w a r n
(lu Minerve par Phidias, sur lys'métopes du Parthénon, sur le fronton
postérieur du temple ‘d'Olympia, dans les peintures et sur la frise
du: temple de Thésée; e t que sur .tous, ces monuments on leur avait i
associé le combat des Amazones. Nous devons , ajouter qiic Mys les
avait aussi représentés d’après une peinture de Parrhasius sur .lé
bouclier de la seconde grande Minerve de bronze qui était dans la,
citadelle d’Athènes’’, et que'D inocratc les avait sculptés sur l’une
des faces du bûcher d’Héphcstioh ?®.
Des monuments indiqués plus haut il ne nous reste que les.mëtopes .
du côté S.-du Parthcnon quelques fragments' de la frise, du temple.
de'Tli'ésée. 'La Géntauromacliie forme encore le sujet -.d’un, très-beau
bas-relief'tiré des ruines du palais de Dioctétien .à Spalatro
d’un sarcophage du V atican, qui paraît être là reproduction d’un
monument plus ancien’6 ¡ peut-être même, à en juger' d’après la.
succession des groupés,' était-ce i a copie des métopes de. quelque
léinplé” .'O n .la trouve encore*reproduite par une-peinture d’H er-,
culanum’8, par .plusieurs pierres gravées ’9, .et:parjûn;grand nombre -
de vases, dont l’un des plus curieux est celui qu’à explique Mil lin
dans ses monuments inédits®0.. Nous poüvons »encore indiquer la
grande mosaïque. d’Ostic conservée au . Vatican 81, e t sur laquelle
liuit “compartiments différents'présentent .des scènes très - variées
du combat des Centaures et dos^Lapithcs,-qui n’ont peut-être pas assez,
fixé l’âttentiônTde Visconti ; le casque du'buste de Ménélas appartenant
également au Vatican ®’ ..et'pù l’on peut voitvune scène de la grande
Ccntauromachie tout aussi bien* que le comba't dUercule contre les.
Centaures, ainsi que l’expliquait Visconti.83; et enfin une terre cuité;
du Musée britannique qubreprésénle un Centaure terrassé par un
Lapitbe, qui lui rompt la clavicule8“'. .
• C’est surtout.à l’époque ’de Phidias86, qu e . la représentation .des
Amazones et des Cèntaurès obtint son plus haut degré de perfection ;
c’est alors.que fut-arrêtée'la iforme que depuis o n . leur a 'donnée,
constamment;. ç’is t à Phidias qu’il faut attribuer, le typé idéal de
ces deux êtres fabuleux. L’Amazone d’airain de Phidias fut, s’il
faut en croire Plinè8.8, ..déposée, ainsi'- que celles. de1? Polyclès,
son disciple, et dé trois autres artistes; dans le temple de Diane à
Ëplièse; on les y consacra comme autant'de chefs-d'oeuvre. Le premier
rang fut accordé à Polyclès, le deuxième à Phidias.; Clésilaûs, qui avait
représenté son Amazone blessée, eut le troisième, Cydon le quatrième,
et Phradmon le dernier. Visconti voyait une copie de la statue de
Polyclès-dans l’Amazone du Vatican 8’ que nous avons possédée quelque
temps à Paris 88. L’Amazone blessée du Musée royal®9 passe
pour une imitation de celle dé Ctésilaüs. Le Centaure du Vatican 90-
et les deux Centaures en marbre noir du Capitolc9', quoique d’un'
travail remarquable, sont évidemment d’une époque postérieure à
Phidias, e t c’est au temple de Thésée, aux métopes du Parthénon,
e t peut-être de préférence à la frise de Pliigalie qu’il faut demander
le type de cette belle création.
t. a, p. 191. Visconti, Mus. Pio Clem., t. S, pl. XI et XII. Stackelbcrg, op. cit.,'
r Pausan., I , a8.
71 Diod. SÎo.,-1. XVII, p. 58i , ed. Rliodom.
. "* Voy. Brondstcd, op. cit.', a®, livraison.
74 Voy. Cassas, Voyage de Dalmatie, pl. XXXVIII, p. i3,7.
76 Mus. Pio Clem., t. 5, pl. XII. ‘
77 Stackclberg ;■op. cit;, p. 83, note*.
. 75 Future d'Ercolano, I, 9.
77 Voy. Millin, Mon. inéd., t. a, p. a8x.
77 T. a , p. 37a —390. Voyez cncore.de Laborde, Vases du comte Lambert,
t. x, pl. XXV, XXVI ; Millingen, Peintures antiques de ia collection de sir John
Coghill, pl. XXXV. — Nous ne parlons pas ici des Centaures, figurant dans le
cortège <lc Bacohus, dont le Musce du Vatican offre de si nombreux exemples.
Ccsrcpréscntationssont étrangères à notre sujet.
“ Mus. Pio Clem. -, t,7, pl. XLVl
•’ Opècit'., t. 6,'pl. XVUI.
71 Op. èiy|tr6,'p. x 17: , :
77 Bngravings from the gallerie of Antiquities in the Brifish Muséum. Terre
cotte, pl. XXX, 55; .
75 Stackclberg, op. cit., p. 8a sqq.
77 H. N.,XXXIV, 19. Cf. Lucian. imagg., il-
77 Mus. Pio Clem., t. a, pl.-XXXVIU.
, 77 Musée Napoléon, t. 4, part. III. '
Passons maintenant à la description (le la frise du'Iemple.de Bassoe.
Ce monument ‘a, déjà été puhlié'plusieurs fois. La première publication,
e t celle peut-être qùi're'produit.avcc le plus d’énergie ce dief-v'
d’oeuvre ’de "la sculpture’ anÉique, -estsdue’à ;M.-Wagner9?.: mais
malheureusement les mutilations e t les lacunes n’y sont pas assez
fidèlement' indiquées, èt Hé plusiles gravures ne sont accompagnées
que de quatre pages de’texte seulement. Après lui M. Combe publia1
les bas-reliefs de Phigalie; dans sa description du Musée britannique 9®,
et accompagna les . gravities d’un texte qüii~a été soùyent mis à
profit par les savants qui' ont eu depuis à pàrler dé ce -monument.
Ensuite parut l’importaut ouvrage dé M. : Stackclberg 9é, -. modèle
d’érudj.li.on;.èt,de goût, qui semblerait .ne. plus! rien, laisser à..dire.sur
ce sujet, si de pareilles questions pouvaient; jamais être épuisées..-le
travail du M. Combe paraît avoir, servi,de base' a la'nouvelle.description
du. Musée britannique j publiée en . 1833 et dont nous avons
parlé plus h a u t9*..Enfin ito.u't récemment M. Charles Lenôrmant a
fait des bas-reliefs de Phigalie l'objet d'un travail particulier, et nous,
avons.déja eu l’occasion de rendye-justice au talent 'et à*la sagacité
dont il a fait preuve dans cette publication96..
. Si’nous osons, après, des savants aussi .distingués, parler, encore';
d’un monument sur lequel ils .ont jeté tant de lumière', c’estique
le texte joint aux planches, .de. M. Wagner est tout-à-fait insuffisant;.
que les explications de M. Stackelberg et de M. Combe sont 'données
dans des languês'qui peuvent n’être pas familières h tous, nos fée- :
leurs; que M. .Charles Lenôrmant-,"obligé de se renfermer-dans'des -
bornes trop, étroites ; n’a, pu .entrer , dans aucun .détail,' etiqu’enfin;
ce savant,,par des-rajsons indépendantes. de sa- volonté, a suivi. un.
ordre qui.-ne pëiit donner une idée'exacte de, l’intention .et du déyc-;
loppement dramatique de ces' deuxgrandçs. scènes. L’ordre'que,no.us
adoptons est celui qu’a indiqué M. Stackelbcrg; et [comme nos:
planches ne ..présentent que .le monument restaure, .uiqüs^aurpns'
soin d’indiquer dans des potes quel était l’ctat du bas-relief avant la.
-îieStauÉSt-ion:
L’artiste, qui se propose de-prouver la salutaire intervention-
d’Apollon dans les malheurs des peuples, semble ayoir yôulu nous
faire pressentir dès le début l’issue du combat dont il mous retrace
le souvenir. Dans les trois premières scènes les Amazones’ Ont le
dessous.
1. La première Amazone q u h s ’offre aux regards du spcctatcur
vient d’être renversée par un Athénien ; sa p elta, qu’elle a sans
doute été contrainte d’abandonner au vainqueur, tombe derrière scs
épaules9’ ; sa tête' est nue9®; elle‘porte le costumé dorique, qui
laisse à découvert fépaulê e t le sein d ro it9MEijerésiste encore à
son adversaire qui, sûr de sa victoire ; ’ne’ cherche.plüs à employer-
77 N* a8i, Mon. du Mus., t. a» pl. LTV.
77 Museo Pio, Clem., t. i, pl. U. •
71 Museo Capitol., t. (j, pl. XXXII et XXXIII.
7’ Voyez le titre de cet ouvrage, note 33;
73 Voyez le titre de cet ouvrage, note 3.
77 Voyez le titre, îb'ul.
71 Page 14 ,hotc'4o.*
I Page ta.
77 M. Stackelbcrg pense (p. 60) que, pour fuir plus facilement, elle avait suspendu
son bouclier sur scs épaules; mais alors pourquoi n’cxistc-4-il aucune trace
de la courroie {nùàysin, Boni.,’ II. XVI, 80a) à l’aide de laquelle on suspendait
le bouclier? Était-ce d’ailleurs un moyen de fuir plus facilement? j’en doute fort.
Cctait surtout pour faire usage de l’arc qu’on rejetait le b'oùcliêrderrière le dos;
mais ici il est impossible d’affirmer que telle ait été l’intention' de l’Amazone, car
le monument n’indique point de quelle arme offensive elle faisait usage. On ne
saurait, du resta, donner pour excusc’dc l’absence du TiXzpàv ou xavàv (V. Ant
Gr. de Robinson,VII, 3) l'impossibilité où se trouvait le sculpteur de reproduire
un pareil détail,‘puisque partout les détails de cette ariqe;SQnt indiquéssur
notre bas-relief avec unc’fidêlité scrupuleuse.-
77 Son front est ceint d’une bandelette que M. Stackelbcrg semble prendre
pour une bandelette sacerdotale (priesterlich umgiebt eine Bintlc ihre Stirn, 1. c.).
Cet ornement' n’est point indiqué par M. Wagner.
77 Voy. Millin, Mon. inéd.,' t. 1, p. 363 e’tsuiv. M. Stackelbcrg fait ontendre
que si le sein droit est nu, c’est que la tunique a été déchirée pcndant’la lutto.
ses armes contré.élle,et semble vouloir l’entraîner, par .les. cheveux.100.
Il est entièrement, n u , ■ car on. ne peut considérer comme un vêtement
la chlamyde qui, jetée (négligemment sur.son épaule gauche,
flotte derrière sa ..tête; et retombe en plis onduleux entre sa. jambe
et le vaste bouclier rond ,0! qu’il- porte au bras gauche (a).
A droite de cette première scène sont deux Amazones, l’une
vêtue du costume scythique103, l’autre du. costume, dorique. L’une
d’elles, vient .de. tomber, elle est encore menacée par l’ennemi, et
aurait déjà succombé, si sa compagne n'était venue à sou secours en
la-couvràntd’un, bouclier .qu’elle a sans, doute .enlevé à un Athénien,
ou -qui peut-être est propre à la.,trih'U;.dcmt elle .fait partie, car il
n’a ni la : forme, n i (es dimensions que l’artiste donne ordinairement
àila pelta de ces guerrières (n).. : ,
. 1 . L’ardeur de l’Atliénien ne se ralentit pas .à la,vue du secours qui
arrive à son ennemie renversée : il lève au-dessus de sa tête sa main
droite, armée du parazonium, pour porter le coup mortel à sa victime;
mais en guerrier prudent il tient son bouclier derrière lui, afin
de. prévenir une attaque, imprévue (ç)..
A cet.te scène si animée en succède une autre plus animée encore,
Une Amazone.et un Athénien sont aux prises. L’Athénien est, ainsi
que son ennemie, armé d’un casque; ij.a de plus qu’elle un bouclier,
dont, il; se couvre pour parer le coup de. hache qu’elle va lui porter,
tandis qu’elle, de son côté, saisit le javelot du guerrier de la maiu
gauche e t cherche a l’ecarter(n). Derrière lui.on voit une femme qui
vieot de recevoir une blessure mortelle ; scs bras sont pendants, ses
genoux fléchissent, el|e va tomber à'terre. A ses pieds est un objet
fort.mutilé et très-diversement indiqué par les copistes, mais qtie Ton
s’accorde, à preudre pour un.casque"?3. .On prétend généralement
,que cette {figure représente une Amazone; mais-il me paraît difficile
de partager; cette opinion. Le costumé n’est point celui d’une Amazone
: .sa tunique,. qui.:descend.jus.qu’aux-pieds, est recouverte du
péplum, et- sur, son bras gauche retombent les plis de son-manteau
,0‘'. U paraîtrait plus vraisemblable de voir dans ce personnage
une Athénienne qu’une Amazone vient de frapper e t dont la mort
Mais alors comment expliquer le retour si fréquent de cctto circonstance dans
lé costume’des autres Amazones? Notre bos-rclicf n’offre qu’un seul exemple
du sein gauche découvert (PL 5); partout ailleurs c’est le sein droit (Pl. T;(bis):
5,7 , «o, 11 (bis);
■:,M Circonstance reproduite pl. 6 et 9.
P ’Amtli c5xuxXoc,Hom., Ik.Y, 453;-iravto®’ ifer|,ib., XII, 194.
(a) Restaurations. La téle de l’Atbénien et sa jambe, gauche, ù partir du
genou, manquent dans-Torqpnal. M. Wagner donne cette jambe comme entière.
Existait-elle lorsqu'il a copié le monument ? j’en doute. Les dessins de
M. Wagner ont,' j'en conviens, conservé au bas-relief de Phigalie un caractère
de vérité remarquable sous le rapport du mouvement, mais je crois ceux de
- M. Stackelberg beaucoup plus exacts quant aux détails, et c'est d’après ces
derniers que nous indiquerons les restaurations.
Millin, 1. c. M. Stackclberg donne à ce costume le nom de phrygien qui
parait moins lui convenir que celuidç.scylhique. ‘ L’opinion émise par Visconti
■ (Dissertation sur,un vase grec. Musée Pourtalès, pi 10 ct.xi); que des deux
- costumes en question,.' l'un (le scythique) fut d’abord employé dans les. peintures,
tandis que l'autre ne le fut que plus tard dans les sculptures, est sans
• doute très-judicicusc et vraie en général, mais elle ne peut être donnée comme
une règle sans exceptions. Le bas-relief de Phigalie prouve jusqu’à ,1’éyidenCe
que les sculpteurs des beaux temps de l’art faisaient figurer les deux costumes
dans leurs compositions, surtout lorsque, comme ici, le besoin de variété se
faisait sentir: .
• (ay 'Eestaur. La tète, l’avant-bras gauche, les .doigts de la main droite ot le
bord visible du bouclier, de l'Amazone portant le costume scythique; une partie
de la main droite de celle qui est étendue 5 terre.
j ï ;
est vengée par son époux où. par un frère. Tout le mouvement de
la scène.semble se prêter à cette conjecture, qui.d’ailleurs rattache
cette dernière figure à l’ensemble, dont autrement elle serait isolée.
On serait tenté ;.de la prendre pour Antiope que Molpadie vient de
th e ri06; mais ,pour q,ue;.cette conjecture fut admissible, il faudrait
que Thésée fût plus près de là, car Pausanias nous apprend qu’il
vengea la mort d’Antiopc sur Molpidie.elle-même. Qr, aucun des
guerriers qui précèdent e t qui .suivent cette Ggure ne peut être pris
pour un personnage héroïque (a). ' ■ /
3: Le groupe suivant, prouve, comme le remarque M. Stackel-
berg, que, dans ces combats contre nature, la nature devait reprendre
quelquefois ses drciits. Un jeune Athénien ,o6, dont la tête est nue
vient d’être renversé; debout derrière lui, une Amazone, la pelta
au;bras e t la hache ou le glaive, à la main, se prépare à l’immoler.
Vainement il étend la main droite derrière sa tête pour parer le
coup .qui va.l’atteindre ; un prodige .seul peut le sauver, et ce prodige,
l’amour va le faire. Éprise sans doute de la beauté de l’adolescent,
une Amazone, se précipite, la hache au poing et la pelta sur
1 épaule, au-devant de la mort qui menace celui qu’elle aime ,07.
Sa pose annonce l’intérêt et la sollicititdé, et scs deux bras sont
étendus dans l’attitude de la supplication (b).
Qui peut donc motiver l’acharnement de l'autre Amazone à frapper
le jeune guerrierP-II est sans armes, e t si l’amour ne le. secourait,
il serait sans défense: oui; mais près de là est une Amazone blessée
et mourante, dont les genoux ont fléchi, dont les yeux se ferment à
la lumière, e t que ne peut plus soutenir qu’avec peine une de ses
compagnes,o8. L’infortunéej- c’est lui ; .sans doute, ’qui l’a frappée,
e t par là n’a-t-il pas.mérité; la mort (c).? . -,
4 . Mais.ce n’est pas seulement l’adolescence qui succombe sous les
coups'de ces héroïnes, les hommes faits eux-mêmes ont à se ressentir
(c) Restaur. Le genou et le pied gauche, la lame du parazonium. On a présumé
que toutes les armes qu'on ne trouve plus-indiquées que par le mouvement et
l’intention des-figures, étaient rapportées en bronze. Ce qui semble confirmer
cette opinion, c’est l’assertion de M. Wagner, qui a remarqué, dit-il, chez
presque tous-les hommes un petit trou pratiqué au-dessous de la mamelle
gauche, et constamment au même endroit, sans doute pour retenir l’épée. Il a
même trouvé-'des traces de plomb dans quelques-uns de ces trous. Mais il ne
s’ensuit pas que. toutes les armes fussent en bronze : notre monument offre
plusieurs fois' l’exemple du contraire.
(n) Restaur. La haçhe-à deux tranchants et le javelot, la partie supérieure du
mollet gauche de l'Athénien. La restauration du javelot est justifiée par la pose
de leur valeur. Un Athénien, dont les formes annoncent la
vigueur de l’âge mûr, est étendu à terre,’ blessé e t défaillant : un
de ses frères d’armes, pour-le, soutenir de la main droite, a passé
son parazonium dans la main gauche,<>9, qui saisit en même temps
.du guerrier; celle delà hache est d’autant plus certaine que l’on volt encore dans
faaîa de l’Amazone une partie du manche de cette arme. On sait que la bipenne,
ou ¿Çiyàs était une arme propre aux Amazones. Voy. Millin, Mon. inéd.,
t 3 > p. 7-z et suiv. C’est celle qu’elles portent communément sur les mé-
H M- Stackelberg présume que c’est le casque du guerrier renversé (pl. 3).
Ce costume offre de grandes ressemblances avec celui des Vierges de
la frise du Parthénon.Voyez Musée des Antiques, n* fia.
. ,M.Plut.,Thes. 37. Pausan. 1, a.
(x) 'Restaur. La tète, le cou et les doigts de la main gauche.
"* M. Stackclberg suppose que c’est lui qui a donné la mort à la soi-disant
Amazone de la plaque précédente.
177 En admettant que la dernière figure de la plaque précédente soit une
Amazone tuée par le jeune Grec, on pourrait donner encore au premier groupe
de la plaque 3 une explication qui ne serait pas sans quelque vraisemblance.
L Amazone dont la tète est nue aurait vengé sa soeur d’armes en renversant son
meurtrier, et, désirant achever seule sa vengeance, elle conjurerait une de scs
compagnes qui accourt pour la seconder, de la laisser seule punir le coupable.
Mais j ’ai cru devoir donner la préférence à l’opinion de M. Stackelberg, d’autant
mieux, qu’il aurait pu citer à l’appui un vase de Tischbcin, L a , pl. 8, qui
représente une scène entièrement semblable.
(a) Restaur. Le pied gauche de l’adolescent et de l’Amazone casquée.
107 C’est un épisode de ce genre que Forlunio Liccti (De reconduis antiquorum
lucernis,Vl, 55, p. 886) a yoiilu voir sur une lampe antique, dont il donne une
copie,, que P. Petit ct.Guyon ont. reproduite.. Il se trompait. Cette lampe
représente non une Amazone qui emporte sa compagne mourante, mais probablement
Achille soutenant Pcnthésilée. La différence des traits, de la chevelure,
deda taille, du costume, de l’àrmure, tout s’oppose à l’explication de Liceti.
Celle de Guyon, qui veut voir Camille dans l’héroïne mourante, est encore
moins admissible, d’autant mieux que s’il n’y voit pas une Amazone, c’est
parce qu’elle n’a pas le sein droit coupé. Qu’eùt-il dit en voyant le bas-relief de
Phigalie, et tant d’autres monuments ? — L’Amazone qui soutient sa compagne
porte un carquois sur le côté gauche, comme l’Amazone duVatican. C’est à cette
manière de porterie carquois que Pindare fait allusion. Ol. a , 149.
: (c) Restaur. Une partie de l’avant-bras gauche de l’Amazone mourante.
177 népzaf, ou èydvq. — Cette scène est reproduite sur le sarcophage de
Vienne.
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