ces monuments
on avait, retracé l’image des coursiers auxquels ils étaient
consacrés. .Ce. qui ne.permet guère d’en Jottter, c’Cst-que sur le petjt
nombre de monuments de ce genre qui sont parvenus jusqu’à-nous,
et août là plupart sont romains, les chevaux vainqueurs sont ordinaire-
A Q Y IL 0 * ’ N • K5®4’ AQVILO
NIS VIC IT CXXX
SECVND T V L i f * '
LXXXYIII .
T E R ; T Y L IT 595
’xxxvii.
-Et cette autre, à gauche::
HIRPINVS N AQVILO
NIS V IC IT C X IIIIs9®
SECYNDAS s-97 T V L IT
' LYI TER 598 TVL
xxxyu
Au-dessous du bas-relief est gravée cette épitaphe :
# . D M ’
» CLAVDIA HELICE
FÈÇ-L-AV1LLs99 DIONY-SIO
* COND•GR ■ RVSSATAE 860
CONIVGI DIGNISS•
A Aquilon (noir mal-teint) fils d'Aquilon. I l a vaincu èènt
trente fo is , a remporté le second p r ix quatre-vingt-huit fois,'et
A Hirpin petit-fils d'Aquilon.Il a vaincu cent quarante fo is ,
a remporté le secoua prix cinquante-six fo is , et trénte-six fo is lé
troisième.
A u x diéiux mânes.
Claudia Hêlicé a
monument à L. Avillius, chef de la *
mentreprqsentés59’. N’ayant pas le loisir de composenome liste exacte faction 801 Rd ssata , époux très-digne.
4^ n » i 34, p.
i Kcllcrmién, FigUau
56; Ï0 j p. 67; a4r, p'
in assez grand nombre
. 66. Cet i
guiares. Voyet
Sur plusieurs
s n - aiJ, a .3, a i4, ai
pierrej sépulcrales se
i5 , a i7, i
rapportai
¡présenté combattant et
Voyez n% iïi , aa5,aa6 , p.64; a3a,, p. 65: Le
type ne permi«tent pas *jr voir une allusione
Si je ne metre«npe,Te cavalier est ref
Hérodote VI, xo3, et Plutarquc
reposaient
ado, etc. Bon», Plin. I. c-Cf.Diod. Sic. t. I, p. 607,70.
treeneil contient aussi **> An th. Lips. T. L*p. aoo. Anth. Pal. VIT,ao8.
latifs il des équités sin- h* Auson.Epitaph. XXXV, I. IV, n. CCCXCIX, t. a /p . 390. Voyez enioreà
, a3o ,’a3i, »33-, à36. le quatrain#in ¡ambiguës dimètres, public par Marini, Atli de Frai. Arv, I ,
i équités singtdares ,\e p. 67, et reproduit amis.la. collection de 3t. Orelli^i^V|3ia.
Jrcc l’aide de son chien. 591 Voy. Muratori DCXXV, a. C’est le même monument puffiié par Burmann,
cuscs répétitions de ce Anth. Int., 1. IV, n. CCCXCIX. le cheval [NI]COP|jH]ORVS est représenté sur
lu morf-pour -la chasse, cette stèle , lancé au galop.
*à celle c
itume gue
Herod. VI, io3. Ælian. B
doute parce que, d’après le téi
Cimon conÉa- le soin-d’élever le
. MS Ælian. a ^ 1. c.
su Pausan. VI, 10, a ., -
5,5 Colnmell. de A il. III, 1
*•* Plin. H. N. VIII,, 54.
de 1U. Catón, ch. 5, «ce
estes de-Cimon.
XII, 40, attribue ce fait à Miltiadc;’ sans
¡nage d’Bérodote, Cimon avait abandonné
utérin Milli
§? Montf. ÀQVILOifl. Gfrut: AQVU.OH-K. Mais h en juger par. l’âütro
inscription, la leçon de Fabretti est la seule véritâble.et doit s’entendre de,
appellent noir mal-teint : îffeer)
*»’ Gruter, CCCXXXVm, 5, et Fabretti, c. IV; n. 167, p. aç^îontuleux
:n quest
i, à qui peut-être ligues de TER TVLIT. I
Il fip «Srÿ *«l -nltpey x a s tn s h u a t, xal en)A>¡v k v r / s t >
Dio Cass. LXIX. Of. Spart ¡an. Badrian. c. ao.
it être lt
j Montf. FER.
» Montf. AVI-LL.
“> COHDITORI GREGIS. Cf. Gruter CCCXXXVIII, 4- MLXXXIX, 3,
a es. V, 56; Cf. Harini*‘iW . Arv. p: àx4.
" Ce qui prouve on faveur du sens quéjo donne au mot CONDITOR, c'est
D’où l’oi
fi®'
r L. Avillius dans l’homme représenté
sur ce cippe, et dans les deux chevaux placés près de lui les deux
coürsiers célèbres auxquels il avait fjû de si nombreuses victoires.
. Nous retrouverons encore un quadrige victorieux su ? une stèle
funéraire publiée par Fabretti*41, et offraig une assez longtîe ins-
, cription entre deux bas-reliefs. Le premier représente un homme
cofiché entre deux enfants dont l’u n , ailé et à genoux, tient une
torche allumée dans la main droite, et l’dutre, assis psès de sa tête,
ëèmble vouloir la.prendrè dans ses bras?-On lit ensuite cette inscription
:
DUS MANIBVS '
T ’ FLAVI À VG ’ LIB-
ABASCANTI «
A CÔGNITIONIByS
• F LÂYIA ■ HESPERIS
CoNIVGI SYO
BENE MERENTI
FECIT
CVIVS DOLORE N IHIL
HÀBVI NISI MORTIS
SCORPVS - INGENVO - ADMETO ' PASSERINO - ATMETO..
Au-dessous de l’inscription est représenté' u n agifator circensis,
la palnie dans une ma in ;1 Une couronne dans l’autre, et le? rênes,
'suivant l’usage, attachées autour du cqgps. Il est-monté sur un char
attelé de quatre chevaux en pleine carrière. V
Il est facile de le reconnaître, ce monument se compose de deux
parties, bien distinctes : i° le souvenir consacré par Fia via Hespé-
.ridc à son époux:, Flavius AbqscantU3,$ )$ 'g é par l’empereur Do-
mitien Co3, dont il était affranchi, de prendre connaissance des procès
auxquels pouvaient donner lieu les jeux du cirque; e t a ^ ’image de-
Scorpus accompagné des quatre chevaux qui ont remporté le prix
sous sa conduite: - -,
Mais quel rapport ces deux parties ont-elles entre elles ? Aucune,
va moins que l’on ne considère l’indication de la victoire de Scorptts
comme la date de la mort d’Abascantus, ce que semble confirmer
cette autre inscription que j’emprunte au même-recueil804 :
VICIT ■ SCORPUS • EQUIS - IIIS •
PEGASVS - ELATES ' A X DR AG MO • COTYNUS
. Je suis arrivé au terme de cette loDguc dissertation qui, malgré son
étendue, présentera sans doute bien des lacunes; je n’ai pas eu la
, prétention d’embrasser dans leur ensemble-fous lés monuments qui
pouvaient se rattacher à la question que: je me suis proposé de
traiter. Mon but sera atteint si j ’ai appuyé de preuves suffisantes lit
classification que j’ai proposée dés monuments où le cheval figure,
soit avec une intention symbolique, soit avec une signification
mptition où un agitator nommq Thallus, et sur lequel §n peut consulter célèbre nommé Thallus -, I de Martial (IV, 67 >:
ilhus appelé L. Avilit
Planta. Les eonditores étaient donc des entrepreneurs qui faisaient courir leurs
esclaves comme aujourd’hui les membres, èa jochtsy-club font courir Tcun
,P. 60. c.'IV, n. XII, p. aç3.
-*•» Scorpus mentionné sur ce cippe était contempqrain d’un autre cochet
Oc une’insçription rapportée par Fabretti (IV, n. i 58, p: ay4) pro
co Thallus vivait sous Domitien. Le nom de Flavius porté par Abascantt
Suivent les planches 5g,, 6 0 , 61, e t 6a.