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EX P L IC A T IO N D E S P LA N C H E S ..
P lanche ,72.
. Plan de Tirynthe:
A. Partie supérieure de la ville.
B. Partie plus basse.
C. et D. Galeries dans l’épaisseuiides u
E. Angle dé mur près duquel paraît avoir été une entrée
• de la ville.
P lanche 73. .
.■Fie. I e t I E Plan e t vue d ’pne partie de la galerie intérieure des mUrs, indiquée spr. le plan général pa r la
lettre D.
Fïg. i i ï é t IV .—Plan et vue de l’angle dé mur indiqué Sur le plan général par la lettre! E. .
Suivent les planches 7,2 et •j'i.
R O U T E DE T IR Y N T H E A N AUPLIE*.
Tirynthe est sur le chemin d’Argos et de N.a;up,li.é; de sorte que, pour arriver dans cette dernière
ville, il ne faut que continuer la route d’Argos à Tirynthe, qui passe dans une plaine cultivée, en tournant
toujours autour du golfe; seulement elle-se dirige un peu vers le sud. Une promenade plantée
de peupliers,.que l’on trouve à-une assez petite distance dë. la ville, forme avec la ville elle-même, avec
le fort Palamède, et le fond de montagnes qui ferme le côté opposé du golfe,, un ensemble d’un
caractère vraiment remarquable.
N A U P L IE DE ROMAN IE (N A U P L ÎA | |p |
Les premiers habitants de Naupha étaient d’origine égyptienne. Ils y furent amenés,par Nauplius,
qui passait pour fils de. Neptune-Nauplia, aujourd’hui encore, comme anciennement, est une place-
maritime très-importante. Du temps de Pausanias ' on y vôyait encore des restes de murs, un temple
de Neptune, des bassins,; et-une fontaine nommée Canathus.
Nauplie était., de toutes les villes qüe nous eussions vues jusqu’alors en Morée, la première qui
n’eût pas été détruite par la guerre. Cette circonstance, en lui laissant sa nombreuse et .active population,
en a fait-une des villes ou l'on trouve le plus de .ressourcés en tout genre. Aussi dés boutiques,
qu’oin y remarque en assez grand nombre , un port très-ïréquenté par les petits bâtiments grecs
dès îles environnantes, annoncent-ils une industrie plus exercée, un commerce plus répandu que dans
les autres endroits dé la Morée. Elle *possède aussi plusieurs églises- d’üne assez grande dimension, et
beaucoup de fontaines qui méritent d’être vues.— Les rues sont étroites , et les maisons., presque toutes
en bois, s’élèvent à deux et trois, étagés.; dont le dernier, le plus souvent, est construit en encorbellement
sur les autres.
La ville, bâtie sur le penchant d’une colline dont le sommet forme la citadelle; est dominée par une
montagne ou rocher très-élevé, sur fequel qn voit le fort Palamède;;:l’un dès principaux points de
défense de la Morée, et auquel Nauplie, doit de n’avoir pas été détruite par les Turcs— Dans les
murs d’enceinte qui entourent la citadelle, on reconnaît en grande partie les restes d'anciennes
constructions helléniques cyclopéennes.
Dans le peu d’heurès que nous passâmes à Nauphe, nous vîmes plusieurs1 membres de l’expédition
militaire, quittaient fort mécontents d'être obligés de rester dans la ville exposés aux fièvres
que la chaleur multipliait chaque jour, et pendait de plus en plus dangereuses. Nous y trouvâmes aussi
tous.lès membres de la séètion d’histoire naturelle, qui, encore très-malades, pour la plupart, étaient
venus à Nauplie chercher des secours qu’ils, n’avaient point trouvés ailleurs; et même l ’état de santé .de
plusieurs d’entre-eux, était tel, qu’ils se voyaient dans la nécessité de; retourner en France , ainsi
que M. de Gournay, notre collaborateur,que nous laissâmes à Nauplie ou il. devait s’embarquer
avec eux. Nous-mêmes, à peine rétablis, nous nous embarquâmes le même jour, 7 août; pour
aller dans les; îles de l’Archipel, chercher- un air plus frais, et nous soustraire enfin à ces fièvres
dont nous avions déjà senti lès funestes atteintes.
A 4 minutes des murs, une citerne; 9 m., réservoir ruiné; ko indium* grotte dans des rochers; 22 m , quelques maisons
du faubourg et mie plantation dë peupliers; 5 m , deux fontaines; 3 m , un grand arbre ; 23m., Je fossé e t l'entrée,de la ville.
.Distance tôtàlè, 55 minutes. ;
Pausanias, liv. I f, çhap. xxxvm.